IDEO ANV Remarques Pe : Différence entre versions

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Le verbe ''pjeaj'' est surtout utilisé en parlant de cris suraigus poussés par des petits oiseaux. Pour les êtres humains, il évoque le fait de criailler de façon désagréable et/ou agaçante. Peut être amplifié en ''nechpjeaj''.
 
Le verbe ''pjeaj'' est surtout utilisé en parlant de cris suraigus poussés par des petits oiseaux. Pour les êtres humains, il évoque le fait de criailler de façon désagréable et/ou agaçante. Peut être amplifié en ''nechpjeaj''.
:''—Kóm ep o dora stop nechpjeajun?''
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:''—Kóm ep o dora ase stopun nechpjeajun?''
 
:''—Kaam: ùt bùlet in àt kàψ æqdun.''
 
:''—Kaam: ùt bùlet in àt kàψ æqdun.''
 
::— Comment as-tu fait pour les faire cesser de piailler ?
 
::— Comment as-tu fait pour les faire cesser de piailler ?

Version du 8 mai 2023 à 23:14

Péage

La redevance de passage se dit pàget (ne pas confondre avec pàgad = paiement).

Le poste de péage se dit pàgpoct ou pàg-stàtyn<ref>/paˈçtatən/ : le premier A est désaccentué, mais garde son diacritique pour signaler l'antériorité du A. Plus de détails.</ref>.

Pêche

Padæch, c'est le fruit du pêcher (padæchtend).
piskat c'est l'activité consistant à attraper des poissons, des fruits de mer & des suffrages<ref>Dans ce dernier cas, par souci d'explicite, on dira plutôt : srokat.</ref>.

Pédale

Pulyd est spécifique au vélo ;
poċat est utilisé pour d'autres véhicules...
poċent... plutôt pour des appareillages divers (machine à coudre, effets musicaux (piano, guitare), chemin de fer<ref>Actionnée par les roues du convoi.</ref>) ;
nechíq est un terme péjoratif à l'usage des homophobes, de nech & iq, issu de imqúd (idem + qud)<ref>Également "appliquable" aux lesbiennes, l'appartenance d'une identité sexuelle (♂ ou ♀) n'intervenant pas dans le mot. Les personnes visées ayant également à leur disposition necháq, Á pour alj.</ref>.

Peine

Rœṅg, c'est la douleur morale ;
prenad, c'est la peine infligée.

Æt disaṁrátentan prenad dora rœṅgen ni das = Cette peine disproportionnée lui a fait de la peine.

stràt (issu de stàrad) : effort.

Les verbes et les adjectifs s'en déduisent :

Rœṅge & strahen
Las saukasun warkun, or rœṅge ed parènduse = En refusant de travailler, vous peinez vos parents.
Æt xeliys straten kàgrev = cette voiture peine en côte.
Rœṅgdar & stradar
ùt rœṅgdar nektòl = un deuil pénible ;
ù stradar<ref>On ne confondra pas : ce mot vient bien de stàrad auquel on a imbriqué le suffixe -dar et n'a donc aucune analogie avec strad.</ref>làpor = un travail pénible.

Peinture

Peṅt, c'est l'art de peindre (un mur, un tableau). Peṅtlăk, c'est la matière qui colore les pinceaux, rouleaux, murs, tableaux...


Pelouse

De l'herbe courte, comme en témoigne la structure du mot aneuvien :

kort = court
parda = herbe.

Laquelle sert aussi bien dans un parc paysager que sur un stade. Si on veut spécifiquement désigner une herbe de décoration, on enlèvera le K- et on obtiendra alors orpárda, dont le premier élément est tiré de ores = décor :

Orpárda upòlatev, or kjas nep aṅdet en : Pelouse au repos, ne marchez pas dessus.

Pencher

Àt tænd páṅklen = L'arbre penche.
Da dem páṅkla ber krĕngœnsun à frux. = Il se pencha pour ramasser le fruit.
Or dem nep páṅkelte itùs = ne vous penchez pas (au) dehors.
Quàt slagpádh! da repen páṅklen pœr àt oψhlàxentyns! = Quel père fouettard ! il penche toujours pour la manière forte (la coercition).

Pénétrer

Àr klovar ere nep aṅtokáwone: àt àq ere inpèrt in àt subbooċ = Les cloisons n'étaient plus étanches : l'eau pénétrait dans le sous-marin.
Minpèrt au sens figuré (de men & inpèrt).
ù drat ere minpèrta das = un doute avait pénétré son esprit.
Gopèrt a une connotation sexuelle, comme l'indique le préfixe.
Da gopèrtă kas, mwyvas, progas = Il la pénétra doucement, progressivement.

contrairement au précédent, ce n'est pas un mot-valise.

Pénis

Le terme courant est pyn. Les deux autres termes s'attribuent notamment :

Qĕd, au Manneken.
Zob, à Priape.

Pensée

Dœmet pour le philosophe, cysgòla pour le botaniste (mais l'un n'exclut pas l'autre...).

Pension

Paṅdín, c'est celle qu'on touche ;
paṅsyn, c'est celle où on dort.

Attention à l'accent tonique.

Perception

Àċaltyn, c'est la réception d'une information visuelle, auditive, olfactive etc... par le sens (àc) considéré ;
l'acception de divèktyn est purement financière.
Les verbes respectifs sont àċalen & divègen.


Perche

Perch, c'est la longue tige, quelle que soit son utilisation (persbus = trolleybus) ;
zask, c'est le poisson.

Perdre

Se traduit en aneuvien par trois verbes voisins :

Sluten, synonyme d'égarer<ref name="Poucet">C'est, bien sûr, celui-ci qui sera choisi dans l'acception suivante :
Das • kes nexàv-Poucet: da hab repen ùr wỳte chàxe in sed bolev ber dem nep slutun. = Il est comme le petit Poucet : il a toujours des cailloux blancs dans sa poche pour ne pas se perdre.</ref>.
Slute, utilisé dans le concept du jeu<ref>Mais aussi dans cet exemple :
Nod dinarge slutar quàtek pœrcentese ed valoren devèr tiyn jàreve. = Nos actions ont perdu 40% de leur valeur depuis deux ans.</ref>
Da kjas dev stop spiylun kardeve: da slute omen tempev! = Il devrait cesser de jouer aux cartes : il pert tout le temps.

Ces deux verbes ont un participe commun : slutun, slutuna.

Slĕten (-na, -éna)<ref>Slĕte existe aussi.</ref>est utilisé dans le cadre du deuil<ref>
Ùt laṅd qua slĕten ed livduse, æt àt dysnàtyvnet; ùt laṅd qua slute ed livduse, æt àt ùsliymat = Un pays qui perd ses habitants, c'est la dénatalité ou l'exode.</ref>
Ka slĕtna ed padhes ea ed ajpárkaż in àt idem heptáw. = Elle a perdu son père et sa grand-mère dans la même semaine.

Pour le substantif "perte", les deux premiers cas se rejoignent dans le nom slut, le dernier se traduisant par slĕt, utilisable aussi dans d'autres cas, comme celui-ci :

Æt nep ùt reenem slĕt! = C'est pas une grosse (grande) perte !

Père

Padh : mot masculin malgré sa terminaison. Emprunt à-postériori pour assurer l'équilibre avec madh. On utilisera plutôt, au sens figuré : gemàrentor (neutre).

Période

Tout ce qui concerne une fréquence, une répétition, dans le temps, dans un motif ou dans un nombre se traduit pyrjòd :

Àt pyrjòd ƒ(x) = sin(x) ep 2*π = la période de ƒ(x) = sin(x) est 2*π.
Æt friyz illàb ternek-pent pyrjòże. = Cette frise comprend trente-cinq périodes.

Sinon, on dira erina.

Da kawerdes ùt laak erinas. = Il traverse une période difficile.

Périodique

Pyrjòdig, c'est l'adjectif qualificatif ;
pyrjòga, c'est la revue ; de pyrjòdig gazet. ce mot est tout de même déclinable et son pluriel est régulier :

Ka kovă ù knegs ea tern pyrjògase. = Elle acheta un livre et trois périodiques.

Péripatéticien

Parláṅdu se dit d'un individu, quelque soit son sexe, qui discourt en marchant. Parláṅkad n'y est donc pas exclu ; Toutefois, la traduction aneuvienne du mot "péripatéticienne", dans son sens courant, sera plutôt praskáṅkad<ref>Avec -aṅ(d)- pour bien spécifier la méthode : une prostituée qui fait le trottoir, à distinguer du terme général : praskankad sans aucun diacritique puisque accentué sur la première syllabe et sans le de aṅd (marcher).</ref>.

L'adjectif est parláṅden.

Permanence

Staṅpòcad est formé des élément suivants :

staṅ- = rester (demeurer)
-pòct- = poste.
-ad = suffixe nominal indiquant un procès.
Ar • staṅpòcaden = ils sont de permanence
ar • staṅpòcadev = ils sont en permanence
ar • staṅpòctas<ref>Utilisé ici en tant qu'adverbe</ref>bùrsalev = ils sont au bureau en permanence.

Les éléments seront intervertis pour l'adjectif "permanent" : poctaṅ. Attention à la paronymie avec l'adjectif verbal poctan = posté, placé.

poctaṅ elèktrig noosentyn = alimentation électrique permanente.

Personnage

Recert fidune ep æt sàg in = Il y a trop de personnage dans cette histoire.
Joch! Eg vedj àt nechdùs iyr fran... = Ouais ! J'vois d'ici l'personnage...

Personnel

Staṁben purnám = pronom personnel ;
Priven est le terme traduit lorsqu'on veut insister sur l'aspect privé, intime de la personne.
Setad ep or opna æt jerfùls? "Priven" cem ere skripa civ. = Pourquoi avez-vous ouvert cette enveloppe ? Y avait écrit "Personnel".
Or abfærit ùr priven adhábse: or kàn retrokòm nep ors ad vyabnev. = Emportez des effets personnels : il se peut que vous ne rentriez pas chez vous ce soir.
Dufèren concerne les autres acceptions.
Æt ùt dufèren pirvèltyn. = C'est une initiative personnelle.
Ea or naamen æc ùt parthenlokdax! Omnen quas da ste dor: ar dufèren obráċe! = Et vous appelez ça un polémiste ! Tout ce qu'il sait faire : (c'est) des attaques personnelles !
A fàlla tep la sadeve ùt sarslàgen ber æt dufèren dyratev: ùt adlàveltyn spylegdat • eljaṁdýserar! = Il a fallu qu'on se contente d'un coup franc pour cette faute personnelle : une décision d'arbitrage est indiscutable.
perodutul c'est l'ensemble des employés d'une entreprise (nom commun). Attention : les deux U ne se prononcent pas de manière identique : /ˈperoˌdytul/, le premier venant de , le dernier de tœl.

Pervers

Ar dólhane edfàk à spikulèntyn = Les effets pervers de la spéculation.
Quat lajdooldak<ref>Existe aussi en tant qu'adjectif : lajdoolen, de làjden = aimer, apprécier & dool = mal.</ref>, æt dĕ! = Quel pervers, ce type! <ref>Cem dor slisun per nexeve...</ref>

Pesage

Pezad, c'est l'action de peser ; pezpòct c'est l'endroit où est effectué cette action :

Or liydit ær hippose dyn àt pezpòctes. = Menez ces chevaux au pesage.

Peser

Un des plus anciens verbes aneuviens. Un à-postériori pur<ref>On fera bien attention à l'orthographe, pourtant : peze</ref>qui a pourtant dans sa famille de terrminaison, deux à-priori que sont pùze et pàteze. Verbe qui dispose de deux variantes de conjugaison, assez proches toutefois, pour les formes dérivant du passé : peza [ˈpezɐ] ou pĕza [ˈpœzʌ] (ne pas oublier le diacritique si on opte pour la deuxième prononciation). Le subjoncitf passé, lui, ne change quasiment pas : pezéa [pəˈzeɐ] ou [pəˈzeʌ].

Selon le sens qu'on veut bien lui attribuer (mesurer une masse, avoir un certain poids ou presser), on pourra l'utiliser différemment sans trop générer d'ambigüités :

Da pezun ùt pæns : il pèse une plume (il dispose une plume sur le plateau et lit le poids)
Da peze ùt pænev : il pèse une plume (il est aussi léger qu'une plume, ou peu s'en faut)
Æt pezun in med stomàkev : ça me pèse sur l'estomac (ça pèse dans mon estomac).
Æt mir peze sed lusémetev én : ça lui pèsera sur la conscience.
Ù tan rœṅg peze sed kàredev én : une telle peine lui pèse sur le cœur.

Petit

  • Qit est le sens propre (de petite taille), qyt est le sens figuré<ref>nechqýt est péjoratif (petit dans le sens de "mesquin").</ref>. On se gardera bien d'utiliser qit pour désigner le jeune âge : baab-, ifàn-, nexà(v)- sont là pour ça.
ùt qit dak = un homme de petite taille
ùt qit nexàvdak = un garçon (enfant) de petite taille
ùt nexàvdak = un petit garçon.
qyt dĕr = les petites gens.

Les noms communs respectifs sont qitet & qytet.

  • Nexàv sans suffixe est utilisé notamment pour de très jeunes animaux, de même que baab.
Àt hippok nilàk ed baabs = La jument allaite son petit.

Nexa- sert de préfixe à des animaux en particulier : nexàquil = aiglon. On n'utilisera nexàv ou nex pour des êtres humains que de manière familière. À déconseiller hors de ce contexte, sauf éventuellement dans la première partie d'un mot composé<ref name="Poucet"/>.

Nex, o kjas dev...
«Zhùnkad» tet æt iprtún nep ors.
— Petite, tu devrais...
— « Mademoiselle », si ça ne vous dérange pas.

Pétrole

Le pétrole (huile de pierre) vient de deux éléments :
Lupa.gif PETRVM = pierre (non repris)

OLEVM donne olj (huile)

Deux traductions pour "pétrolier" :

pytròlen: l'adjectif
pytroxhíp<ref>Ou pytroxhíp.</ref> : le navire.

Peu

  • Minus est utilisé devant un adjectif. Si l'adjectif n'a pas de forme particulière, minus signifie donc "peu" :
Per iyr, àr maar • minus pœṅl. = Par ici, la mer est peu profonde<ref>En cas de problèmes de traduction, on peut toujours s'en sortir avec "pas très" :
minus rènem = "peu grand" ou mieux "pas très grand". Ce qui permet une nuance entre minus rènem (vraiment pas grand) et nep remmert (grand mais pas démesurément)</ref>.

Si minus précède un comparatif, il signifie "moins"

Devant un superlatif, il signifie "le moins" ou "très peu", selon la présence, ou non, d'un article.
  • On utilisera en principe olyg avec des verbes d'action ou de déplacement, ou en compagnie de noms :
Olyg binoψake ep in æt partev à staden. = Il y a peu d'immeubles dans cette partie de la ville.

On remarquera que le nom accompagnant olyg n'est pas systématiquement au génitif, il ne l'est qu'en cas de partitif :

Ar inzhe olyg potàzhen. = Ils mangent peu de soupe. À comparer avec :
Ar inzhe olyg potàzhese = Ils mangent peu de soupes.

Par contre, dans ùt olyg, olyg est un nom qui appelera systématiquement le génitif.

Ùt olyg cukron ep? = Un peu de sucre ?
  • "Un peu plus" + adj se traduira par ùt olygev _er :
Ar • ùt olygev remmere = Ils sont un peu plus grands.

Sinon, on utilisera ùt olyger

Ùt olyger ræsten ep quan sàrkdaw. = Il y a un peu plus de reste qu'hier.

Par contre, pour "un peu moins" on préférera utiliser :
Nep alsy _er ou
Nep alsy muls(t)er devant un nom ou derrière un verbe d'action ou de déplacement :

Nep alsy multer dakene ep qua kadene = Il y a un peu moins d'hommes que de femmes (pas autant d'hommes...)
Ted hœnd inzha nep alsy mulser qua dvon sàrkdaw = Ton chien a mangé un peu moins qu'avant-hier. (pas autant mangé qu'...).
  • La déclinaison de ùt olyg dépend du sens ou de la tournure de la phrase :
E fàkta ùt olygs musíken. = J'ai fait un peu de musique.<ref name="mk">Dans le premier exemple, on a musíken, complément du nom olygs, lui même COD de fàkta ; dans le dernier exemple, on a e studna... quas? musix. Musix COD de studna. Kóm? ùt olygev. Olygev CCManière de studna.</ref>
E studna ùt olygev musíx. = J'ai étudié un peu la musique.<ref name="mk"/>
  • "Peu à peu" se traduit simplement olyg yn olyg.

"Peu ou prou" se traduit, selon le senspar

Od olyg od muls
Dam metàratev
Sypas.

Phare

Lugoos, dont la construction est la même que lighthouse (Englishflag.jpg), signifie la même chose ; on peut aussi avoir lugtoar, qui est un calque de l'uropi lucitòr.
Vilúxat est le phare qui se situe à bord d'un véhicule, de...
vihkùl
lug = lumière
sat = dispositif simple.
Le G de lug et le S de sat se sont condensés (avec dévoisement du premier) en X.

-phil-

L'aneuvien étant une langue explicite, l'affixe "phile", selon la manière dont il est appliqué, doit être traduit de manière différente, selon le sens qu'on veut lui donner et il serait très malséant, dans certains cas d'utiliser un mot pour un autre.

Amitié Drœget
Nippophilie Nippendrœget
Russophilie Rocidrœget
Intérêt pour, passion Làjet
Aquariophilie vidraqlàjet
Colombophilie Tovlàjet
Cyanophile<ref>Qui aime le bleu ; en fait : le cyan.</ref> cjaṅlàjet
Attirance
Attiré -e
Feretan
Hydrophile Aqfèran
Argyrophile Silafèran
Cyanophile<ref>Qui attire le bleu-coton</ref> Cjaṅfèran
Photophile Lugfèran
Maladie Gráṅget
Hémophilie hemgráṅget
Spasmophilie Spaṅtgráṅget

Certains mots peuvent être sujets à caution dans la mesure où ils ont vu, au cours des décennies, leur définition prendre un tout autre tour. Ainsi, zoophilie, qui a évoqué pendant des années la défense de la condition de vie des animaux (zodrœgdu, zodrœget) a été complètement détourné de cette noble cause pour rejoindre une attirance sexuelle dont le débat n'est pas le sujet dans cette encyclopédie. Pour désigner cette attirance sexuelle, le terme zodrœg- ne convient absolument pas et il est même très malvenu. Pour l'attirance elle-même, le terme est zoqúd, pour les personnes qui en sont sujettes, on dira zoqúdu<ref>Rappel : le dernier U (celui sans diacritique) est issu de et se prononce donc [dy].</ref>. De la même manière...

On ne dira pas… si on pense...
Nexadrœgdu Nexaqúdu
Zhulàjet Zhuqúd
Gerondrœget Geronqúd
Olfèret Olqúd

etc...

Voici la source.

Photographie

Fotorávet est le terme international utilisé pour décrire l'art de la photo, fotopiktùr n'est guère employé. Le mot aneuvien le plus couramment employé sera plutôt syrop.

Piailler

Le verbe pjeaj est surtout utilisé en parlant de cris suraigus poussés par des petits oiseaux. Pour les êtres humains, il évoque le fait de criailler de façon désagréable et/ou agaçante. Peut être amplifié en nechpjeaj.

—Kóm ep o dora ase stopun nechpjeajun?
—Kaam: ùt bùlet in àt kàψ æqdun.
— Comment as-tu fait pour les faire cesser de piailler ?
— facile : une balle dans la tête de chacun.

Pièce

Rœm, sal. Ces deux mots à-postériori évoquent un local fermé dans une maison ou un bâtiment. Toutefois, avec rœm, on évoquera plutôt une pièce d'appartement alors que sal aura une vocation plus publique ou professionnelle. Toutefois, cette règle n'est pas absolue.
Luk = Pièce comme faisant partie d'un assemblage, fonctionnel ou non. kaṅvlúk est une pièce de rechange.
Klynd est une pièce de monnaie ou de collection<ref>... qu'on ne confondra pas avec klind (client)</ref>. Une médaille se disant pektlynd (une pièce sur la poitrine).
Tràma est une pièce de téhâtre, qu'elle soit dramatique... ou comique.

Pied

Le pied d'un animal (être humain compris) se dit fœnt,
le pied d'une plante, d'un meuble ou un pied photographique se dit tĕs,
le pied d'une montagne, d'une falaise, d'une courbe (géom.) se dit rul.

Pierre

Stoon (Englishflag.jpg stone) évoque surtout la pierre brute, extraite de la montagne, voire la pierre utilisée comme une arme.
Lith (Ellasimaia.jpg λίθος) évoque la pierre travaillée, plus exactement polie (encore que la pierre taillée puisse se traduire ckrytan lith).

Piété

Particularité dans la traduction des dérivés francophones :

Le mont-de-piété se traduit par le mot édulcoré : kigeràdoosev (au garde-meuble). Sinon, baṅk oblekene (banque des objets).
impiété ne se traduit pas par elipòjon, mais le mot aneuvien est formé du préfixe anto- qui exprime là non une simple absence, mais une adversité. Par ailleurs le O du radical -poj- est noyé dans le préfixe et celui-ci est donc accentué : antópjet, antópjon.

Piétiner

Fukrín, formé de
fœnt = pied
krænd = sol
kin = bouger (le K sert deux fois)

est l'acception générale, au sens propre.

erkínes (également traduction de "piaffer") souligne la notion d'impatience ;
fukràzh, formé de
fœnt
ikràzh = écraser :
Or nep anírveste àr lefaṅtese; or cem mir dor fukràzh = N'énervez pas les éléphants ; vous allez vous faire piétiner.
elzhỳtes est utilisé au sens figuré (ne faire aucun progrès dans une entreprise) ; au sens propre (faire du surplace), on dira staròg, de
stàrat = peine, effort
prog = progresser, avancer.


Pie

Svyt, c'est l'adjectif : ù svyt boov, ù svyt xeliys = une vache pie, une voiture pie ; pris de svart = noir et wỳt = blanc ;
svytav, en un seul mot, c'est la pie (oiseau). Nep nor sytave ep svyte ave; haroṅde alsy = Il n'y a pas que les pies qui soient noir et blanc ; les hirondelles aussi.


Pieu

Skjotj pour enfoncer, xhàm pour... dormir.

Pile

Pile se dit xop
Une pile électrique se dit bàtri
Une pile (autre type d'empilement) se dit stàg.


Pin

Bispútendest formé de

BIS (Lupa.gif) = deux fois
spuf = épine
tænd = arbre.

En plus de bispúlev (pinède), trois dérivés :

kosbútend : pin maritime :
kost = côte
le B est ce qui reste de bis-
le Ú est ce qui reste de spuff
tænd ;
musbútend, de musœn = parasol ;
sylbútend, de sylev = forêt.

Pioche

L'empilement dans lequel on choisit une carte se dit kartul, l'outil de travail se dit... pjoch. Les verbes respectifs sont tules & pjoche.

Pique

Le terme général est l'à-postériori Spàd. Sert aussi bien pour désigner la lance que la carte : ♠. On peut également rencontrer spàdlok :

Kes parthenlokdak, da • stàrg: da ste geven ed spàdloxe = Comme polémiste, il est fort : il sait envoyer (donner) ses piques.

Pis

Doolert, dort sont les superlatifs de dool (mal), toutefois, dort peut être utilisé comme nom :

Àt dort æt tep eg dem rœṅta nep = Le pis, c'est que je ne m'en suis pas rendu compte.

Chex est du ressort de l'anatomie animale.

Piste

Jad, c'est celle de la danse ;
læsq, c'est celle de l'enquête (ou celle du chien) ;
tràk, c'est celle de l'enregistreur ;
pist, c'est une voie (y compris dans une station de sports d'hiver).

Pistolet

Karpòlgon, c'est l'arme à feu (gon) de poing (en aneuvien : de poche : pol) munie d'un chargeur (kàrgsat) ; les anciens pistolets se traduisant simplement polgon, également traduction de "flingue"<ref>Du moins, lorsqu'il s'agit d'une arme de poing.</ref>.
L'outil permettant à un dessinateur de tracer des courbes non circulaires se dit cunràfsat, de
cun = courbe
hràf = dessin
sat = dispositif simple.
Peṅzlànsat est le dispositif permettant de projeter de la peinture, de
Peṅtlăk = peinture
zlàn = lancer
sat.
Laṅsat est le dispositif (sat) paramédical permettant aux personnes alitées de pouvoir soulager leur vessie (laṅs = urine) sans être obligées de se déplacer<ref>Attention : ne pas confondre avec laṅzat (autre nom pour "loupe").</ref>.
Dans cette définition (6), on pourra dire zarodu.

On trouvera les verbes polgomat (également la traduction de "révolvériser") et peṅzlàn pour les définitions concernant l'arme à feu et le projecteur de peinture.

La peinture au pistolet se dit peṅzlànat (sans le S).

italien Pizza

Les termes pizza & pizzeria ne sont pas aneuvisés et sont par conséquent indéclinables<ref>Non aneuvisés, ils peuvent être prononcés soit à l'italienne /pit͡sɐ/, soit à l'aneuvienne /pid͡zɐ/.</ref>. Le pluriel de pizza est soit pizze, soit le mot reste invariable. Le mot pizzeria est toujours invariable.

Æt quàrat mus nep pizzeria = Ce quartier ne manque pas de pizzerias.

Toutefois, dans les cas où il est nécessaire de décliner, on préférera les mots aneuvisés :

Æt quàrat mus nep piżaklemene.
Er dhep komaṅde ni orv tern piżase: ùt margeric, ùt regen ea ùt quàt-gyreċe = Nous allons vous commander trois pizzas : une margherita, une royale et une 4 saisons.

On trouve aussi l'orthographe piżza, compromis entre le Ż unique, suffisant pour la phonologie aneuvienne et les ZZ de la graphie internationale, d'origine italienne. Le mot ainsi orthographié est déclinable et le pluriel prend la marque aneuvienne : ùr piżzar.



PA PL
Pe Pi


<references/>