Trait d'union

De Ideopedia

Le trait d'union est le plus petit des tirets. Il est utilisé notamment pour

  • La formation de mots composés : Englishflag.jpg my grand-fathers = mes grands-pères.
  • La césure d'un mot en fin de ligne, quand la place manque.
  • Certaines formes syntaxiques inversées, dit-on, ainsi que la tournure interrogative, dans la plupart des cas.
  • Dans les nombres, notamment pour différencier vingt deux septièmes (20 + 2/7) de vingt-deux septièmes (22/7).

Idéolangues

Avataneuf.gif Aneuvien

Le trait d'union n'est pas utilisé dans la tournure interrogative (rôle dévolu à ep), mais il a d'autres rôles spécifiques.

  • La déclinaison d'anthroponymes non aneuvisés : àt noψat Mermoz-en = La boussole de Mermoz
  • Pour éviter la répétition de radicaux ou d'affixes :
àr vaxèn- ea'r nexàvdur<ref>Le trait d'union se trouve toujours sur le radical du premier nom si l'élément à couper est un suffixe et sur le dernier si l'élément est un préfixe :
àr divdake ea'r -kade des dieux et les déesses.</ref>= Les adultes et les enfants.
Er mir klosne àr in- hoψev dekok ea'r usgèntese dek minuteve pos. = Nous fermerons les entrées à 18:00 et les sorties dix minutes après.

Elko.jpg Elko

Le trait d'union est appelé Khila /ki:la/ ("le clou"). Il s'agit en fait de la vingt-deuxième rune du Rundar : la rune Khila Khila.jpg. Il est aussi parfois transcrit h.

Le trait d'union peut être utilisé comme diacritique ou comme signe de ponctuation. En diacritique, il marque en général une distance et sa prononciation est rendue par un allongement de la voyelle voisine.

Le trait d'union a plusieurs utilisations en elko :

  • Placé après un K, le trait d'union forme la lettre K- ("Ka khila"), l'un des quatre Hagas. Cette lettre n'entre pas dans la construction des clés, mais dans celles des profixes et des proclés. Elle est parfois transcrite kh et, plus rarement, x.
  • Utilisé après une consonne (K exclusivement), le trait d'union (parfois substitué par un h) indique le distancif. Il marque la distance que prend ou que veut prendre le locuteur vis à vis de l'action décrite. ex : wedu (auxiliaire temporel du passé), K-edu ou khedu (auxiliaire du passé éloigné)
  • Utilisé après une voyelle, le trait d'union<ref>Le tiret a été choisi pour la transcription car il était à l'origine placé sur les voyelles pour ainsi devenir le macron.</ref> (parfois substitué par un h) indique le péjoratif. Il marque une distance que prend ou veut prendre le locuteur vis à vis de quelqu'un ou de quelque chose.ex : pelo ("maison"), pe-lo ou pehlo ("masure")
  • Entre deux mots, le trait d'union est utilisé pour un type particulier d'agglutination : l'agglutination détachée. Elle permet d'agglutiner des mots avec leurs affixes. ex : kazdoro ("boîte à bijoux" ou "boîte décorative"), mais kaza-loro ("boîte décorative") et kazo-loro ("boîte à bijoux")
  • Le tiret est aussi utilisé en début de phrase en équivalent aux puces.
  • Le tiret est utilisé en elko pour faire les apartés. Il est alors ici utilisé par paire.

Nilt avk.gif Kotava

Le trait d'union est utilisé, en plus de ses utilisations traditionnelles (sauf les noms composés : il n'y a que des noms agglutinés) pour lier la particule -co aux verbes conjugués au mode conditionnel.

Co-dimpir = Il reviendrait.

Références

<references/>