Solidago

De Ideopedia
  Solidago
 
Année de création 2014
Auteur Voekoevaka
Régulé par Voekoevaka
Nombre de locuteurs Un seul
Parlé en • France (monde réel)
• Veldaki (fiction)
Idéomonde associé Veldaki
Catégorie Langue expérimentale
Typologie Langue a priori
Alphabet Pas d'alphabet fixe
Lexique • 145 pierres
• 36 chiffres
• 12 figures
• 48 constructeurs
• 48 pierres angulaires
Version 1
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_VCVT

Le Solidago, langue aussi appelée Nemidu ou Veldakien du Ciel et de la Terre, est une langue très importante dans l'histoire et la culture de Veldaki, car un très grand nombre de langues proviennent de cette langue construite, et c'est aussi la langue parlée par le Peuple des Étoiles. Pourtant, il n'y a aucun alphabet ni aucune prononciation fixe associée à cette langue.


Historique

Origine des langues 

Durant les premières années de Vertuankya, chaque famille a développé sa propre langue, rendant la compréhension difficile, et le rapprochement des individus en grands peuples impossible. La seule langue assez répandue était le Mead Zat Mead Hann, parlée par le clan des Émehns d'Unol.

Le besoin d'une langue répandue pris de l'importance durant la vague sauvage, qui commença vers l'année 64, car les peuples devaient s'unir pour faire face. Les bases de ce langage furent imaginées par un Shiki (peuple d'Émehns à six doigts), référencé comme "Le Père de la Langue Universelle", durant un de ses voyages astraux. Il s'associa avec différents savants, et fondèrent ensemble les bases de la langue qui sera appelée plus tard le "Solidago" par la plupart des peuples.

La première version du Solidago était uniquement une langue orale, crée en 72, construite sur l'association de 144 unités de langage, répartie en 3 catégories. Chacun de ces éléments sémantiques n'avait pas de prononciation fixe, et c'est le locuteur qui, avant chaque discours, annonçait une série de quatre, ou douze lettres, afin de fixer une correspondance entre les lettres et la prononciation : on appelle cela la clé, car elle est quasiment indispensable à la compréhension d'un discours. Ce principe à été établi afin de séparer la prononciation des mots et leur sens, pour rendre la réflexion plus dynamiques, et de favoriser la concentration des locuteurs.

Le construction des bases écrites pour le Solidago a été entreprise par les Naturalistes. Les Naturalistes était un clan à l'origine sans langage, qui s'exprimaient uniquement avec des émotions brutes, et qui retranscrivaient ces émotions dans des images mystérieuses. ils s’approprient le Solidago, et adaptèrent leur art graphique pour ce langage. C'est aussi eux qui ajoutèrent une nouvelle lettre pour organiser la langue : le Silence.

Le Solidago avait pour but d'être un langage universel, mais ses locuteurs avaient vite compris que le fait d'avoir une langue complexe leur donnaient le pouvoir sur les autres clans. Ils utilisaient donc des changement de correspondances entre sens et prononciations, pour rendre la langue encore plus incompréhensible, afin de garder le pouvoir sur les autres, et s'accaparèrent les haut postes. Ils voyaient en les Naturalistes une menace à leur pouvoir, et donc ils dirigèrent la population contre eux, et les affublèrent du nom "Clan de l'Ombre".

La société était donc séparée en trois classes : les dirigeants, la population et le Clan de l'Ombre, qui subit la discrimination et de nombreuses exécutions publiques. Les Mead constituèrent une opposition grandissante aux dirigeants, et il commença une époque sanglante.

La conséquence fût un nouveau morcellement de la population. Au niveau de la langue, le Solidago pur disparut presque, et de nombreuses langues fondées sur un mélange entre le Solidago et le Mead Zat Mead Hann naquirent.

Origine du nom de la langue 

Après sa création, il n'y avait pas de nom pour la Langue Universelle. Le Solidago acquit son nom plus tard, nom qui était à l'origine celui d'un art, entre le jeu et la poésie. Le joueur de Solidago avait à sa disposition un sac dans lequel il y a des pierres représentant les différentes "lettres" de l'alphabet de la langue, il en piochait, et avec une familles de lettres aléatoires, il devait construites des petites histoires, poèmes proches des Haïkus.

Il y avait plusieurs versions de cet art, avec des règles différentes. Beaucoup des textes fondateurs de la culture de Veldaki ont été écrits en Solidago, le "Livre de la Création", le "Livre de l'Enfantement", le "Livre de la Vie", le "Livre des Morts" et le "Livre des Mondes" (le "Mémoire des Âmes et des Créatures", ouvrage le plus emblématique de culture Veldakienne, a été écrit ensuite).

Cet art donna son nom à la langue, et le mot "pierre" donna son nom aux éléments linguistique de la langue.

On retrouve aussi un peuple qui parle cette langue entre les territoires du Peuple du Ciel, et le territoire du Peuple de la Terre, ce qui lui doit une autre appellation : le Veldakien du Ciel et de la Terre (VCVT).

Alphabet & prononciation

Éléments de base 

Le système de base de la langue Solidago repose sur 145 éléments sémantiques, qui ne sont ni des lettres, ni des idéogrammes, car elles ne correspondent pas à des phonèmes ou des représentations écrites particulières. Ces éléments du langage sont nommées "pierres". Il y a une pierre appelée le Silence, qui permet de structurer les long textes, et les 144 autres pierres, que l'on représente couramment sur un tableau de 12x12 cases, réparties en trois groupes :

  • Les nombres et formes :

C'est le premier groupe de pierres de la langue, constituée de 12 chiffres (la base 12 est utilisée en Soladigo car les créateurs de la langue avaient six doigts par main) représentant les nombres positifs, douze chiffres représentant les nombres négatifs, dont l'un d'eux qui possède de nombreux autres sens : c'est la pierre "Vœ" (on appelle cela un invocateur). Il y a douze chiffres représentant les fractions, dont un invocateur "Kʒe" (les exemples sont écrits en alphabet phonétique international). Il y a enfin douze pierres représentant les formes, qui sont toutes des pierres d'invocation elles aussi.

  • Les constructeurs :

Le deuxième tiers du jeu de pierres du Solidago s'appelle l'ensemble des constructeurs. Les constructeurs sont les pierres qui permettent d'organiser les phrases en Solidago. On les retrouve souvent en groupe de quatre, et les mots viennent s’insérer entre les constructeurs.

  • Les pierres angulaires :

Finalement, le reste des pierres sont appelées les pierres angulaires, et celles-ci désignent des concepts très utilisés. Huit de ces pierres désignent des personnes et sont des invocateurs.

Prononciation 

Il n'y a pas de système d'écriture et de prononciation fixe dans le Solidago originel, mais on peut retrouver une prononciation assez répandue : on l'appelle la projection diagonale courante. C'est cette prononciation qui va être utilisée tout au long de l'article pour les exemples, qui seront notés en alphabet phonétique international.

La prononciation de la projection diagonale courante se fait dont avec 12 voyelles et 12 consonnes, ou chaque pierre se prononce comme une consonne suivie d'une voyelle. Les phonèmes utilisés sont "Kʒ", "Gʒ", "ʃʒ", "ʒ", "Tz", "Dz", "Sz", "Z", "Pv", "Bv", "Fv" et "V" pour les consonnes, et "ɔ̃", "u", "o", "œ", "ə", "a", "ɛ̃", "ɛ", "e", "y", "i", "n".

La prononciation des lettres "ʃʒ", "ʒ", "Sz", "Z", "Fv" et "V" se fait en augmentant l'intensité du phonème, et en dépassant légèrement sur la voyelle suivante. La lettre "n" est considérée une voyelle, qui ne prononce comme au début de "nez" (contrairement à "ɔ̃" qui se prononce comme au début de "mort",avec les lèvres fermées).

Écriture 

Il n'y a jamais eu de système d'écriture fixe pour le Solidago pur. Pour écrire un texte, il y a un très grande liberté pour le choix de la correspondance entre les graphèmes et les pierres (que l'on appelle projection), à condition que celui-ci soit explicité dans les alentours du texte, en écrivant les nombres de zéro à onze : ceci s'appelle la clé diagonale, indispensable pour comprendre le système d'écriture d'un texte. Mais il est possible aussi d'utiliser des systèmes d'écriture sans lien avec la prononciation.

En général, sur un texte Solidago, on trouve plusieurs lignes numérotées (la première ligne étant souvent marquée d'un œil et la dernière de branches centrifuges. Un espace sépare la numérotation des lignes, et les lignes elle-mêmes. La représentation des pierres est souvent réalisée dans un style pour imiter la nature (bouts de nuages, de branches ou de feuilles), et mêlée à un dessin, qui est lui-même encadré. On trouve sur les côtés, ou dans le cadre deux lignes supplémentaires, l'une étant le titre, et l'autre la clé diagonale.

Morphologie

La langue Solidago possède une structure particulière, qui peut être rapprochée de la notation des fonctions mathématiques.

Les acteurs primordiaux 

Chaque structure sémantique formée en Solidago s'appelle un acteur. Les structures les plus élémentaires après les pierres s'appellent les acteurs primordiaux. Ils sont constitués d'une première pierre que l'on appelle la flèche, et d'une succession d'autres pierres, issues des nombres, des formes ou des pierres angulaires.

Lorsque le locuteur énonce un acteur primordial, on appelle cette action l'"invocation", car, dans la philosophie veldakienne, les acteurs sont des entités que le locuteur et le destinataire voient entrer dans leur espace cognitif, que l'on nomme "théâtre mental" (ceci explique le nom acteur).

La première pierre d'un acteur primordial, la flèche, permet de préciser quel est le type d'invocation qui amène un acteur. Par exemple, la pierre "Vœ", utilisée en tant que flèche, invoque un acteur de manière neutre (elle signifie tout simplement "il y a"), alors que la pierre "Pvo" permet d'invoquer le contraire d'un acteur : c'est l'invocation inversée, ou complémentaire. La pierre "Pvo" en tant que flèche permet aussi d'importer un mot d'une autre langue, quand on le représente après, en suivant la prononciation de ce mot dans la projection courante. Utiliser une personne en tant que flèche (comme "Sza", signifiant "je"), permet d'invoquer un acteur relativement à quelqu'un. Exemple : VœDzə signifie "une tête", "il y a une tête", mais si on utilise la personne "je", on a SzaDzə, qui signifie "J'ai une tête", "ma tête" ou bien "je suis une tête". Le contexte permet de départager entre ces traductions.

Les constructeurs 

Pour pouvoir créer des acteurs avec plus de sens, il faut établir des liens entre les acteurs primordiaux, et ceci est réalisé par les constructeurs, qui sont un type particulier de pierres. Les constructeurs vont généralement par 4, et on insère les acteurs entre les constructeurs, formant ainsi un acteur composite. Exemple : le constructeur d'équivalence : Il est représenté par les pierres "Kʒi", "Gʒn", "ʃʒɔ̃", "ʒu", et permet de faire l'équivalence entre deux acteurs, avec ou non une condition. L'emploi est très simple : on place le premier acteur précédé de "Kʒi" (ou "Gʒn"), puis le second acteur précédé de "Gʒn" (ou "Kʒi" si vous avez utilisé "Gʒn" pour le premier acteur). On termine l'enchaînement par "jw" et le tour est joué : on a alors une phrase qui signifie que le premier acteur est le second acteur (ou l'inverse, l'équivalence est parfaitement symétrique). On peut optionnellement placer un troisième acteur précédé par "ʃʒɔ̃" (la par contre, c'est "ʃʒɔ̃", on peut pas changer) avant "ʒu", acteur qui définit la condition pour que l'on ait l'équivalence entre les deux premiers. KʒiSzaʃʒadzɛ̃ GʒnVœkʒɛ̃dzɛʒu → "Je mange un fruit" SzaʃʒaDzɛ̃ → "Je mange" ou "Je suis l'acte de manger" ou "Je suis de la nourriture" ou "Ce que je mange" (voir le paragraphe es flèches) VœKʒɛ̃Dzɛ → "Fruit" On fait l'équivalence, et le sens le moins absurde de l'équivalence est "un fruit" est "ce que je mange". Pour la condition, voici son utilisation ("VœPvɛ" = "Rêve") : KʒiSzaʃʒaDzɛ̃ GʒnVœkʒɛ̃dzɛ ʃʒɔ̃Vœpvɛʒu → "Je mange une pomme si il y a un rêve", ou plus explicitement "je mange une pomme dans un rêve". Il est aussi possible de mettre une équivalence dans une autre, voici deux exemples ("Vœʃʒœ" = "Enfant", "VœFvu" = "Bonheur") : Kʒi' SzaFvu Gʒn' KʒiSzaʃʒaDzɛ̃ GʒnVœkʒɛ̃dzɛʒu ʃʒɔ̃Szaʃʒœ ʒu' → "Quand j'étais enfant, j'adorais manger des fruits" Kʒi' ZyVœ Gʒn' SzaFvu ʃʒɔ̃' KʒiSzaʃʒaDzɛ̃ GʒnVœkʒɛ̃dzɛʒu ʒu' → "Je serais heureux d'être avec toi si je mange un fruit" (forme un peu bancale), ou "Quand je mange un fruit, ta présence est un bonheur" Remarque : l'accentuation, notée avec les "'", se fait sur les constructeurs.

Il est aussi possible de changer la direction d'un acteur composite avec une flèche, on appelle cela le forçage. On peut aussi insérer deux acteurs entre deux pierres d'un constructeur, on appelle ça la juxtaposition.

Styles de langage 

Le fait de pouvoir utiliser la symbolique des nombres (voir paragraphe : symbolique des nombres) pour créer des acteurs complexes, ou les constructeurs pour créer des associations de sens permet d'utiliser la langue dans plusieurs styles, parfois mélangés :

  • Le "VœDznKʒa" : Ce style se fonde principalement sur l’évocation de concepts et d'idées très vagues, grâce aux acteurs qui sont très imagés et archétypiques, liés entre eux par des nombreux niveaux de constructeurs très coercitifs.
  • Le "VœʒyKʒa" : Ce style se base sur la juxtaposition d'acteurs souvent précis, avec un fort niveau de symbolique des nombres. Il est très descriptif.

Lexicologie

Compter

Nombres positifs 

En solidago, on compte en base 12. Les nombres 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 se disent "VœVo", "VœKʒœ", "VœGʒə", "Vœʃʒa", "Vœʒɛ̃", "VœTzɛ", "VœDze", "VœSzy", "VœZi", "VœPvn", "VœBvɔ̃" et "VœFvu".

Un nombre s'invoque toujours de manière neutre. Pour invoquer des nombres plus grand, on utilise la numération de position, en commençant par le chiffre le plus petit. Cette règle fait partie de la philosophie veldakienne. En effet, dans notre monde, nous avons l'habitude de nommer les nombres en commençant par le chiffre qui a la plus grande valeur, privilégiant la taille du nombre. Les Veldakiens préfèrent privilégier les propriétés du nombre (sa divisibilité par 2 et par 3), en commençant par le chiffre des unités.

Exemples : VœVoGʒə → 24, VœVoVoKʒœ → 144, VœKʒœGʒəKʒœ → 169...

Nombres négatifs 

Pour pouvoir désigner les nombres négatifs, il y a plusieurs manières :

  • Pour les petits nombres négatifs, il y a des pierres pour : -1, -2, -3, -4, -5, -6, -7, -8, -9, -10 et -11 se disent "VœKʒə", "VœGʒa", "Vœʃʒɛ̃", "Vœʒɛ", "VœTze", "VœDzy", "VœSzi", "VœZn", "VœPvɔ̃", "VœBvu" et "VœFvo".
  • Pour les plus grands nombres négatifs, on peux aussi utiliser la numération de positions, avec les pierres précédente, et en remplaçant le zéro par "Vœ" (c'est la deuxième utilité de la pierre "Vœ").

Exemples : VœZnKʒə → -20, VœVœDze → -72...

  • On peut se contenter de changer uniquement le premier ou le dernier chiffre pour en faire un nombre négatif.

Exemples : VœZnKʒœ → -20, VœZiKʒə → -20 aussi...

  • La dernière méthode, celle utilisée par les compteur (plus efficace pour calculer, mais moins efficace pour se représenter mentalement les nombres) : on utilise les chiffres représentant les nombres nuls et positifs, et le chiffre "-1" uniquement. On applique la numération de position et il y a une manière unique d'écrire chaque nombre dans cette base. À ce moment là, c'est uniquement à l'écoute de la dernière pierre que l'on sait si le nombre est négatif.

Exemples : VœVoTzɛKʒə → -84...

Nombres rationels 

Enfin, pour en arriver aux nombres rationnels, il y a aussi plusieurs méthodes :

  • Pour les inverses des petits nombres, il y a des pierres pour : 1/2, 1/3, 1/4, 1/5, 1/6, 1/7, 1/8, 1/9, 1/10 et 1/11 se disent "VœGʒɛ̃", "Vœʃʒɛ", "Vœʒe", "VœTzy", "VœDzi", "VœSzn", "VœZɔ̃", "VœPvu", "VœBvo" et "VœFvœ".
  • Tout comme les nombres négatifs, utiliser ces nouvelles pierres, sur la totalité du nombre, sur la première pierre ou sur la dernière pierre permet d'inverser un nombre. On utilise les pierres "Va" à la place de "Vo" et "Kʒa" à la place de "Kʒœ".

Exemples : VœKʒaBvo → 1/121, mais aussi VœKʒœBvo → 1/121 et VœKʒaBvɔ̃ → 1/121...

  • Lorsqu'il y a un numérateur et un dénominateur, on juxtapose les deux, en faisant en sorte que l'on puisse reconnaître les deux nombres (donc généralement en plaçant la pierre caractéristique du dénominateur à côté du numérateur).

Exemples : VœʃʒɛGʒə → 2/3, VœʃʒaKʒœTzyʃʒa → 15/41, VœTzeVaKʒa → -5/12...

L'infini se dit "VœVa".

Pierres angulaires, et vocabulaire de base

Voici les acteurs basiques les plus utilisés, invoqués de manière neutre :

Élements 
  • Air = "VœKʒn",
  • Vide = "VœKʒɔ̃",
  • Eau = "VœKʒu",
  • Feu = "VœKʒo",
  • Foudre = "VœGʒɔ̃",
  • Pierre = "VœGʒu",
  • Verre = "VœGʒo",
  • Metal = "VœGʒœ".
Moments de la vie 
  • Avant la naissance = "Vœʃʒo",
  • Enfance/Enfant = "Vœʃʒœ",
  • Adulte = "Vœʃʒə",
  • Vieillesse = "VœTzœ",
  • Mort = "Vœtə"
Vocabulaire végétal 
  • Graine = "Vœʒo",
  • Racine = "Vœʒœ",
  • Branche = "Vœʒə",
  • Feuille = "Vœʒa"
Parties du corps 
  • Tête = "VœDzə",
  • Main/Pied/Patte = "VœDza",
  • Ventre/Abdomen = "VœDzɛ̃"
Personnes 
  • Je = "VœSza",
  • Il = "VœSze",
  • Il (lorsqu'il s'agit d'un objet personnifié ou d'une personne inconnue) = "VœSzɛ",
  • N'importe qui = "VœZɛ̃"
  • Tu = "VœZy" (acteur qui veut dire bonjour aussi),
  • Tu (pour une personne inconnue ou un objet personnifié) = "VœZe",
  • Personne = "VœZɛ"
Sentiments 
  • Peur = "VœVn",
  • Bonheur = "VœFvu",
  • Colère = "VœFvn",
  • Tristesse = "VœVi"
Formes 
  • Droite = "Vœʃʒe",
  • Cercle = "VœGʒɛ",
  • Croix/Intersection = "Vœʒy"

Autres mots :

  • Ancêtre = "Vœʃʒu",
  • Tout = "VœZu",

Lexicogenèse et symbolique des nombres

Pour créer de nouveaux acteurs primordiaux, il faut utiliser la symbolique des nombres : en effet, les nombres sont porteur de sens dans le Solidago. Il y a des règles et principes dans la symbolique des nombres : la somme de deux nombres symbolise le choix des concepts des deux nombres, et le produit de deux nombres symbolise la réunion des concepts des deux nombres. Un nombre négatifs symbolise l'abstraction de ce que symbolise son oppose (pour parler en termes de pensées, de discours rapporté), et l'inverse d'un nombre représente la négation de son concept.

En partant de 1 et en appliquant ces règles, et à chaque fois en essayant de rendre le sens indépendant des sens précédents, on obtient les significations suivantes :

  • 1 : Unité, complétude...
  • 2 : Amour, réciprocité...
  • 3 : Sur, entrer, nouveau...
  • 4 : Équilibre, robustesse...
  • 5 : Sous, sortir...
  • 6 : Entourer, finir...
  • 7 : Incongru, inutile...
  • 8 : Choix, croisement, indécision...
  • 9 : Indépendance, profusion...
  • 10 : Caché, discret...
  • 11 : Final, passé...

Ces significations des nombres viennent qualifier une pierre angulaire, située juste après. Il est possible de faire un acteur avec une flèche suivie de deux couples nombres/pierre angulaire, permettant de créer des acteurs au sens précis.

Dans certaines versions du langage Solidago, on retrouve une autre manière d’interpréter la symbolique des nombres, cette fois ci, en utilisant la succession des chiffres dans l'écriture duodécimale de celui-ci, et en attribuant la symbolique des petits nombres, dans l'ordre auquel ils apparaissent.

Quelques autres flèches

  • "Kʒa" = flèche du langage rapporté, de la parole.
  • "Szɔ̃" = aucun.
  • "Zu" = tout, tous.
  • "Pvu" = importation d'un mot d'un autre langage, ou inversion de l'acteur primordial désigné.
  • "ʃʒe" = démonstratif, expression du but ou de la direction.

Constructeurs

Les constructeurs sont les pierres qui permettent d'établir la structure de la langue. Il se regroupent souvent par quatre, et ils entourent les acteurs sur lesquels ils agissent, de cette manière : [constructeur 1][acteur][constructeur 2][acteur][constructeur 3][acteur][constructeur 4]. Les constructeurs peuvent être mis dans n'importe quel ordre, sauf le constructeur final qui se retrouve toujours à la fin de la structure.

Constructeur d'équivalence

Il s'agit du constructeur le plus utilisé. Il est de la forme :

Kʒi[acteur 1]Gʒn[acteur 2]ʃʒɔ̃[condition]ʒu

La condition est optionnelle, c'est pourquoi elle est notée en italique. Cette structure linguistique permet d'établir l'équivalence entre l'acteur 1 et l'acteur 2, si l'acteur de la condition énonce quelque chose de vrai. Il y a des exemples d'utilisation de ce constructeur dans la partie Morphologie. La pierre de fin est "ʒu".

Constructeur de répétition

Le constructeur de répétition est une structure qui permet d'exprimer la durée et la redondance d'une action. Il est de la forme :

Tzn[action]Dzɔ̃[origine]Szu[délimiteur]Zo.

L'action est l'acteur représentant l'action qui se répète, l'origine est l'acteur qui représente ce qui à provoqué le début de la boucle. Le délimiteur à plusieurs formes : si l'action qui se répète est dénombrable, il est possible de mettre un nombre à la place du délimiteur symbolisant le nombre de répétitions. Sinon, on peut mettre en guise de délimiteur l'action qui provoque la fin de la répétition.

Les répétitions est une forme de récit très utilisé dans les textes en Solidago. Voici quelques exemples de répétitions ("Vœkʒɛ̃" signifie "aller vers", et sans rien après, il peut signifier "attendre") :

TznSzakʒɛ̃Zo → "J'attends" (la répétition indiquant que c'est une action en boucle)

TznSzakʒɛ̃SzuVœzyZo → "Je t'attends"

TznVœʃʒaʒədzaSzuVœʃʒaZo ZyʃʒaZy → "Frappe trois fois avant d'entrer"

Vœ ʃʒa ʒə dza signifie "il y a - 3 - branche - main", 3 revêtit ce qu'il symbolise, c'est à dire sur, et la branche représente le bois de la porte. La dernière partie utilise aussi un autre symbole du nombre 3, qui est "entrer" cette fois ci, appliqué à Zy, et avec Zy en tant que flèche, pour dire "tu entres ta personne". Du coup, dans cette formulation, il y a deux acteurs distincts qui sont juxtaposés. On interprète le déroulement de l'action dans l'ordre des acteurs pour ce cas-ci.

Constructeur de croisement

Voici le constructeur de croisement, une structure qui permet d'établir une relation entre deux acteurs, de manière active ou passive (les deux sont équivalents en Solidago). Il se construit comme tel :

Kʒɛ[acteur 1]Gʒe[acteur 2]ʃʒy[lien]ʒi

On permet ainsi l'expression d'une relation entre l'acteur 1 et l'acteur 2, relation qui est paramétrée par l'acteur de lien. Il y a des cas très utilisés pour l'acteur de lien, en mettant un archétype-nombre.

  • Par exemple, avec "VœKʒœ" pour acteur de lien, le croisement exprime une coexistence des deux premiers acteurs, souvent menant à un choix.
  • En utilisant "VœGʒə", on exprime ainsi la réalisation des deux acteurs, comme avec le mot "et". Le croisement est donc symétrique. En mettant deux acteurs identiques, on exprime ainsi une forme de pluriel, dit "pluriel symétrique".
  • Avec "Vœʃʒa", on exprime une relation de cause à conséquence : le premier acteur est la cause du second. On constate alors que le croisement n'est plus symétrique, et qu'il représente, dans notre point de vue, une relation active, c'est à dire qui change l'identité des acteurs.

Dans le cas général, quand on cherche exprimer une relation entre deux acteurs, et que cette relation peut être symbolisée par un acteur, on utilise un croisement.

KʒɛYdœn Gʒeʃʒidzu ʃʒyVœgʒəzɛ̃ʒi → "Lone et Sidu sont amoureux"

Constructeur de réunion

Le constructeur de réunion permet de faire la même chose que le constructeur de croisement, mais au lieu de faire le lien entre deux acteurs, il permet d'appliquer ce lien à toutes les composantes d'un acteur (par exemple, si l'acteur est au pluriel). Sa structure est l'une des plus particulières en Solidago : Kʒe[une construction contenant la pierre Gʒy]ʃʒi[acteur]ʒn.

L'acteur peut être n'importe lequel, c'est celui auquel on veut appliquer la réunion. Pour que le constructeur de réunion ait une utilité, il est important que cet acteur désigne plusieurs objets.

Cet acteur sera alors représenté par la pierre "Gʒy" dans le premier constructeur. Alors la signification de la construction totale sera la coexistence de toutes les composantes de ledit acteur.

Par exemple, "KʒeVœgʒy ʃʒiVœbvœdzaʒn" signifie "toutes les mains", en illustrant directement la coexistence des mains, au pluriel "Vœbvœdza" (mettre la pierre "Bvœ" après la flèche est une manière d'exprimer le pluriel).

Mais le constructeur de croisement permet l'expression d'autres types de liens que la coexistence. Dans le constructeur de réunion, ceci est possible grâce au constructeur qui entoure "Gʒy", et est généralement effectué avec un constructeur de répétition en utilisation inverse.

Par exemple, "Kʒe Tzn KʒɛVœgʒyʃʒyVœzivœʒi Dzɔ̃ VœGʒy Szu Vœkʒə Zo ʃʒi Zudza ʒn" signifie "tous les gens heureux sont amoureux". D'abord, "KʒɛGʒyʃʒyVœgʒəzɛ̃ʒi" est un constructeur de croisement appliqué à la pierre spéciale "Gʒy" avec le lien "Vœzivœ" signifiant "se tenir". Ensuite, cette construction est placée dans un constructeur de répétition en utilisation inverse : l'origine utilisée est encore la pierre "Gʒy" et le délimiteur est "Vœkʒə" signifiant "-1". Cela permet d'inverser le lien d'amour entre les composantes de l'acteur "Zudza" à la fin du constructeur de réunion, signifiant "toutes les mains" (mais d'une autre manière que celle de l'exemple précédant). Mais pourquoi cette inversion ?

La réponse est dans le constructeur de réunion lui-même : celui-ci n'établit seulement un lien de coexistence. Pour transformer cette coexistence en un autre lien, "se tiennent", il faut que le lien soit renversé. Ainsi, la coexistence des "mains" qui font l'action de se tenir est alors transformé en l'action des mains qui se tiennent, mais vues à l'inverse. Cette dernière inversion est alors généralement omise, même si elle peut être résorbée par un autre constructeur de répétition en utilisation inverse appliqué aux mains.

Constructeur de constitution

Constructeur de neutralité

Constructeur de substitution

Constructeur de récupération

Constructeurs de position

Constructeur d'assomption

Échantillon

Exemple de texte

Idéomonde associé : Veldaki

Liens

Notes

<references/>