Sammito

De Ideopedia
Révision de 12 juillet 2013 à 11:27 par Anoev (discussion | contributions) (Ajout de lien interne)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)

Le Sammito regroupe les 22 règles fondamentales de la grammaire de l'elko. C'est l’équivalent du Fundamento en Espéranto. Il s’agit d’une sorte de règlement visant à offrir rapidement les outils nécessaires pour apprendre l'elko. De plus le Sammito permet de préserver la langue des modifications trop conséquentes. Ainsi, si l’une des règles du Sammito n'était pas respectée, on ne pourrait alors plus parler d’Elko mais d’une langue qui lui serait dérivée.


Les règles du Sammito

Le Sammito se compose de 22 règles fondamentales développant chacune un aspect essentiel de la grammaire. Il fait partie avec la liste des clés des deux seuls éléments nécessaire pour apprendre l'Elko. La maîtrise du Sammito permet d'atteindre le niveau 2 sur les quatre niveaux d'apprentissage de l'Elko.


Règle n°1 : L’ALPHABET

L’alphabet de l’Elko ne compte que 22 lettres, 14 consonnes (b d f g h k l m n p r s t z), 5 voyelles (a e i o u), 2 glides (j w) et une diphtongue (ė). Cette dernière peut facilement être notée par un digramme (ei).

a b d e ė f g h i j k l m n o p r s t u w z

L'alphabet latin est plutôt une transcription, destinée à faciliter l'édition de textes elko avec un clavier courant. L'elko s'écrivant de préférence au moyen du futhark.

Règle n°2 : LA PRONONCIATION

La prononciation elkanne ne pose pas de problème car la plupart des lettres ont la même prononciation qu’en français. Sauf :

:le « e » qui se prononce [ɛ] comme dans sel
le « h » qui s’expire légèrement comme en anglais hello
le « j » qui se prononce [j] comme dans yaourt
le « u » qui se prononce [u] comme dans hibou
le « ė » qui se prononce [ɛj] comme dans sommeil


Règle n°3 : L’ACCENT TONIQUE

Il n’existe pas vraiment en Elko, on se contente de prononcer distinctement toutes les consonnes d’un mot. Chaque consonne se prononce séparément de sa voisine.

kalla [kal-la] il a fait beau kala [kala] beau, belle


Règle n°4 : LES CHIFFRES ET LES NOMBRES

Les chiffres de l’elko sont : nunta (0), narta (1), nutta (2), asta (3), elta (4), akta (5), matta (6), sasta (7), alta (8), tamta (9).Les nombres se font par juxtaposition des chiffres, en elko on épelle les nombres puis on ajoute la particule « -ta » signifiant nombre (une seule particule par nombre).

narnutnunta cent-vingt


Règle n°5 : LE GENRE

En Elko il existe trois genres se marquant au moyen de préfixes facultatifs : le neutre « o- », le féminin « a- » et le masculin « e- »<ref>ce dernier est très souvent éludé et peut servir éventuellement pour l'épicène :

go = il/elle (neutre, utilisé pour les objets, abstractions etc)
ogo = il ou elle (épicène, utilisable pour les animaux, humains y compris)
ago = elle
ego = il (♂)</ref>.

Ces deux derniers ne sont utilisés que pour distinguer les êtres sexués.

(o)mano: être humain
amano: femme
emano: homme (♂)
(o)kireko, akireko, ekireko = girafe.
(o)peneko : cochon
apeneko : truie
epeneko : verrat.

Règle n°6 : LE NOMBRE

En Elko il existe trois nombres se marquant au moyen de préfixes facultatifs : le singulier « u- », le pluriel « i- » et le duel « y- ». Ces préfixes ne s’appliquent que sur les noms.

mano: être humain
imano: êtres humains


Règle n°7 : LES ADJECTIFS

Les adjectifs se marquent au moyen du suffixe « -a ». Ils sont invariables

mano: être humain
mana: humain, e, s


Règle n°8 : LES ADVERBES

Les adverbes se marquent au moyen du suffixe « -e ».

mano: être humain
mane: humainement


Règle n°9 : LES VERBES

Les verbes se marquent au moyen du suffixe « -i ». Ils sont invariables, ils ne se conjuguent pas.

mano: être humain
mani: humaniser


Règle n°10 : LES NOMS COMMUNS

Les noms communs se marquent au moyen du suffixe « -o »

TEW (ville) → tewo: ville


Règle n°11 : LES PRONOMS

Les pronoms se marquent également au moyen du suffixe « -o ». En Elko il existe quatre personnes : ro (première personne), lo (deuxième personne), go (troisième personne) et ko (démonstratif et indéfini). Pour former les pronoms il suffit de choisir le genre et le nombre adéquat.

ero je ago elle iro nous oigo ils


Règle n°12 : LES NOMS PROPRES

Les noms propres se transcrivent phonétiquement et utilisent un auxiliaire les définissant.

Tuluz tewo Toulouse


Règle n°13 : LE LIGATIF

Le ligatif permet d’éviter la juxtaposition de deux mots de même nature (deux verbes, deux noms,…). Il se marque au moyen du suffixe « -u » placé sur le premier des deux mots.

rosu wami vouloir manger


Règle n°14 : LA CONJUGAISON

Elle n’existe pas en Elko. On utilise à la place des auxiliaires temporels, il en existe quatre : le passé (wedu), le présent (wodu) le futur (wudu) et le conditionnel (wadu).

ego wami il mange ego wedu wami il mangeait


Règle n°15 : LES PARTICIPES

Il existe deux participes en Elko, se marquant au moyen d’un suffixe : le participe passé « -a » et le participe présent « -ia » wama mangé wamia mangeant


Règle n°16 : LES PREPOSITIONS

Les prépositions se marquent, comme les adverbes, en Elko au moyen du suffixe « -e ».

WUT (extérieur) wute dehors, hors de, …


Règle n°17 : LES CONJONCTIONS

Les conjonctions prennent le suffixe « -o ».

nuto lien, conjonction, coordination,… nuto et


Règle n°18 : LA NEGATION

La négation se marque au moyen de la particule « ne »

Ero ne wami: je ne mange pas


Règle n°19 : L’ARTICLE

Il n’existe pas d’article en Elko, ni défini, ni indéfini. Cependant on utilise parfois la particule "o" pour traduire l'article défini (le, la, l', les) mais uniquement dans les cas d'ambiguïtés.

tano arbre, un arbre, l’arbre


Règle n°20 : LES CLES

L’Elko fonctionne à l’aide de petites racines de trois lettres que l’on appelle « clés ». Il en existe plus de 700. Elles sont toujours présentées en majuscules mais utilisées en minuscules. Le sens de chacune d’entre elles est indiqué entre parenthèses et le champ sémantique en italique.

TAN (arbre) arbre, arbuste, bois, arborescence,…


Règle n°21 : L’AGGLUTINATION

Les mots se forment par agglutination des clés et des affixes. Un mot compte au minimum une clé et un affixe. KAN (feu) + DUL (bâton) = kandulo torche


Règle n°22 : LA SYNTAXE

La syntaxe elkanne est rigide et compte quatre éléments : le sujet (S) le verbe (V), le complément (Co) et le circonstant (Ci), ce dernier informe sur le lieu et le temps de l’action.

Le chien (S) mange (V) un os (O) dans le jardin (Ci)


LIENS INTERNES

  • Le Zammito : Il s'agit des 22 règles complémentaires de la grammaire de l'Elko. Elles sont facultatives mais permettent d'exprimer bien des nuances.

<references/>