Sambahsa-mundialect

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Prononciation

V = voyelle C = consonne

Le "e" inaccentué en fin de mot ne se prononce pas (mais peut modifier la prononciation de voyelles ou consonnes antérieures) sauf euphonie. De même lorsqu'en fin de mot, il est suivi des consonnes "t" ou "s" (sauf euphonie). En fin de mot, dans le groupe "queC", se prononce comme un "schwa" ou "@". De même lorsqu'il est inaccentué. Accentué ou dans la première syllabe du mot, se prononce "é" suivi d'une seule consonne, "è" de plusieurs ("h" ne compte pas). En début de mot, est toujours "é" ou "è".


u se prononce comme "ou" français. Suivi d'un "e": "ue" = u long français. "u" dans le groupe qu- suivi de "e", "i" ou "y" ne se prononce pas.

uCe se prononce comme un u court français.


ae et oe se prononcent "ay" et "oy". eau se prononce "ô".


ie se prononce "yé" sauf seul en fin de mot où c'est un i long accentué.


c devant a,u,o et C se prononce "k" mais "ts" devant e,i,y. "sc" devant e,i,y se prononce "ss".


ch devant V ou rien se prononce "tch" français. Se prononce "k" devant C.


g devant a,o,u,C ou rien se prononce "g" dur, comme en allemand, mais devient "dj" français e,i,y.




j se prononce comme en français ou en roumain.


k est toujours "k" sauf "kh" qui est un son guttural comme le "jota" espagnol ou le "ach-laut" allemand.


gn se prononce comme en français ou en italien "ny-"


ph se prononce comme "f".


dans qu, le "u" ne se prononce pas s'il est suivi de e,i ou y.


s se prononce "z" entre deux voyelles. "ss" se prononce toujours "s".


sch se prononce comme en allemand, et "sh" comme un "ich-laut" allemand.


th se prononce comme "z" en espagnol ou dans le mot anglais "thin", sauf suivi ou précédé de "s", où il se dit comme "t".


au se prononce comme une seule diphtongue "ao". eu se prononce comme en français, et ou comme un "ou" long français. ui se prononce comme "wi". ai se prononce comme en français ou comme "ä" allemand.


w se prononce comme en anglais. Entre deux consonnes, se prononce comme un "ou" très court, jamais accentué.


y avant ou après V se prononce comme un "i" semi-voyelle. Entre deux consonnes, se prononce comme "ü" allemand, sauf "-ys" en fin de mot inaccentué qui se prononce "is", comme "-y" en fin de mot qui devient comme "-i".


z se prononce "dz".


Accentuation

[s] ) le sont toujours, ainsi que a,o,u suivis d'une consonne (sauf "s") et e,i,y suivis d'un "h" ou des deux mêmes consonnes (-ck compte pour deux mêmes consonnes).




Note: Dans la langue parlée, le "t" figurant après la dernière voyelle du mot n'est souvent pas prononcé si d'autres consonnes sont présentes.

Ces règles ne s'appliquent pas nécessairement pour les noms propres.


Pluriel

Le pluriel est marqué normalement par un "s" final. En cas d'incompatibilité phonétique, on utilisera "a" pour les choses et "i" pour les êtres animés (d'autres terminaisons existent dans le cas des terminaisons facultatives de la "vocalisation euphonique"). Pour les choses, "um" et "ium" deviennent ainsi "a" et "ia". Les finales inaccentuées "-es" et "-os" deviennent selon les cas "-sa" ou "-si". Pas de changement pour les autres finales inaccentuées incompatibles phonétiquement avec un "s" final.

Règle optionnelle: Pour les noms d'espèce (familles, animaux, groupes d'habitants) se terminant en chuitante ou en sifflante, pas de changement au pluriel.


Déclinaison

On peut dire également dans ce cas: Est id dom om Paul ed Peter.

Les pronoms personnels des 1° et 2° personnes sont les suivants (nominatif, accusatif, datif, adjectif possessif): 1°S: Ego (forme atone: io), me, mi, mien

2°S: tu, te, tib, tien

1°P: wey, nos, nos, nies (noster)

2°P: yu, vos, vos, vies (voster)

Au nominatif, les pronoms ne sont employés avec les verbes conjugués que s'ils sont nécessaires: insistance, nécessité d'empêcher une confusion avec une autre forme conjuguée. Ils peuvent apparaître aussi après le verbe dans les phrases interrogatives:

Ghehdo io stambhes to ? = "Suis-je capable d'empêcher ça ?" Mais on peut tout aussi simplement utiliser l'adverbe interrogatif kwe: Kwe ghehdo stambhes to ? L'inversion se produit de préférence après le verbe conjugué: Siem io ghehde stambhes to ? = "Serai-je capable d'empêcher ça ? " Le pronom personnel réflechi est (accusatif, datif, adjectif possessif): se, sib, sien.

ainsi: *Meilo sien land = "J'adore mon pays".

Pour exprimer la réciprocité, on se sert du mot mutu "l'un l'autre". Exemple: Hehlpmos mutu kay survive = "Nous nous aidons les uns les autres pour survivre". A toutes les personnes, et même comme préfixe dans les substantifs, swo exprime le degré réfléchi, comme self en anglais. Exemple: Iaswo textes ne bewehkwnt an ia folks brungent swodetermination = "Les textes eux-mêmes ne disposent pas si les peuples jouissent (du droit) d'autodétermination". Weyswo, ego ed tu ne gnohms id = "nous-mêmes, moi-même et toi-même ne le savons pas". Gnohdi teswo ! = "Connais-toi toi-même !" Le pronom personnel de la 3° personne a non seulement de particulier de se diviser entre masculin, féminin, neutre (et indéterminé), mais aussi de servir d'article défini. Exemple: I region leuds id kiel id Kattil ed bahr id spalt hieb gnahsa in ios ard inster. "Les gens de la région l'appelaient le Chaudron et disaient que la faille prenait naissance dans les entrailles [inster est un singulier en mundialect] de la Terre". Comme le le (ou l') français, le premier id est un pronom personnel accusatif (neutre) tandis que le second est le déterminant du substantif neutre kattil (chaudron).


Masculin singulier: Nominatif: is, so, quis/qui (le premier est interrogatif, le second relatif); Accusatif: iom, tom, quom; Datif: ei, tei, quei; Génitif: ios, tos, quos.

Féminin singulier: ia, sa, qua; iam, tam, quam; ay,tay,quay; ias, tas, quas

Neutre singulier: id, tod, quod; id, tod, quod; ei, tei, quei; ios, tos, quos

Indéterminé singulier: el, tel, quel; el, tel, quel; al, tal, qual; al,tal, qual

Masculin pluriel: ies, toy, quoy; iens, tens, quens; ibs, tibs, quibs; iom, tom, quom

Féminin pluriel: ias, tas, quas; ians, tans, quans; iabs, tabs, quabs; iam, tam, quam

Neutre pluriel: ia, ta, qua; ia, ta, qua; ibs, tibs, quibs; iom, tom, quom

Indéterminé pluriel: i, ti, qui; i, ti, qui; im, tim, quim; im,tim, quim

Les pronoms possessifs de la troisième personne sont, au singulier non-réfléchi: masculin: eis; féminin: ays; neutre: ids; indéterminé: els; et au pluriel: ir; Un autre pronom démonstratif (désignant les choses plus lointaines) consiste en c + is et ses déclinaisons (cis, cia, cid...). Notons l'existence du pronom to, dont la signification exacte serait "tout ce qui vient d'être dit"; de même quo qui signifie "ce que" dans un sens relatif. Exemple: Ne preihm quo is kwehrt = "Je n'apprécie pas ce qu'il fait".

On obtient ainsi: masculin et neutre singulier: os, au pluriel: om; féminin singulier: as, pluriel: am; indéterminé singulier: es, pluriel: em.

Les désinences libres s'appellent ainsi car leur usage n'est pas obligatoire (mais très recommandé pour les adjectifs alyo = "un autre", vasyo = "tout, chaque", pluriel: vasyi = "tous les") et n'interviennent normalement que pour se passer d'une préposition (datif ou génitif), ou bien pour l'euphonie, et seulement si elles sont phonétiquement compatibles (On appelle ça la vocalisation euphonique). Ce sont les vestiges de l'ancienne déclinaison des substantifs et des adjectifs, qui peuvent également y être soumis.

Nominatif singulier: masculin: o(s); féminin: a; neutre: o/um; indeterminé animé: is

Vocatif (exclamation): masculin singulier: e

Accusatif singulier: masculin et neutre: o/um; féminin: u; indéterminé animé: em

Datif singulier pour tous les genres: i

Génitif: masculin et neutre: (io)s; féminin: (ia)s; indéterminé: (e)s

Nominatif pluriel: masculin: i; féminin: as; neutre: a indéterminé: i

Accusatif pluriel: masculin et féminin: ens; neutre: a indéterminé: i mais -ens s'il ne contient que des animés.

Datif pluriel pour tous les genres: ims Génitif pluriel pour tous les genres: en.


Conjugation

-v devient -f- si la racine verbale est en eh, ei ou eu.

Exemples: kwehk (sembler) donne kwehcs, kwehct (tu sembles, il semble)

scrib (écrire) donne scrips, script (tu écris, il écrit)

leiv (lever): leifs, leift (tu lèves, il lève)

mais lav (laver): lavs, lavt (tu laves, il lave).




2°S: -s

3°S: -t

1°P: -m(o)s (selon l'accentuation)

2°P: -t(e) (selon l'accentuation)

3°P: -(e)[nt] (le -nt n'est obligatoire que si la finale du verbe est accentuée).

Ainsi, on obtient pour le verbe tehm (trancher): tehmo, tehms, tehmt, tehmmos, tehmte, tehme(nt) Pour le verbe dah (donner): dahm, dahs, daht, dahm(o)s, dahte, dahnt Pour le verbe resulte (résulter): io resulte, resultes, resultet (Le e est ici prononcé!), resultems, resultet, resultent (ou ies, ias, ia, i ou un pluriel sujet resulte). Pour le verbe desciffer (déchiffrer): io desciffer, desciffers, desciffert, descifferms, desciffert, desciffernt Enfin existent des verbes dont la base verbale contient un e muet souvent accompagné d'une consonne nasale, lequel e disparaît au cours de la conjugaison. Exemple: pineg (peindre). En liaison avec s ou ss, le n fait disparaître le s ou ss. Exemple: posen (poser). Ce qui nous donne: pingo, pincs, pinct, pingmos, pincte, pinge(nt)

  • pingonti = ils peignent

posen se conjugue comme suit: pono, pons, pont, ponmos, ponte, pone(nt) et citons également le verbe confuned (confondre): confundo, confunds, confundt, confundmos, confundte, confunde(nt)


L'impératif se fonde aussi sur la base du présent: 2°S: rien ou -e. Exemple: pone ! ou posen ! Une exception notable est sdi ! (sois !). Cette terminaison -di peut se retrouver, dans un style littéraire, sur d'autres verbes au degré "zéro". Exemples: gnodi ! (connais ! ou sache !), kludi ! (écoute !) ou encore gwaskw-idi ! (allez va !) 1°P: smad + infinitif. Exemple: smad pones ! (posons !) 2°P: -t(e): ponte ! (posez !) Existent aussi des formes archaïques pour la 3°S: -tu. Is pontu sien hand ! (Qu'il pose sa main!) et la 3°P: Ies sons sontu con ir pater ! (Que les fils soient avec leur père !) Dans un style relevé, on pourra trouver la base verbale "nue" ou avec -e toujours dans un sens d'impératif, le contexte aidant: plaise ei tribunal ! : plaise au tribunal !


L'autre temps principal du mundialect est le passé simple, qui correspond non seulement au passé simple français, mais empiête également largement sur l'imparfait et en partie sur le passé composé.


Les terminaisons sont -im, (i)st(a) (selon les possibilités phonétiques), -it, -am, -at, -eer (ou -r seulement si le verbe se termine en un son voyelle accentué).


Les verbes se terminant en -ie transforment ce e en c en y ajoutant obligatoirement les terminaisons du passé. Exemple: publie = is publicit (il publia[it]). Certains verbes peuvent former leur passé en intercalant un -s- entre la base verbale et la terminaison (en indo-européen, on appelait ça l'aoriste sigmatique). Cet ajout est obligatoire pour les verbes (souvent d'origine latine) dont la base verbale se termine en une consonne modifiée par l'adjonction de ce -s-. Nous envisagerons ces règles de modification (dites "règles de von Wahl") plus loin, et nous nous limitons pour l'instant au verbe vid (voir) pour qui on peut avoir au passé deux types de conjugaisons, l'une avec les terminaisons, l'autre sans celles-ci mais de préférence avec les pronoms personnels pour préciser le sens: Avec terminaisons: visim, visist, visit, visam, visat, viseer et sans terminaisons, la forme est vis: io vis, tu vis, is/ia/id/el vis, wey vis, yu vis, ies/ias/ia/i vis. Ainsi, on peut avoir: Is son vis(it) sien pater. Le fils vit/voyait son père.


pigim, picst(a) (ou même pigist), pigit, pigam, pigat, pigeer tous deux du verbe pineg, "peindre".

tehm = tohm. Ainsi, io tohm est "je tranchai(s)". on peut également rajouter les terminaisons au radical modifié et io tohm = (io) tohmim De même: aug (augmenter) = ieug trag (tirer) = trieg (une conjugaison sur la base traxi- est en soi également possible, par imitation du latin). strayk (faire la grève) = strieyk deik (indiquer) = dik cheus (choisir) = chus Pour tous ces verbes, on peut avoir le choix entre deux conjugaisons, avec ou sans terminaisons, comme ce que nous avons vu avec le verbe vid = io vis(im). Notons enfin un verbe archaïque, dont la spécificité est de se conjuguer au présent avec des formes de passé. Il s'agit de woid (savoir). On a io woid ou woidim "je sais".


Exemples: un desciffert/desciffern code = un code déchiffré un vergiht/vergihn risk = un risque évité un daht/dahn reception = une réception donnée un tohmt/tohmen question = une question tranchée La forme en -t des verbes se terminant en -v et sans modification interne de la racine donne -wt si elle précédée d'une autre consonne, -t s'il s'agit d'un u ou d'un o, et -wt pour toute autre consonne. un resolwt/resolven probleme = un problème résolu (de resolv = résoudre) un emot/emoven menegh = une foule émue (de emov = émouvoir) lawt/laven schibs = des vitres lavées (de lav = laver) Le Passé Composé s'obtient toujours en faisant suivre la forme conjuguée du verbe habe du participe passé. Le verbe habe (avoir) est irrégulier au présent. Le passé composé du verbe vid est le suivant: ho vis/viden, has vis/viden, hat vis/viden, habmos/hams vis/viden, habte vis/viden, habent/hant vis/viden. Le passé de habe est régulier: hieb. Io hieb/hiebim vis/viden = J'avais vu.

Les Règles de Von Wahl portent le nom du linguiste estonien qui les établit pour l'usage de la langue internationale qu'il avait créée, l'occidental/interlingue. Elles sont utilisées en sambahsa-mundialect sous une forme élargie. Certaines consonnes terminant une base verbale se transforment en s non seulement sous l'effet de l'aoriste sigmatique (qui est alors obligatoire pour former le passé), mais aussi du -t du participe passé. On a les transformations suivantes: d = s; dd, tt = ss; Cd = Cs; rt, rg, rr = rs; lg = ls; ct = x confuned = ho confus (j'ai confondu) cedd = ho cess (j'ai cessé) poitt = ho poiss (j'ai eu le droit) tend = ho tens (j'ai tendu) convert = ho convers (j'ai converti) volg = ho vols (je me suis tourné) woid = ho wois "j'ai su" Pour le passé, on a io confus = je confond(a)is et ainsi de suite.


Exemples: bah (parler) = siem bahe ou bahsiem (je parlerai) antwehrd (répondre) = sies antwehrde ou antwehrdsies (tu répondras) vid (voir) = ia siet vide ou ia vidsiet (elle verra) wehd (prendre comme épouse) = siem(o)s wehde ou wehdsiem(o)s (nous épouserons) Les formes pour "être" et "avoir" sont irrégulières: yu sessiete (vous serez) & ias habsient (elles auront). Signalons la présence d'un auxiliaire du futur négatif, mais qui ne peut pas être suffixé: niem, nies, niet, niem(o)s, niete, nient. Exemple: niem kwehre "Je ne ferai pas".


Avec le verbe "être" conjugué, on peut former un futur proche périphrastique. Ex: es gwehmtur = "tu vas venir".


Exemples: bih (devenir) = id bihiet "ça deviendrait" resulte (résulter) = resultiem(o)s "nous résulterions" modifie (modifier) = yu modificiete "vous modifieriez".


kwehk (sembler) = kwehke resulte (résulter) et modifie (modifier) restent les mêmes, tout comme desciffer (déchiffrer). Sinon posen = pones (poser) et pineg = pinges (peindre), deik = dikes (indiquer) et cheus = chuses (choisir).





man "rester" = manus "étant resté, être resté" celebre "célébrer" = celebrevs "ayant célébré, avoir célébré" desciffer "déchiffrer" = desciffervs "ayant déchiffré, avoir déchiffrer".

De nombreuses nuances peuvent être apportées au verbe de base par des préfixes ou des suffixes idoines.



Exemples: kaupskwo = je souhaite acheter (kaup = acheter) occupeskwist = tu voulus occuper. "Résultatif" = vi- préfixé au verbe: vi-bih = "finir par devenir" "Continuatif" = na- préfixé au verbe: na-vid = "continuer de voir"

"Terminatif" = za- préfixé au verbe: za-leis = "arrêter de lire". Mentionnons l'existence d'un temps archaïque, le "parfait" qui désigne une action passée, datée mais non terminée et qui ne s'emploie vraiment qu'avec les verbes sans préfixes. Il s'agit d'un prétérit dont on répète la première consonne du verbe augmentée d'un e. Exemple: teurs "assécher, dessécher": Ia drus turseer se = "les arbres se desséchaient" On obtient: Ia drus teturseer se = "les arbres se sont desséchés".

Le verbe être (ses) a non seulement une conjugaison irrégulière, mais il dispose d'un imparfait (passé de durée) en plus du prétérit qui se voit relégué au rang de passé simple. Présent (entre parenthèses, formes "longues"): som (esmi), es (essi), est (esti), smos, ste, sont (sonti). Imparfait: eem, ees, eet, eem(o)s, eete, eent Passé simple: buim, buist(a), buit, buam, buat, buir L'action en train de se faire peut être exprimée par le verbe être suivi du gérondif: Som smauternd TV = Je suis en train de regarder la télé (smauter = "regarder, visionner") Eem smauternd TV = J'étais en train de regarder la télé. Si plusieurs actions sont faites en même temps, le verbe être peut être remplacé. Lyehgo eddend ed smauternd TV = Je suis couché, mangeant et regardant la télé.

Le passif se construit avec le verbe être et le participe passé passif. Id dwer est ghyanen, ia fensters sont brohct = La porte est ouverte, les fenêtres sont brisées. En revanche, si l'action s'accomplit, on utilise plutôt bih (devenir): Is mus biht kapen ab iam cat = La souris (mâle) se fait attraper par la chatte.


et Pauls mater iom kaupeiht tom kwaun = La mère de Paul le fait acheter ce chien. Dah et gnoh donnent respectivement dapeih et gnopeih.

A noter que certains verbes se terminent en -eih sans avoir nécessairement un sens de "faire faire quelque chose". Exemple: vergeih dont l'infinitif est vergihes et signifie "éviter".


[[datif]". Cependant, les verbes qui peuvent introduire une proposition subordonnée (od) régissent dans ce cas le datif. Ei antwehrdo od ho vis nimen = "Je lui [datif] réponds que je n'ai vu personne". Selon ce système, les verbes en sambahsa-mundialect peuvent régir d'autres cas que leurs "parents" d'autres langues indo-européennes naturelles: Tod mur niet resiste diu id wind = "Ce mur ne résistera pas longtemps au vent [datif]" (français) Ti nowngmins me hant fauran hohlpt = "Diese Bauern haben mir [datif] sofort geholfen" (allemand) Ee-sehkws semper tien mater = "Heipou pantote tê mêtri [datif] sou" (grec ancien).


Adjectifs

mais: Un calive covohrno med un tenu sneigvlyegher = Une cabane recouverte d'une mince couche de neige.


Exemples: Age est meis difficil quem kwehre neid = Agir est plus difficile que ne rien faire

Dreu est lehgver quem stal = Le bois est plus léger que l'acier

L'égalité se marque avec tem... quem: Maria est tem bell quem tu = Marie est aussi belle que toi

Le comparatif d'infériorité fonctionne avec min(s) ou minter: Id weter est minter srigo quem ghes = Le temps est moins froid qu'hier.

Le superlatif se forme, selon les possibilités, avec -st ou meist (minst pour l'infériorité):

Exemples: Ne trohveer id minsto trace iom slougs = Ils ne trouvèrent pas la moindre trace des serviteurs

Tod rock est id meist dreupic bayna quanta habmos endersoken = Cette roche est la plus friable parmi toutes celles que nous ayons examinées

Som yunst in mien swoin = Je suis le plus jeune dans mon équipe


Adverbes

[de quelquechose], le sommet).

Adverbes se formant avec des interrogatifs: A partir d'un interrogatif, on peut former un adverbe indéfini en lui préfixant sem. Ex: quod? = "quoi?"; semquod = "quelque chose". En suffixant -gvonc, le sens est plus indéterminé. Ex: Ho viso semquom, bet niem tib sayge quom! = "J'ai vu quelqu'un (un homme précis), mais je ne te dirai pas qui!"; Quelgvonc habiet ghohdt in id dom! = "Quelqu'un (n'importe qui) aurait pu entrer dans la maison!".

Sinon, la formation de ces adverbes est plutôt irrégulière: But: Dans quel but? = kay? Cause: pourquoi? = ma? Chose: quoi? = quod?; quelque chose = semject; ça = to(d); tout = quant; rien = neid, nischt(o).

Manière: comment? = kam?; ainsi = ithan. Moyen: Avec quoi? = quosmed?; avec ça = tosmed

Qualité: lequel? = qualg?; tel = solg, talg. Temps: quand? = quan(do)?; parfois = yando; souvent = ops; alors = tun; toujours = semper; jamais = naiw(o). Totalité: "tout" se traduit généralement par quant. Celui-ci peut également servir de relatif. Ex: Danko mien oncle ob quanta radhs mi dahsit = "Je remercie mon oncle pour tous les conseils qu'il m'a donnés". En soi, la totalité, dans le sens d'"entier", s'exprime par hol, tandis que l'universalité est rendue par vasyo (cf. grammaire). "Tous les autres" se traduit par ceters et "complètement, totalement" par alnos. Autres adverbes: Assez: Dans le sens de quantité suffisante: sat, kafi (sert aussi comme adjectif). Pour exprimer la lassitude: bast(a)! destull! Beaucoup: Comme adjectif, se traduit par maung (existent plus rarement d'autres formes comme much, pelu...). Pour dire "très", on a baygh. Sinon, comme adverbe, se traduit le plus souvent par meg; son contraire "un peu" est lyt. Par suffixation de -il, on peut former les adjectifs megil (grand, important) et lytil (petit). Le suffixe tombe pour la formation des comparatifs et superlatifs (meger, megst, lyter, lytst). "Peu (de)" est pau.


Donc: Pour renforcer l'expression, se traduit par ghi, qui se met généralement en deuxième place de phrase ou de subordonnée. Dans le sens d'"aussi": also. "C'est pourquoi" se dit itak. Encore: "De plus, aussi" se rend par eti. "Ne plus" est neti. "Aussi" peut être (ya)schi. "Egalement" est cadalika; lika signifie "pareil" et sa forme d'adjectif est lik. Pour exprimer une idée de durée, on utilise dar. "Pas encore" dans le sens d'une attente est ne...bad. Bad seul signifie "enfin!". Pour marquer la fin d'une énumération, "enfin" peut se dire fin-ye ou end-ye. "De nouveau" est iter; Sinon, la répétition se marque par tsay ou en préfixant re- au verbe. Loin: dalg (aussi pour "lointain", qui se traduit également piern). "Au loin" est wayt et "de loin" est for. Maintenant: nun. "A présent" est taiper. "Récemment" est nuper. "Bientôt" est mox. Même: hatta. A ne pas confondre avec l'adjectif réfléchi swo (voir grammaire) ni l'adjectif d'identité sam. Non: no !

Presque: quasi Seulement: tik S'il vous plaît: plais ! Signifie également "plaire". Tard: sert. "Tôt" est aus. Trop: pior


Nombres

Un adverbe multiplicatif peut se former par le suffixe -(en)s: oins, dwis (seul irrégulier), tris... Sinon, on opère normalement avec ker (fois): oin ker, dwo kers, tri kers.

Il y a un adjectif distributif formé en suffixant -(e)n (Mais pour 1 on a ein, 2 dwin/pair, 12 dousen et 1000 tusent). Sa première signification est "chacun x".

Exemple: Ces livres coûtent (chacun) 3 euros = Ta buks coste trin euros.


Enfin, précédé d'un nombre cardinal, il exprime un "groupe de tant" et le groupe nominal qu'il numère se met alors au génitif. Exemple: Un centen wolfen gwiviet in France = "Une centaine de loups vivrait en France". Million, milliard et ceux qui suivent n'existent aussi que sous une forme distributive, mais l'accord au génitif cesse si ce distributif est suivi par un cardinal.


La date (avec le jour) s'exprime en mettant dien (jour) avant le nombre cardinal du jour du mois.



Notons l'emploi de ieter (chacun des deux), plus précis que ielg (chacun).


Kweter is consciet id au ne, ne est sat clever kay ghabe id hol gwayt = Qu'il en soit conscient ou non, il n'est pas assez avisé pour saisir (comprendre) l'ensemble de la démarche. [ces six derniers mots se résument en "kweter"] elle avait le droit [trois mots résumés en "poitt" au prétérit] de prendre possession de la propriété privée voisine. Pour indiquer "tous deux, les deux", il y a bo, et amb(o) pour "tous les deux". Bo nohc unte id accident = Tous deux moururent violemment durant l'accident. Les noms des jours de la semaine (hevd) varient considérablement selon les peuples. En mundialect, on emploiera les termes suivants faute de reprendre une forme locale précise: mingo (du portugais "domingo"), mundie (de meun, "la lune"), ardie (du dieu grec Arès), credie (de kerd, car c'est le "coeur" de la semaine), khamsi (cinquième jour pour les muslmans), juma (jour de mosquée et de rassemblement pour les musulmans), sabd (septième jour de la semaine et sabbat des juifs). Les noms des mois (munt) viennent du calendrier romain: januar, februar, mart, aprile, mai, jun, jul, august, september, october, november, december. Un adverbe de temps peut se former en suffixant -s. Exemples: El fur gwohmit nocts = "Le voleur vint de nuit". Vasya scols eent cluden khamsis = "Toutes les écoles étaient fermées les jeudis". La période de temps présente s'indique en préfixant ho-. Exemples: honoct = "cette nuit", hovesper = "ce soir". Cependant, "aujourd'hui" = hoyd (de *hodien). Un verbe indiquant la période de temps passée peut se former en y préfixant (u)per-. Exemple: Ne wehnmos upernocte in tod hotel = "Nous n'avons pas envie de passer la nuit dans cet hôtel".


Syntaxe

En ce qui concerne les quantités, la matière concernée peut se placer isolément après la mesure. Exemple: Dwo botels vin = Deux bouteilles de vin. La conjonction "que" est od mais peut être omise si le sens reste évident. Ia mi sieyg (od) ia eet sieug = Elle m'a dit qu'elle était malade;

La plupart des prépositions peuvent servir de conjonctions: Eemos noroct pre eis gumt = Noys étions heureux avant sa venue (de lui). Eemos noroct pre is gwohm = Nous étions heureux avant qu'il ne vînt. Pre fortrehce, mae myehrste clude id dwer ! = Avant de partir (en voyage), n'oubliez pas de fermer la porte ! I way fortrohc pre cludus id dwer = Hélas, ils partirent avant d'avoir fermé la porte


Prépositions

Hancti tod pineg ad id mur = "Il accroche cette peinture au mur".

"En direction de" se rend précisément par kye, qui se fond avec l'article défini. Ex: Ghancti kyid dom = "Il marche en direction de la maison".

A cause de: ob

A côté de: nieb. Dans un sens de rapprochement, on a prosch. Ex: Is lion rempt prosch sien praedd = "Le lion s'approche en rampant de sa proie". "De l'autre côté de" est ocolo.


Ex: Tod strado duct na Moskva = "Cette route continue vers Moscou".

Scripsit nov buks na sien presto success = "Il a écrit de nouveaux livres en continuation de son premier succès".

A travers: per ou unte. Ce dernier signifie plus précisément "dans l'espace de". Il s'emploie aussi comme interrogatif: Unte has tu gwohmt ? = "Par où es-tu venu ?"

Unte id corridor = "Par le corridor".

Pour indiquer un croisement, on peut utiliser acruz (cf. anglais "across").

"En travers de" est skeir (souvent accompagné d'une autre préposition). Ex: Id stam lyohgit skeir ep ia rails = "Le tronc était couché en travers des rails".


Auprès de: bi (qui se fond avec l'article défini au datif singulier pour donner bil, bei ou bay, et au pluriel on rencontre im).


Autour de: (per)ambh. Perambh signifie "entourer".

Avant: pre (cf. adjectif: prev = "ancien, d'avant").

Avec: con. Pour un complément de moyen: med. "Ensemble" est com(samen). Dans un registre élevé, pour désigner un complément, on peut utiliser samt: "Une chambre avec salle de bains" = Un kamer samt vannakyal.

Contre: contra ou protie(v). En langage juridique: adversus (abrégé en adv.).


Dans: in. "A l'intérieur de" est eni, tout comme "dedans". Dans les composés, en est le contraire de ois.

De: Pour marquer la possession, l'appartenance, on utilise le génitif (cf. grammaire). Pour indiquer la provenance, ud ou ex. Formellement, le dernier indique une extraction de l'objet de départ, tandis que le premier ne dénote qu'un éloignement. Ex: Un brev ud mien brater = "Une lettre de mon frère". Un table ex petra = "Une table de pierre".

"Hors de" est exter.

"Issu de" peut être exprimé par ois.

"A partir de" est aussi exprimé par ex ou ud. Pour la date, on peut utiliser ab.

"Au large de": apo (cf. "reculé" se dit apank).

Depuis: pon

Derrière: apter

Dès (que): yant

Devant: ant. Quand il s'agit de "devant" avec une idée d'être dans la même direction que l'objet de référence, et non pas opposé, on peut utiliser pro. "En avant" se dit perodh. Pour signifier "devant" dans le sens de "passer devant, le long de", on utilise pri. Ex: Is hat curso pri nos aun salute = "il est passé en courant devant nous sans saluer".

Entre: inter


Par: pour un complément d'objet, après un verbe au passif, ab (qui peut devenir af devant h). Pour marquer un complément de moyen: med. Dans un sens locatif, per ou unte.

Parmi: bayna

Pour:pro. Dans le sens de rétribution: po. "Envers" est dia.

Sous: sub. "En dessous de" est ender. "Par-dessous" est subter. "Au pied de" est pod.

Sur: ep (peut devenir ef devant h). "Au dessus de" est uper. "Par-dessus" est epter. Ex: Epter adjustet subvesters ex sword silk, ia vohs un cort povesti = "Par-dessus des sous-vêtements ajustés de soie noire, elle portait un costume court".


Conjonctions

Afin que: kay (peut aussi être suivi d'un infinitif). mae peut être utilisé dans le sens opposé.

Bien que: quayque. "J'ai beau + verbe" = makar io

Car: ar

Comme: kam (pour marquer l'identité). "En tant que" est ka. En tant que comparatif: quem. En tant que conjonction temporelle: kun; "étant donné que": dat. "puisque": chunke.

Et: se traduit ed. "Ni....ni..." est neter... ni...

Mais: men. Après une négation: sontern. Dans une opposition: bet.

Ou: est au. "Ou bien" est autah. "Ou bien... ou..." est auter.... au...

Pour indiquer une appellation alternative: wa.


Tandis que: menxu

Tant que: tan(do)