Sambahsa-mundialect : Différence entre versions

De Ideopedia
(Syntaxe)
m (Ajout code ISO provisoire)
Ligne 10 : Ligne 10 :
 
|version=
 
|version=
 
|lexique=
 
|lexique=
 +
|iso3=[http://www-01.sil.org/iso639-3/chg_detail.asp?id=2014-012&lang=sph sph]
 
|préfixe={{MediaWiki:IDEO_SAM_Préfixe}}
 
|préfixe={{MediaWiki:IDEO_SAM_Préfixe}}
 
}}
 
}}

Version du 2 septembre 2014 à 19:38

  Sambahsa-Mundialect
Sambahsa-Mundialect
 
Année de création 1999
Auteur Olivier Simon
Régulé par
Nombre de locuteurs
Parlé en
Idéomonde associé
Catégorie Idéolangue auxiliaire
Typologie Langue a posteriori
Alphabet alphabet latin
Lexique
Version
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3 sph
Préfixe Idéopédia IDEO_SAM

Right

Le Sambahsa-Mundialect est une langue auxiliaire internationale inventée par Olivier Simon. Elle fut publiée pour la première fois sur Internet en juillet 2007. Le Sambahsa-Mundialect (Sambahsa de sam (même, commun) et bahsa (langue); mundialect est une fusion entre mundial et dialect) est un amalgame de langue reconstruite et de langue artificielle, dont la grammaire et le vocabulaire repose sur l'Indo-Européen, mais extrêmement simplifié en direction des langues actuelles d'Europe Occidentale. Son vocabulaire se compose d'isoglosses communes à des langues de familles différentes, incluses dans un spectre s'étendant de l'Islande au Japon. Le site actuel se trouve à l'adresse: [1]

Prononciation

V = voyelle C = consonne

  • Le "e" inaccentué en fin de mot ne se prononce pas (mais peut modifier la prononciation de voyelles ou consonnes antérieures) sauf euphonie. De même lorsqu'en fin de mot, il est suivi des consonnes "t" ou "s" (sauf euphonie). En fin de mot, dans le groupe "queC", se prononce comme un "schwa" ou "@". De même lorsqu'il est inaccentué. Accentué ou dans la première syllabe du mot, se prononce "é" suivi d'une seule consonne, "è" de plusieurs ("h" ne compte pas). En début de mot, est toujours "é" ou "è".
  • u se prononce comme "ou" français. Suivi d'un "e": "ue" = u long français. "u" dans le groupe qu- suivi de "e", "i" ou "y" ne se prononce pas.
  • uCe se prononce comme un u court français.
  • ae et oe se prononcent "ay" et "oy". eau se prononce "ô".
  • ie se prononce "yé" sauf seul en fin de mot où c'est un i long accentué.
  • c devant a,u,o et C se prononce "k" mais "ts" devant e,i,y. "sc" devant e,i,y se prononce "ss".
  • ch devant V ou rien se prononce "tch" français. Se prononce "k" devant C.
  • g devant a,o,u,C ou rien se prononce "g" dur, comme en allemand, mais devient "dj" français e,i,y.
  • h seul devant une voyelle s'aspire. Après une voyelle ne s'aspire pas (sert à montrer que cette voyelle est longue).
  • j se prononce comme en français ou en roumain.
  • k est toujours "k" sauf "kh" qui est un son guttural comme le "jota" espagnol ou le "ach-laut" allemand.
  • gn se prononce comme en français ou en italien "ny-"
  • ph se prononce comme "f".
  • dans qu, le "u" ne se prononce pas s'il est suivi de e,i ou y.
  • s se prononce "z" entre deux voyelles. "ss" se prononce toujours "s".
  • sch se prononce comme en allemand, et "sh" comme un "ich-laut" allemand.
  • th se prononce comme "z" en espagnol ou dans le mot anglais "thin", sauf suivi ou précédé de "s", où il se dit comme "t".
  • au se prononce comme une seule diphtongue "ao". eu se prononce comme en français, et ou comme un "ou" long français. ui se prononce comme "wi". ai se prononce comme en français ou comme "ä" allemand.
  • w se prononce comme en anglais. Entre deux consonnes, se prononce comme un "ou" très court, jamais accentué.
  • y avant ou après V se prononce comme un "i" semi-voyelle. Entre deux consonnes, se prononce comme "ü" allemand, sauf "-ys" en fin de mot inaccentué qui se prononce "is", comme "-y" en fin de mot qui devient comme "-i".
  • z se prononce "dz".

Accentuation

Pour deviner l'accentuation d'un mot, il faut partir de sa fin et remonter vers le début. Les préfixes ne sont jamais accentués et envoient alors l'accentuation sur la racine du mot. Une voyelle seule à la fin d'un mot n'est jamais accentuée (sauf si l'accent figure comme dans café). Deux voyelles (sauf les groupes -iV et -yV ainsi que -ua[s] ) le sont toujours, ainsi que a,o,u suivis d'une consonne (sauf "s") et e,i,y suivis d'un "h" ou des deux mêmes consonnes (-ck compte pour deux mêmes consonnes).

Exceptions notables: Est accentué à la fin d'un mot le groupe "in", mais pas "ing". "u" dans le groupe "ule" n'est pas accentué (et se prononce "ü"). "w" comptant comme voyelle isolée n'est jamais accentué. Est accentué "el" dans le groupe "-oCel". Exemples: hotel, colonel, personel, forel (truite), pomel (pommeau). Le "-um" et "ium" des noms de choses est inaccentué.

Les règles sont semblables dans les mots composés sauf que l'on ne peut pas accentuer une lettre qui ne l'aurait jamais été dans le mot isolé. Dans ce cas, on remonte à la précédente lettre accentuable.

exemples: sambà hsa de sam (même) et bahsa (langage); mundià lect de mundià l et dialéct.

Note: Dans la langue parlée, le "t" figurant après la dernière voyelle du mot n'est souvent pas prononcé si d'autres consonnes sont présentes.

Ces règles ne s'appliquent pas nécessairement pour les noms propres.


Pluriel

Le pluriel est marqué normalement par un "s" final. En cas d'incompatibilité phonétique, on utilisera "a" pour les choses et "i" pour les êtres animés (d'autres terminaisons existent dans le cas des terminaisons facultatives de la "vocalisation euphonique"). Pour les choses, "um" et "ium" deviennent ainsi "a" et "ia". Les finales inaccentuées "-es" et "-os" deviennent selon les cas "-sa" ou "-si". Pas de changement pour les autres finales inaccentuées incompatibles phonétiquement avec un "s" final.

Règle optionnelle: Pour les noms d'espèce (familles, animaux, groupes d'habitants) se terminant en chuitante ou en sifflante, pas de changement au pluriel.


Déclinaison

La déclinaison est, avec la conjugaison, le pilier le plus important du mundialect. De nos jours, cette langue compte quatre cas: le nominatif, l'accusatif, le datif et le génitif. Les déclinaisons seront présentées dans cet ordre. Le nominatif correspond au sujet, à l'attribut du sujet et plus généralement à l'énoncé isolé. L'accusatif est le complément d'objet direct et plus généralement le "cas oblique". Le datif est le complément d'objet indirect; en soi, il est théoriquement possible en mundialect de se passer du datif, en lui substituant l'usage des prépositions ad ou do. Si ce cas existe toujours dans la langue moderne, c'est qu'il est assez "rentable", qu'il permet une expression efficace et plus courte. Les prépositions sont suivies de l'accusatif; le datif peut apparaître au singulier après la préposition bi (auprès de, chez) qui se fond avec le déterminant: bi + ei = bei; bi + ay = bay. Le génitif est le complément du nom. Les pronoms personnels n'ont pas de génitif mais des adjectifs possessifs qu'il convient de ne pas confondre avec. Notons qu'il existe en mundialect - certes d'usage limité - un pronom possessif "libre", qui suit le groupe possesseur: sbei. Exemple: Est Paul ed Peter sbei dom = "C'est la maison de Paul et Pierre".

On peut dire également dans ce cas: Est id dom om Paul ed Peter.

Les pronoms personnels des 1° et 2° personnes sont les suivants (nominatif, accusatif, datif, adjectif possessif): 1°S: Ego (forme atone: io), me, mi, mien

2°S: tu, te, tib, tien

1°P: wey, nos, nos, nies (noster)

2°P: yu, vos, vos, vies (voster)

Au nominatif, les pronoms ne sont employés avec les verbes conjugués que s'ils sont nécessaires: insistance, nécessité d'empêcher une confusion avec une autre forme conjuguée. Ils peuvent apparaître aussi après le verbe dans les phrases interrogatives:

Ghehdo io stambhes to ? = "Suis-je capable d'empêcher ça ?" Mais on peut tout aussi simplement utiliser l'adverbe interrogatif kwe: Kwe ghehdo stambhes to ? L'inversion se produit de préférence après le verbe conjugué: Siem io ghehde stambhes to ? = "Serai-je capable d'empêcher ça ? " Le pronom personnel réflechi est (accusatif, datif, adjectif possessif): se, sib, sien. En théorie, rien n'empêche à ce qu'il soit utilisé à toutes les personnes; ainsi: *Meilo sien land = "J'adore mon pays". Dans la pratique, il apparaît intégralement à la 3°S, et son accusatif et datif à toutes les personnes du pluriel. Exemple: Se vidmos in id specule = "Nous nous voyons dans le miroir". Pour exprimer la réciprocité, on se sert du mot mutu "l'un l'autre". Exemple: Hehlpmos mutu kay survive = "Nous nous aidons les uns les autres pour survivre". A toutes les personnes, et même comme préfixe dans les substantifs, swo exprime le degré réfléchi, comme self en anglais. Exemple: Iaswo textes ne bewehkwnt an ia folks brungent swodetermination = "Les textes eux-mêmes ne disposent pas si les peuples jouissent (du droit) d'autodétermination". Weyswo, ego ed tu ne gnohms id = "nous-mêmes, moi-même et toi-même ne le savons pas". Gnohdi teswo ! = "Connais-toi toi-même !" Le pronom personnel de la 3° personne a non seulement de particulier de se diviser entre masculin, féminin, neutre (et indéterminé), mais aussi de servir d'article défini. Exemple: I region leuds id kiel id Kattil ed bahr id spalt hieb gnahsa in ios ard inster. "Les gens de la région l'appelaient le Chaudron et disaient que la faille prenait naissance dans les entrailles [inster est un singulier en mundialect] de la Terre". Comme le le (ou l') français, le premier id est un pronom personnel accusatif (neutre) tandis que le second est le déterminant du substantif neutre kattil (chaudron). En mundialect, la première différence se fait entre animés et inanimés, les derniers relevant du neutre. A l'intérieur des animés, on distingue entre le masculin et le féminin. Ainsi, la répartition des genres est réelle, c'est-à -dire qu'elle se fait selon l'appartenance vraie du substantif à une catégorie et non selon un arbitraire linguistique. En poésie, rien n'empêche par exemple de "personnifier" un genre; l'exemple-type étant de rattacher les arbres au féminin, même si leur terminaison les rapprocherait du masculin ou vice-versa pour les grands fleuves; on aurait ia birgos = "le bouleau", is Lena = la Léna... En sus de ces trois genres, existe également l'indéterminé, qui apparaît soit en cas d'incertitude, soit si le groupe contient des éléments de genres différents. Enfin, la complexité apparente du croisement entre ces cas (nominatif, accusatif, datif et génitif) et ces genres est bien amoindrie par le fait que les formes du pronom personnel de la 3° personne (sans génitif !) et déterminant sont semblables à celles de l'adjectif démonstratif ("ce", "cette") et à celles du pronom relatif et interrogatif. On obtient, selon les ordres précédemment exposés:

  • Masculin singulier: Nominatif: is, so, quis/qui (le premier est interrogatif, le second relatif); Accusatif: iom, tom, quom; Datif: ei, tei, quei; Génitif: ios, tos, quos.
  • Féminin singulier: ia, sa, qua; iam, tam, quam; ay,tay,quay; ias, tas, quas
  • Neutre singulier: id, tod, quod; id, tod, quod; ei, tei, quei; ios, tos, quos
  • Indéterminé singulier: el, tel, quel; el, tel, quel; al, tal, qual; al,tal, qual
  • Masculin pluriel: ies, toy, quoy; iens, tens, quens; ibs, tibs, quibs; iom, tom, quom
  • Féminin pluriel: ias, tas, quas; ians, tans, quans; iabs, tabs, quabs; iam, tam, quam
  • Neutre pluriel: ia, ta, qua; ia, ta, qua; ibs, tibs, quibs; iom, tom, quom
  • Indéterminé pluriel: i, ti, qui; i, ti, qui; im, tim, quim; im,tim, quim

Les pronoms possessifs de la troisième personne sont, au singulier non-réfléchi: masculin: eis; féminin: ays; neutre: ids; indéterminé: els; et au pluriel: ir; Un autre pronom démonstratif (désignant les choses plus lointaines) consiste en c + is et ses déclinaisons (cis, cia, cid...). Notons l'existence du pronom to, dont la signification exacte serait "tout ce qui vient d'être dit"; de même quo qui signifie "ce que" dans un sens relatif. Exemple: Ne preihm quo is kwehrt = "Je n'apprécie pas ce qu'il fait". Le préposition du génitif sans article défini "de" correspond en mundialect à l'article défini sans i On obtient ainsi: masculin et neutre singulier: os, au pluriel: om; féminin singulier: as, pluriel: am; indéterminé singulier: es, pluriel: em. Comme il s'agit d'une préposition, les adjectifs et les substantifs qui la suivent se mettent à l'accusatif. Les désinences libres s'appellent ainsi car leur usage n'est pas obligatoire (mais très recommandé pour les adjectifs alyo = "un autre", vasyo = "tout, chaque", pluriel: vasyi = "tous les") et n'interviennent normalement que pour se passer d'une préposition (datif ou génitif), ou bien pour l'euphonie, et seulement si elles sont phonétiquement compatibles (On appelle ça la vocalisation euphonique). Ce sont les vestiges de l'ancienne déclinaison des substantifs et des adjectifs, qui peuvent également y être soumis.

  • Nominatif singulier: masculin: o(s); féminin: a; neutre: o/um; indeterminé animé: is
  • Vocatif (exclamation): masculin singulier: e
  • Accusatif singulier: masculin et neutre: o/um; féminin: u; indéterminé animé: em
  • Datif singulier pour tous les genres: i
  • Génitif: masculin et neutre: (io)s; féminin: (ia)s; indéterminé: (e)s
  • Nominatif pluriel: masculin: i; féminin: as; neutre: a indéterminé: i
  • Accusatif pluriel: masculin et féminin: ens; neutre: a indéterminé: i mais -ens s'il ne contient que des animés.
  • Datif pluriel pour tous les genres: ims Génitif pluriel pour tous les genres: en.

Conjugaison

Voir l'article Conjugaison du Sambahsa-Mundialect


Adjectifs

Les épithètes se placent avant le substantif, mais après s'ils servent de soutien à une préposition. Exemple: Uno sneigvcovohrn calive = Une cabane recouverte de neige

mais: Un calive covohrno med un tenu sneigvlyegher = Une cabane recouverte d'une mince couche de neige.

Le comparatif se fait en suffixant -er à l'adjectif (-ter s'il se termine en voyelle) si c'est phonétiquement possible. Sinon, l'adverbe correspondant est meis, et la préposition de comparaison est quem.

Exemples: Age est meis difficil quem kwehre neid = Agir est plus difficile que ne rien faire

Dreu est lehgver quem stal = Le bois est plus léger que l'acier

L'égalité se marque avec tem... quem: Maria est tem bell quem tu = Marie est aussi belle que toi

Le comparatif d'infériorité fonctionne avec min(s) ou minter: Id weter est minter srigo quem ghes = Le temps est moins froid qu'hier.

Le superlatif se forme, selon les possibilités, avec -st ou meist (minst pour l'infériorité):

Exemples: Ne trohveer id minsto trace iom slougs = Ils ne trouvèrent pas la moindre trace des serviteurs

Tod rock est id meist dreupic bayna quanta habmos endersoken = Cette roche est la plus friable parmi toutes celles que nous ayons examinées

Som yunst in mien swoin = Je suis le plus jeune dans mon équipe


Adverbes

La particule -ye postposée (et avec maintien du tiret !) sert à former des adverbes, que ce soit à base d'adjectifs ou de noms. Ex: end-ye = à la fin. Si le sens est évident, les adjectifs peuvent s'employer seuls; ex: Deub in id forest = Profondément dans la forêt. Certains adverbes le sont par nature, et peuvent se passer de -ye. Exemples: tik = seulement, just = à l'instant, ithan = ainsi, oku = vite, ja = déjà , dar = encore, tsay = en retour, naiw(o) = ne...jamais, stayg = soudain, lyt = un peu, nun = maintenant...

Un autre type d'adverbes peut se former en préfixant a-. Exemples: apart = à part (de part = part, partie); atopp = au sommet, en haut (de topp = le haut [de quelquechose], le sommet).


Nombres

Ils sont communs à toutes les langues indo-européennes: oin, dwo, tri, quar, penk(we), six, sept(a), oct(o), nev, dec. De 11 à 19, on suffixe -dem: oindem, dwodem... Les dizaines s'obtiennent avec -gim: dwogim, trigim, quargim... 100 = cent et 1000 = mil. Oin signifie "un seul" tandis que un est l'article indéfini singulier.

Les ordinaux se forment en suffixant -t ou -im si ce premier est incompatible: A partir du 3°: trit, quart, penkt, sixt, septim... Le 1° de 2 est preter, et il s'oppose à alter, "l'autre" ou dwoter. Sans limitation, 1° est prest, 2° est dwot ou second. Ex: le 518° = id penkcent octdemt

Le dernier de 2 est senter, au-delà c'est senst.

Un adverbe multiplicatif peut se former par le suffixe -(en)s: oins, dwis (seul irrégulier), tris... Sinon, on opère normalement avec ker (fois): oin ker, dwo kers, tri kers.

Il y a un adjectif distributif formé en suffixant -(e)n (Mais pour 1 on a ein, 2 dwin/pair, 12 dousen et 1000 tusent). Sa première signification est "chacun x".

Exemple: Ces livres coûtent (chacun) 3 euros = Ta buks coste trin euros.

Il sert aussi à énumérer les substantifs n'existant qu'au pluriel. Exemple: bruks qui est synonyme de pantalon: Mi ho kaupen trin bruks = Mi ho kaupen tri pantalons = Je me suis acheté trois (paires de) pantalons.

Enfin, précédé d'un nombre cardinal, il exprime un "groupe de tant" et le groupe nominal qu'il numère se met alors au génitif. Exemple: Un centen wolfen gwiviet in France = "Une centaine de loups vivrait en France". Million, milliard et ceux qui suivent n'existent aussi que sous une forme distributive, mais l'accord au génitif cesse si ce distributif est suivi par un cardinal.

Exemple: Oino million octcent nevgim oino mil quarcent mensci (et pas menscen !) habiteer in Vancouver in mil nevcent nevgim six = "1891400 personnes (humains) habitaient à Vancouver en 1996".

La date (avec le jour) s'exprime en mettant dien (jour) avant le nombre cardinal du jour du mois.


Dien oindem september dwomil oin, ein plav criesch in ieter tor ios World Trade Center (Muntorg Center) in New York = "Le 11 septembre 2001, un (pour chaque) avion s'écrasa dans chacune des deux tours du WTC à New York". Notons l'emploi de ieter (chacun des deux), plus précis que ielg (chacun). Le suffixe -ter, déjà rencontré avec le comparatif, sert à exprimer le choix entre deux parties d'une paire. Ainsi oiter (un seul des deux), uter (l'un des deux), quoter (lequel des deux ?, qui peut théoriquement servir de relatif comme dans les langues slaves). On a aussi auter...au (soit...soit...), neter... ni... (ni... ni...) et kweter qui peut introduire une subordonné interrogative à la place de an. Exemples: Bidaumo kweter is ghehdt druv-ye plane un talg project = Je commence à me demander s'il est réellement capable de planifier un tel projet. Kweter is consciet id au ne, ne est sat clever kay ghabe id hol gwayt = Qu'il en soit conscient ou non, il n'est pas assez avisé pour saisir (comprendre) l'ensemble de la démarche. Id diksghehrdo tohrb antwehrde kweter ia poiss bifanghe id nieber vetat = Il fallait que la cour de justice réponde à la question de savoir si [ces six derniers mots se résument en "kweter"] elle avait le droit [trois mots résumés en "poitt" au prétérit] de prendre possession de la propriété privée voisine. Pour indiquer "tous deux, les deux", il y a bo, et amb(o) pour "tous les deux". Bo nohc unte id accident = Tous deux moururent violemment durant l'accident. Les noms des jours de la semaine (hevd) varient considérablement selon les peuples. En mundialect, on emploiera les termes suivants faute de reprendre une forme locale précise: mingo (du portugais "domingo"), mundie (de meun, "la lune"), ardie (du dieu grec Arès), credie (de kerd, car c'est le "coeur" de la semaine), khamsi (cinquième jour pour les muslmans), juma (jour de mosquée et de rassemblement pour les musulmans), sabd (septième jour de la semaine et sabbat des juifs). Les noms des mois (munt) viennent du calendrier romain: januar, februar, mart, aprile, mai, jun, jul, august, september, october, november, december. Un adverbe de temps peut se former en suffixant -s. Exemples: El fur gwohmit nocts = "Le voleur vint de nuit". Vasya scols eent cluden khamsis = "Toutes les écoles étaient fermées les jeudis". La période de temps présente s'indique en préfixant ho-. Exemples: honoct = "cette nuit", hovesper = "ce soir". Cependant, "aujourd'hui" = hoyd (de *hodien). Un verbe indiquant la période de temps passée peut se former en y préfixant (u)per-. Exemple: Ne wehnmos upernocte in tod hotel = "Nous n'avons pas envie de passer la nuit dans cet hôtel".


Syntaxe

L'ordre normal est sujet/verbe/complément d'objet. Cet ordre peut être modifié si aucune incompréhension n'en résulte grâce à la déclinaison. Dans les mots composés, le qualifiant précède le qualifié. Exemple: weir = guerre, et nav = navire, donc weirnav = navire de guerre. En ce qui concerne les quantités, la matière concernée peut se placer isolément après la mesure. Exemple: Dwo botels vin = Deux bouteilles de vin. La conjonction "que" est od mais peut être omise si le sens reste évident. Ia mi sieyg (od) ia eet sieug = Elle m'a dit qu'elle était malade; Il en est de même pour le pronom relatif à l'accusatif: Ia dugter (quam) ays mater lieubht sessiet un gohd mater = La fille que sa mère aime sera une bonne (réussie) mère. La plupart des prépositions peuvent servir de conjonctions: Eemos noroct pre eis gumt = Noys étions heureux avant sa venue (de lui). Eemos noroct pre is gwohm = Nous étions heureux avant qu'il ne vînt. Pre fortrehce, mae myehrste clude id dwer ! = Avant de partir (en voyage), n'oubliez pas de fermer la porte ! I way fortrohc pre cludus id dwer = Hélas, ils partirent avant d'avoir fermé la porte

Liens