Remaï : Différence entre versions

De Ideopedia
(Racine en EI)
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En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 racines élémentaires.
 
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JEI ("djeille") ou YEI ("yeille") : Un individu, un corps - WEI ("weille") : un vêtement, une couverture - KEI ("keille") ou GEI ("gueille")
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JEI ("djeille") ou YEI ("yeille") : Un individu, un corps - WEI ("weille") : un vêtement, une couverture - KEI ("keille") ou GEI ("gueille") : une chose, un objet, un végétal d'une certaine forme
DEI ("deille") ou TEI ("teille") : Une construction, une maison - VEI ("veille")ou FEI ("feille") : un animal, un être vivant - BEI ("beille") ou PEI ("peille")
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DEI ("deille") ou TEI ("teille") : Une construction, une maison - VEI ("veille")ou FEI ("feille") : un animal, un être vivant - BEI ("beille") ou PEI ("peille") : De la nourriture.
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SHEI ("cheille") ou HEI ("heille" avec un "h" fortement soufflé) : une ambiance, la météo - LEI ("leille") : un métier, une occupation - REI ("reille") : une langue, un récit
 
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SEI ("seille") ou ZEI ("zeille") : Un paysage, un pays, un moment de la journée - MEI ("meille") : une émotion, un état de santé - NEI ("neille") : un matériau, un assemblage.
 
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Chaque racine est un hyperonyme, c'est-à-dire un nom capable d'en décrire énormément d'autres. Par exemple, un vêtement WEI permet de décrire n'importe quel vêtement.
 
Chaque racine est un hyperonyme, c'est-à-dire un nom capable d'en décrire énormément d'autres. Par exemple, un vêtement WEI permet de décrire n'importe quel vêtement.

Version du 20 décembre 2011 à 23:25

  Remaï
Remaï
 
Année de création 2007
Auteur David Sicé
Régulé par David Sicé
Nombre de locuteurs
Parlé en
Idéomonde associé
Catégorie Idéolangue auxiliaire
Typologie Langue a priori.
Alphabet 12 signes idées.
Lexique 144 mots élémentaires.
Version 32
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_REM

Le Remaï est une langue construite de type mixte. Il s'apprend extrêmement vite et peut se communiquer au moyen de n'importe quelle série de 12 signes. Le niveau A1 / A2 du cadre européen s'atteint en quelques heures. Le niveau B1 / C2 devrait pouvoir être atteint en seulement une semaine. La simple lecture de cet article devrait vous permettre d'atteindre le niveau A1.

Historique

Le Remaï (RE MAI ou REIMAI) est une langue construite dérivée du Primordial. Le Primordial permet en apprenant seulement 12 syllabes floues associées à 12 sèmes (idées floues) de transformer n'importe mot ou acronyme (suite de syllabes) en une phrase qui forme une définition cohérente. Le Primordial ne permettait pas de traduire des phrases ou des textes en langues naturelles. Cependant, il était possible de partir des 12 sèmes ou idées floues du Primordial pour former des mots, qui ensuite pourraient se répartir en mots grammaticaux d'un côté et en mots lexicaux de l'autre. L'idée était de créer une langue transparente sémantiquement, c'est-à-dire dont les mots et les parties de mots se définissent tous par les signes qui les composent. En s'inspirant du latin, du japonais, du français et de l'anglais, et du postulat que toute suite de syllabes, même aléatoire, devait pouvoir former un énoncé cohérent sur tous les plans, des règles de combinaisons et des classes grammaticales adaptées ont émergé, puis se sont fixées.

Versions

La dernière version est la version 32 et semble avoir atteint tous ses objectifs et présenter la clarté et la stabilité pour traduire toute langue naturelle, non seulement par l'idée générale mais en suivant le fil de la pensée de chacune des reformulations successives de la même phrase en langue naturelle.

Phonologie

Le Remaï se présente à l'oral sous la forme d'une suite de syllabes, ces syllabes pouvant être constituées de voyelles isolées. La voyelle d'appui de la consonne (ou l'absence de voyelle d'appui) indique la classe grammaticale du mot, et la consonne indique le sens du mot dans cette classe grammaticale. Une même consonne pour deux mots de classe grammaticale différentes indique une proximité sémantique, qui provient des sèmes du Primordial associés à cette consonne. Chaque consonne peut être prononcé plus ou moins durement ou plus ou moins doucement, sans changement de sens du mot rémaï. C'est encore un héritage du Primordial. Chaque voyelle naturelle du rémaï peut être également déformée jusqu'à un certain point sans changement de classe. C'est simplement un conséquence de la morphologie humaine et du débit de la parole. Plusieurs consonnes qui s'enchaînent tendent à alterner leurs versions dures ou douces simplement par confort de prononciation et nécessité de mieux discerner la différence ou l'identité des consonnes successives. Le même phénomène peut se produire pour les voyelles, mais de manière beaucoup plus rare et beaucoup moins marqué, pour les mêmes raisons. Dans cet article, les mots rémaï seront présentés en lettres capitales romanes et transcrites pour être lues au plus juste par un lecteur français.

Grammaire

La classe grammaticale d'un mot est indiqué par sa voyelle.

Toutes les syllabes qui s'appuient sur la même voyelle sont de la même classe, à l'exception des voyelles I (de "île"), A (de "pas"), et E (de "été") qui peuvent changer de nature selon qu'elles se trouvent après une syllabe en EI ("eille" de "soleil", parfois "ai" de "aime") ou en OU (de "chou"). Par la suite de ce paragraphe, considérez que ce n'est pas le cas.

Racine en EI

La voyelle EI ("eille" de "soleil") indique le début d'une racine. Une racine est en gros un nom commun (substantif). En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 racines élémentaires.

JEI ("djeille") ou YEI ("yeille") : Un individu, un corps - WEI ("weille") : un vêtement, une couverture - KEI ("keille") ou GEI ("gueille") : une chose, un objet, un végétal d'une certaine forme

DEI ("deille") ou TEI ("teille") : Une construction, une maison - VEI ("veille")ou FEI ("feille") : un animal, un être vivant - BEI ("beille") ou PEI ("peille") : De la nourriture.

SHEI ("cheille") ou HEI ("heille" avec un "h" fortement soufflé) : une ambiance, la météo - LEI ("leille") : un métier, une occupation - REI ("reille") : une langue, un récit

SEI ("seille") ou ZEI ("zeille") : Un paysage, un pays, un moment de la journée - MEI ("meille") : une émotion, un état de santé - NEI ("neille") : un matériau, un assemblage.


Chaque racine est un hyperonyme, c'est-à-dire un nom capable d'en décrire énormément d'autres. Par exemple, un vêtement WEI permet de décrire n'importe quel vêtement. Une racine n'a pas de pluriel ou de singulier, elle peut donc décrire un seul objet ou un ensemble d'objet de même nature. Par exemple JEI peut décrire un seul individu comme un groupe de plusieurs individus.

Une racine peut être fermée ou ouverte. Une racine fermée se termine par N et ne contient aucune syllabe supplémentaire entre le EI et le N final. Par exemple : JEIN ("jeill'ne" ou "jei-eill'ne") est une racine fermée et signifie "un individu" ou bien "des individus".

Une racine ouverte peut contenir des syllabes supplémentaires entre le EI et le N final. Ces syllabes peuvent s'appuyer sur toutes les voyelles sauf EI ou OU, qui indiquent qu'on entre à l'intérieur d'une autre racine en EI ou d'un mode en OU. Par exemple : JEIJIN ("jeille ji-nne" ou "jeille ji-i-ne") est une racine ouverte, qui contient l'indice JI et signifie "un homme" ou "des hommes".

Mode en OU

La voyelle OU ("ou" de "chou") indique le début d'un mode. Un mode est en gros un adjectif. En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 modes élémentaires.

YOU ou JOU ("djou") : un nom propre - WOU : un nombre, l'effectif d'un groupe - KOU ou GOU : Un prix, une perte, un débit. DOU ou TOU : un ordre d'arrivée - VOU : une couleur - BOU : Un salaire, un gain, un crédit. SHOU ("chou")ou HOU ("h" fortement soufflé) : des mots en rémaï - LOU : une heure, un repère pointé, un moment - ROU : Une représentation, un dessin, une écriture. SOU ou ZOU : Une dimension, une taille - MOU : des mots étrangers, une prononciation, des sons articulés - NOU : Un numéro, une étiquette numérotée.

Comme une racine, un mode est hyperonyme. Un mode peut s'ouvrir et se fermer avec un N. WOUN permet d'indiquer un pluriel, comme il permet d'indiquer un nombre précis : WOUJEN (au nombre d'un seul), WOUWEN (au nombre de deux), WOUKEN (au nombre de trois).

Il existe trois sortes de modes : Les modes vocaliques comme YOU et MOU contiennent des sons articulés, et se referment avec EN ("ènne"). Les modes numériques comme WOU, NOU, KOU, BOU, DOU contiennent des chiffres. Les modes sensoriels comme VOU et SOU contiennent des idées et fonctionnent comme des racines. Certains modes sont hybrides, comme SHOU (citation), LOU (repère pointé) et ROU (représentation).

Relation en U

La voyelle U ("u" de "lune") à la fin d'une syllabe indique une relation. Une relation est en gros une conjonction. En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 relations élémentaires.

JU ("dju") ou YU : qui se confond avec - WU : qui accompagne - GU ou KU : qui complète DU ou TU : qui suit, d'où provient - VU ou FU : et / ou - BU ou PU : qui contient SHU ou HU ("h" fortement soufflé) : qui qualifie, qui indique une qualité de - LU : qui cause, qui crée - RU : auquel s'intéresse, que suppose, que pense. SU : que fonde, que crée, que possède - MU : qui influence, qui dirige, qui utilise - NU : qui se change en.

Une relation permet d'indiquer un lien logique entre le mot qui précède et ce qui suit. En particulier, une relation permet de préciser d'indiquer que deux mots évoquent des objets différents, sauf pour JU et VU qui indique qu'il s'agit des mêmes objets. Par exemple : JEIJIN JU VEIN évoque un animal qui est un être humain ; JEIJIN NU VEIN indique un humain changé en animal ; JEIJIN WU VEIN indique un humain accompagné d'un animal.

Déterminant en A

La voyelle A ("a" de "pas") à la fin d'une syllabe indique un déterminant. Un déterminant peut correspondre à un adjectif, un adverbe ou un déterminant français et d'autres choses encore. En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 déterminants élémentaires.

YA ou JA ("dja") : un, une, des (dont on n'a pas encore parlé) - WA : effectivement, abondant, tout à fait - KA ou GA : quel ? DA ou TA : Ce, cet, cette, ces (je vous le montre) - VA ou FA : peu importe quel, sans importance - BA ou PA : bon, bien, beau. SHA ou HA ("h" fortement soufflé) : Souhaité, désiré - LA : le, la, les (celui dont nous parlons) - RA : pensé, vu, compris, supposé. SA ou ZA : vraiment, un dont j'ai déjà parlé - MA : pas assez, à peine, inachevé - NA : pas un, pas une, pas des, non, ne... pas.

Un déterminant indique l'avis de celui qui parle sur le mot qui vient juste après. Il ne compte pas pour le mot qui vient avant, sauf si ce mot est aussi un déterminant en A. Un déterminant peut déterminer n'importe quel mot, y compris un verbe, une relation, un mode etc.

Le déterminant NA permet d'indiquer le mot de sens inverse : par exemple, si JEI désigne un individu, un corps, alors NAJEI désigne quelque chose qui n'a pas de corps, qui n'est pas un individu. Le déterminant NA permet de construire la négation qui porte seulement sur le mot qui suit immédiatement NA. Par exemple NAJEIJIN YO : ce n'est pas un homme qui parle. Le déterminant KA ou GA permet de construire l'interrogation qui porte seulement sur le mot qui suit immédiatement NA. Par exemple KAJEIJIN YO : Quel homme parle ? Le déterminant RA permet de construire les expressions qui indique que celui qui parle voit, comprend ou s'imagine bien ce qu'évoque le mot suivant. Par exemple, RAJEIJIN : je vois l'homme.

Personne en I

La voyelle I ("i" de "île" à la fin d'une syllabe indique une personne. Une personne peut correspondre à un pronom personnel ou un pronom possessif français/ En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient les 12 personnes élémentaires.

JI ou YI : Moi, je, mon (ton respectueux) - WI : Les gens - GI ou KI : Toi, tu, ton (ton proche, je te connais). DI ou TI : Toi, tu, ton (ton respectueux, je vous connais) - VI ou FI : Moi, je, mon (ton distant) - BI ou PI : Moi, je, mon (ton proche). SHI ou HI ("h" fortement soufflé) : Personne, aucun individu - LI : Lui, il ou elle, son (ton distant, je ne le connais pas) - RI : Lui, il ou elle, son (ton respectueux, je le connais) SI ou ZI : Lui, il ou elle, son (ton proche, je le connais) - MI : les miens, leur (mon groupe sans me compter) - NI - Toi, tu, ton (ton distant, je ne vous connais pas).

Une personne indique un individu qui peut être celui qui parle, celui à qui on s'adresse, quelqu'un d'autre, personne, quelqu'un du groupe de celui qui parle, quelqu'un en général. Cette personne doit se comprendre dans le contexte établi par les limites de la conversation citée entre SHOU et EN, sous-entendues lorsqu'on sait très bien qui nous parle. Par exemple JIYO signifie "je (moi qui écris cet article) parle". Mais DISHOU JIYO EN signifie "Toi (qui lis cet article), je te cite - tu dis : "je (toi qui lis cet article) parle".

Il n'y a pas de personne neutre, qui désignerait un objet : il faut utiliser la racine ou le mode fermé le plus approprié.

Une personne devant une racine en EI ou un mode en OU indique le possesseur volontaire de l'objet évoqué par la racine ou le mode. Une personne après une racine en EI ou un mode en OU indique le destinataire volontaire de cet objet. Par exemple : JIVAIN ("mon animal") - JIVAINDI ("Mon animal qui est pour toi").

Une personne devant un verbe en O indique le sujet actif du verbe - c'est-à-dire la personne qui est volontairement à l'origine de l'action. Une personne après un verbe en O indique le destinataire volontaire de l'action décrite par le verbe. Par exemple : JIDOTI ("je te donne") ; DITOJI ("tu me donnes").

Reprise

Une voyelle isolée est la reprise d'un mot de la classe grammaticale correspondant à la voyelle. Par exemple EI reprend la dernière racine en EI citée ; OU reprend le dernier mode en OU cité. Les reprises de racine ou de mode peuvent être ouvertes ou fermées.

Une reprise fermée peut reprendre n'importe quelle racine ou mode ouvert précédemment. Une reprise ouverte ne peut reprendre une autre racine ouverte, sauf cas particuliers. Par exemple : RAJEIJIN. JEIN YO ("je vois un homme. L'homme parle"). RAJEIJIYAN. JEIN YO ("Je vois la jambe de l'homme. L'homme parle").

Assertif en AO

La voyelle AO ("ao" de "Tao", parfois "aa" ou "aw") à la fin d'une syllabe indique un assertif. En faisant défiler les douze consonnes rémaï, on obtient la liste des assertifs élémentaires.

YAO ou JAO : Oui (je l'affirme) - WAO : Merci, en effet, c'est permis, il y en a (je l'approuve) - KAO ou GAO : Quoi ? Qu'est-ce que c'est ? DAO ou TAO : D'accord, on le fait, faisons-le ! - VAO : Peu importe, ça ne compte pas - BAO : C'est bon, c'est bien, c'est beau, je suis satisfait, content. SHAO ou HAO : S'il vous plaît, je voudrais, bonjour - LAO : C'est juste, c'est exact, précisément, au maximum, ciel ! - RAO : Je vois, je comprends, je sais, je le pense. SAO ou ZAO : Vraiment, c'est sûr, c'est certain - MAO : Excusez-moi ! Attendez ! Ce n'est pas assez, c'est insuffisant - NAO : Non (je ne le dis pas).

Un assertif indique l'avis de celui qui parle sur la phrase qui précède, jusqu'au prochain assertif. Pour indiquer l'avis d'une autre personne, on enferme l'assertif entre SHOU et EN. La personne ou la racine ou le mode devant SHOU indique alors celui qui donne son opinion. La personne ou la racine ou le mode après EN indique le destinataire de l'opinion donnée. Par exemple DISHOU YAO ENJI : Tu me dis "oui".

Si plusieurs assertifs se suivent, ils se groupent par paire en partant du dernier, et la paire précédente précise la paire suivante. DIKO NAOBAOBAO : Je ne trouve pas merveilleux que tu le prennes.

Les assertifs et les déterminants sont très proches. Un déterminant isolé peut se comprendre comme un déterminant. Par exemple : BA ! ("c'est bien" pour BAO). Un assertif devant un assertif peut devenir un déterminant. Par exemple : NABAO ("ce n'est pas bien", pour NAOBAO).

Pointeur en E

La voyelle E à la fin d'une syllabe indique un pointeur. En faisant défiler les douze consonnes rémaï, on obtient la liste des 12 pointeurs élémentaires rémaï.


Verbe en O

Rôle en OI

Temps en AI

Close en N

Lexique

Individu et corps humain en JEI

Vêtements et couvertures en WEI

Objets, végétaux et accessoires en KEI

Maisons et constructions en DEI

Animaux et bruits d'animaux en VEI

Nourriture, goût, textures en BEI

Ambiance, température, météo en SHEI

Occupation, métier, expérience en LEI

Langage, récits en REI

Sentiment, état de santé en MEI

Matériaux, assemblage, état en NEI

Nombres et mesures

Dimensions relatives

Couleurs

Représentations, dessins, écritures

(Page en cours de rédaction)

Syntaxe

Mots à l'extérieur des mots

Mots insérés à l'intérieur de mots

Ordres rémaï

Systèmes d'écriture

Il s'agit ici soit de véritables systèmes d'écriture, soit d'un système de communication qui fait appel à des gestes ou d'autres signes que la parole ou un caractère imprimé.

Le rémaï natif

Il s'écrit en utilisant les douze signes que représentent les caractères suivants : +, O, >, X, V, A, S, 7, <, L, N, 8. La consonne est écrite en premier et en taille ordinaire, la voyelle est écrite en second, réduite à la taille d'un tiers, éventuellement imbriquée dans le premier signe. Il est possible d'écrire avec une seule taille de caractère en utilisant un tiret haut ou bas devant la consonne. Des espaces peuvent être ajoutés pour faciliter la lisibilité.

Chacun des douze signes représente graphiquement le sème (idée floue) qu'il évoque, directement tiré du Primordial. Cette série native ne peut pas toujours être utilisée pour communiquer sur Internet. Par exemple, elle ne permet pas de renseigner une page Wikipedia sans provoquer des erreurs de présentation.

Le JOKTV

Il s'écrit en utilisant les 12 majuscules JOKTVB HLRZMN pour représenter les consonnes et les 12 minuscules de ces mêmes lettres pour représenter les voyelles. On peut utiliser les caractères espace, tiret haut, tiret bas pour rendre plus lisible le bloc de texte et souligner certains groupes de mots. Si on ne peut avoir recours aux majuscules, comme par exemple si on veut nommer un fichier dans un système d'exploitation, les consonnes sont précédées d'un tiret haut sauf la première du texte ; le tiret bas peut remplacer le tiret haut pour indiquer un espace.

Par exemple JIYO ("Je parle") peut s'écrire JvJr.

Le rémaï signé

Il se signe à partir de 12 formes de mains atypiques, rappelant le jeu de Chifouni. La main gauche se place en haut et forme la consonne. La main droite se place en bas et forme la voyelle. Il est possible de signer d'une seule main en utilisant un signe court qui représente un tiret haut et un signe long qui représente un tiret bas.

Le rémaï signé anodin

Il se signe à partir de 12 formes de mains naturelles, c'est-à-dire dont la forme ou la position n'a rien d'extraordinaire.

Les écritures hybrides

Différents moyens de communication peuvent se combiner en direct, que ce soit sur la même page, au cours de la même séquence d'images mouvantes, ou au fil de la même conversation. En particulier, il est possible d'utiliser une reprise ou tout autre mot et de le compléter par un geste, une couleur, une forme, une grimace, une intonation, un timbre de voix, un rythme, n'importe quoi.


Textes

La légende de Babel

1. Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. WALA SEIN YOU JE REIN LAYAMOUN SAO.

2. Comme ils avaient quitté l'orient, NEÏ SOÏ SEIJILON WIVO

ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent. WO YOU SHAÏNIUR ENSEI BUYAN DU WILOLO WAO.

3. Ils se dirent l'un à l'autre : Allons ! Faisons des briques, et cuisons-les au feu. WIYOWI SHOU WOÏ NEI SIDU MOÏ SHEIBI NOÏ KEIDE DOTAO.

Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment. DAÏ MOÏKEIDE NOÏ NEIDI, DAÏ MOÏNEI SHIMI NOÏWAN WAO.

4. Ils dirent encore : Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, ENDU WISHOU SEIDA WUSEI DE VOLO SHEN DOTAO.

et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. DAÏ WOU JEYOUN NONO MI WAO, LU NAKOÏ MISHO MOÏ SAWALASEIN.

5. L'Éternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. EN LEIJAÏN VOSE LU RASEIDATE NOÏDOTO MAÏ TOÏ JEIKIN.

6. Et l'Éternel dit: Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, LEIJAÏN YOSHOU DE WI WOUJE JEIN GU WOUJE REIN WAO.

et c'est là ce qu'ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté. DU KEIN-DE WOÏNO ZAO MAÏ SHI NANOMO WI NOÏRAKEI SHAÏN YAO.

7. Allons ! Descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres. JIVOSEMAÏ LU DO WIWOULAÏMOUN TAO, DAÏ TOÏWI WOÏRAREIN NAO.

8. Et l'Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville. EN DAÏ LEIJAÏN SHO NATOÏ WI MOÏ SAWALA SEIN WAO, DU NOÏSEIDAN MAMADOZAO.

9. C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel, SU SEIYOU BABIL EN WAO

car c'est là que l'Éternel confondit le langage de toute la terre SU DE LEIJAÏN DOKAÏ NOÏ NAYAWOUMOUN GU JEREIN WUWALASEIN ZAO

, et c'est de là que l'Éternel les dispersa sur la face de toute la terre. WU RE LEIJAÏN NAKOÏ WISHO SALAYASEIN ZAO.


Communauté

Idéomonde associé

Sites de référence

http://www.davonline.com/index_remai.shtml

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