Remaï : Différence entre versions

De Ideopedia
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Le '''{{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}}''' (ou Rémaléra) est une langue construite de type mixte. Elle a vocation  à être une langue auxiliaire, un outil de création de récit, un outil d'analyse sémantique, un outil d'acquisition massive du vocabulaire d'une autre langue, un outil de génération d'énoncés cohérents contextualisés par intelligence artificielle, un outil d'expérimentation sémantique. C'est également une métalangue (elle contient un grand nombre de langages).  
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Le '''{{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}}''' est une langue construite de type mixte. Il s'apprend extrêmement vite et peut se communiquer au moyen de n'importe quelle série de 12 signes. Le niveau A1 / A2 du cadre européen s'atteint en quelques heures. Le niveau B1 / C2 devrait pouvoir être atteint en seulement une semaine. La simple lecture de cet article devrait vous permettre d'atteindre le niveau A1.
  
 
==Historique==
 
==Historique==
  
Le {{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}} (RE MAI ou REIMAI) est une langue construite dérivée du Primordial. Il été développé à l'origine comme un outil créatif et d'acquisition massive de vocabulaire en vue de pratiquer une autre langue. En l'état actuel, le {{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}} permet apparemment d'atteindre un niveau A1 ou A2 du cadre européen en quelques heures et B1 / C2 en une semaine d'étude, notamment par l'acquisition massive du vocabulaire. Il permet de convertir un texte en chaînes d'idées, afin d'en analyser tous les niveaux de signification et de le transformer sans réflexion ou à l'aide d'un algorithme. Le {{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}} permet de communiquer non seulement par la voix ou l'écrit, mais également par le geste, l'image, la musique ou toute série de 12 signes, qui peuvent s'apprendre et s'utiliser en cinq minutes.
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Le {{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}} (RE MAI ou REIMAI) est une langue construite dérivée du Primordial. Le Primordial permet en apprenant seulement 12 syllabes floues associées à 12 sèmes (idées floues) de transformer n'importe mot ou acronyme (suite de syllabes) en une phrase qui forme une définition cohérente. Le Primordial ne permettait pas de traduire des phrases ou des textes en langues naturelles. Cependant, il était possible de partir des 12 sèmes ou idées floues du Primordial pour former des mots, qui ensuite pourraient se répartir en mots grammaticaux d'un côté et en mots lexicaux de l'autre. L'idée était de créer une langue transparente sémantiquement, c'est-à-dire dont les mots et les parties de mots se définissent tous par les signes qui les composent. En s'inspirant du latin, du japonais, du français et de l'anglais, et du postulat que toute suite de syllabes, même aléatoire, devait pouvoir former un énoncé cohérent sur tous les plans, des règles de combinaisons et des classes grammaticales adaptées ont émergé, puis se sont fixées.
  
 
===Versions===
 
===Versions===
  
Le Rémaï progresse par versions successives, comme un logiciel. La dernière version est la version 32 et semble avoir atteint tous ses objectifs et présenter la clarté et la stabilité pour traduire toute langue naturelle, non seulement par l'idée générale mais en suivant le fil de la pensée de chacune des reformulations successives de la même phrase en langue naturelle.
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La dernière version est la version 32 et semble avoir atteint tous ses objectifs et présenter la clarté et la stabilité pour traduire toute langue naturelle, non seulement par l'idée générale mais en suivant le fil de la pensée de chacune des reformulations successives de la même phrase en langue naturelle.
  
 
==Phonologie==
 
==Phonologie==
  
Le {{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}} se code au moyen de douze signes élémentaires, plus un signe de ponctuation court et long. Ces signes correspondent à des sèmes (idées élémentaires) et non des phonèmes. A ces douze signes idées et les signes de ponctuation peuvent être associés n'importe quelle série articulée, écrite, sonore, iconographique etc.
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Le {{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}} se présente à l'oral sous la forme d'une suite de syllabes, ces syllabes pouvant être constituées de voyelles isolées.
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La voyelle d'appui de la consonne (ou l'absence de voyelle d'appui) indique la classe grammaticale du mot, et la consonne indique le sens du mot dans cette classe grammaticale.
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Une même consonne pour deux mots de classe grammaticale différentes indique une proximité sémantique, qui provient des sèmes du Primordial associés à cette consonne.
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Chaque consonne peut être prononcé plus ou moins durement ou plus ou moins doucement, sans changement de sens du mot rémaï. C'est encore un héritage du Primordial.
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Chaque voyelle naturelle du rémaï peut être également déformée jusqu'à un certain point sans changement de classe. C'est simplement un conséquence de la morphologie humaine et du débit de la parole.
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Plusieurs consonnes qui s'enchaînent tendent à alterner leurs versions dures ou douces simplement par confort de prononciation et nécessité de mieux discerner la différence ou l'identité des consonnes successives. Le même phénomène peut se produire pour les voyelles, mais de manière beaucoup plus rare et beaucoup moins marqué, pour les mêmes raisons.
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Dans cet article, les mots rémaï seront présentés en lettres capitales romanes et transcrites pour être lues au plus juste par un lecteur français.
  
Le {{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}} Natif est dérivé des douze signes articulés primordiaux suivants. La consonne peut s'appuyer sur un son "a" ou un son "é" / "ê" sans que l'idée élémentaire transmise change.
+
==Grammaire==
  
{| style="margin: auto;" class="wikitable" border="1" cellspacing="0" cellpadding="2"
+
La classe grammaticale d'un mot est indiqué par sa voyelle.
! Ordre !! Ecriture !! Natif !! Courant !! Idée élémentaire !! Nombre
+
|-
+
| align="center" style="background-color: #FFFF00;" | 1 || align="center"| + || align="center"| YA || align="center"| I || CHOISIR (Spécial, rare, valeur, nommé, roi, savant) || align="center"| 1
+
|-
+
| align="center" style="background-color: #FFCC00;" | 2 || align="center"| O || align="center"| WA || align="center"| O ||REUNIR (Cercle, ensemble, groupe, réunion, famille, maison) || align="center"| 2
+
|-
+
| align="center" style="background-color: #FF9900;" | 3 || align="center"| >  || align="center"| GA || align="center"| KA ||TRANCHER (Couper, partager, séparer, juger, prendre, épée) || align="center"| 3
+
|-
+
| align="center" style="background-color: #FF3300;" | 4 || align="center"| X  || align="center"| DA  || align="center"| TA || FAIRE (Bouger, travailler, fabriquer, fonctionner, action) || align="center"| 4
+
|-
+
| align="center" style="background-color: #FF00FF;" | 5 || align="center"| V  || align="center"| VA || align="center"| FA || ALLER (Rayonner, bifurquer, déployer, transmettre, épi, feu) || align="center"| 5
+
|-
+
| align="center" style="background-color: #CC00FF;" | 6 || align="center"| A  || align="center"| BA || align="center"| PA || REMPLIR (Stocker, satisfaire, suffisant, bon, plein, trésor) || align="center"|  6
+
|-
+
| align="center" style="background-color: #330066;" | <span style="color: white;">7</span> || align="center"| S || align="center"| HA ||  align="center"| A || SOUFFLER (Respirer, sonner, saluer, faire du bruit, parole, musique) || align="center"| 7
+
|-
+
| align="center" style="background-color: #330099;" | <span style="color: white;">8</span> || align="center"| 7 || align="center"| LA || align="center"| TLA || MONTER (Placer haut, montrer, distinguer, remarquable, haut, montagne) || align="center"| 8
+
|-
+
| align="center" style="background-color: #0099FF;" | <span style="color: white;">9</span> || align="center"| < || align="center"| RA || align="center"| RRA || AVALER (Digérer, percevoir, comprendre, réfléchir, imaginer, idée) || align="center"| 9
+
|-
+
| align="center" style="background-color: #009999;" | <span style="color: white;">10</span> || align="center"| L || align="center"| SA || align="center"| DZA || DURCIR (refroidir, descendre, allonger, laisser, exister, racine, sol) || align="center"| 00
+
|-
+
| align="center" style="background-color: #009900;" | <span style="color: white;">11</span> || align="center"| N || align="center"| MA || align="center"| NMA || COULER (Liquéfier, échanger, réchauffer, couver, soigner, âme, eau) || align="center"| 000
+
|-
+
| align="center" style="background-color: #00CC00;" | <span style="color: white;">12</span> || align="center"| 8 || align="center"| NA || align="center"| GNA || NOUER (Lier, tisser, arrêter, achever, compter, noter, fin, étoile) || align="center"| 0
+
|}
+
  
 +
Toutes les syllabes qui s'appuient sur la même voyelle sont de la même classe, à l'exception des voyelles I (de "île"), A (de "pas"), et E (de "été") qui peuvent changer de nature selon qu'elles se trouvent après une syllabe en EI ("eille" de "soleil", parfois "ai" de "aime") ou en OU (de "chou"). Par la suite de ce paragraphe, considérez que ce n'est pas le cas.
  
==Grammaire==
+
===Racine en EI===
  
Un mot {{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}} peut comprendre trois parties : les déterminants en "a", attachés à la suite du mot par une finale longue, qui indiquent le point de vue du locuteur sur le mot qu'il forme ; la combinaison d'une racine élémentaire et d'éventuelles [[racine première rémai | racines premières]], qui contiennent la notion évoquée par le mot ; la terminaison formée d'un [[promot rémai|promot]], qui indique le rôle que joue le mot dans la phrase.
+
La voyelle EI ("eille" de "soleil") indique le début d'une racine. Une racine est en gros un nom commun (substantif).
 +
En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 racines élémentaires.
  
Par exemple :  
+
JEI ("djeille") ou YEI ("yeille") : Un individu, un corps - WEI ("weille") : un vêtement, une couverture - KEI ("keille") ou GEI ("gueille")
 +
DEI ("deille") ou TEI ("teille") : Une construction, une maison - VEI ("veille")ou FEI ("feille") : un animal, un être vivant - BEI ("beille") ou PEI ("peille")
 +
SHEI ("cheille") ou HEI ("heille" avec un "h" fortement soufflé) : une ambiance, la météo - LEI ("leille") : un métier, une occupation - REI ("reille") : une langue, un récit
 +
SEI ("seille") ou ZEI ("zeille") : Un paysage, un pays, un moment de la journée - MEI ("meille") : une émotion, un état de santé - NEI ("neille") : un matériau, un assemblage.
  
*Le mot O'+X ("o-idé") signifie "le cercle, l'ensemble, le groupe". Il est composé de la racine élémentaire (ou racine d e tête O ("o"), qui signifie "cercle, groupe, collection etc.", et du promot (ou mode) '+X ("idé") qui signifie "Celui qui" ou "C'est".
+
Chaque racine est un hyperonyme, c'est-à-dire un nom capable d'en décrire énormément d'autres. Par exemple, un vêtement WEI permet de décrire n'importe quel vêtement.
 +
Une racine n'a pas de pluriel ou de singulier, elle peut donc décrire un seul objet ou un ensemble d'objet de même nature. Par exemple JEI peut décrire un seul individu comme un groupe de plusieurs individus.
  
*Le mot O_O'+X ("wa_o-idé") signifie "Tout le cercle". Il est composé en plus du déterminant O_ ("wa"), qui signifie "Total, complet".
+
Une racine peut être fermée ou ouverte. Une racine fermée se termine par N et ne contient aucune syllabe supplémentaire entre le EI et le N final.
 +
Par exemple : JEIN ("jeill'ne" ou "jei-eill'ne") est une racine fermée et signifie "un individu" ou bien "des individus".
  
*Le mot O_O<N'+X ("wa_oramé-idé") signifie "Toute la collection des comportements humains". Il est composé en plus de la [[racine première rémai | racine première]] <N ("réma") qui signifie "comportement humain, respectueux, équitable, constructeur, positif".
+
Une racine ouverte peut contenir des syllabes supplémentaires entre le EI et le N final.
 +
Ces syllabes peuvent s'appuyer sur toutes les voyelles sauf EI ou OU, qui indiquent qu'on entre à l'intérieur d'une autre racine en EI ou d'un mode en OU.
 +
Par exemple : JEIJIN ("jeille ji-nne" ou "jeille ji-i-ne") est une racine ouverte, qui contient l'indice JI et signifie "un homme" ou "des hommes".
  
*Le mot OX_O<N'+X ("wada_oramé-idé") signifie "Le genre humain, l'humanité, l'ensemble des êtres pensants humanistes". Il est composé en plus du déterminant X_ ("da") qui signifie "personne responsable de ses actes".
+
===Mode en OU===
  
Les modes sont des promots qui ouvrent une "fenêtre" dans le discours, à travers laquelle tous les signes {{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}} se liront selon un code différent. En général les codes suivis de signes s'appuyant sur la voyelle "é" sont des données numériques. A l'écrit, ils n'ont pas de signe long à la fin de leur chaîne.
+
La voyelle OU ("ou" de "chou") indique le début d'un mode. Un mode est en gros un adjectif.
 +
En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 modes élémentaires.
  
Par exemple : N8 V7 ("Méné vélé"), le numéro 58, est composé du mode N8 ("méné"), qui signifie "jalons, numéro, nombre entier", et de la chaîne V7 ("vélé") qui signifie après ce mode le nombre entier 58. En comparaison O+ V7 ("o-ié vélé") signifie "un groupe de cinquante huit individus ou objets".
+
YOU ou JOU ("djou") : un nom propre - WOU : un nombre, l'effectif d'un groupe - KOU ou GOU : Un prix, une perte, un débit.
 +
DOU ou TOU : un ordre d'arrivée - VOU : une couleur - BOU : Un salaire, un gain, un crédit.
 +
SHOU ("chou")ou HOU ("h" fortement soufflé) : des mots en rémaï - LOU : une heure, un repère pointé, un moment - ROU : Une représentation, un dessin, une écriture.
 +
SOU ou ZOU : Une dimension, une taille - MOU : des mots étrangers, une prononciation, des sons articulés - NOU : Un numéro, une étiquette numérotée.
  
 +
Comme une racine, un mode est hyperonyme. Un mode peut s'ouvrir et se fermer avec un N.
 +
WOUN permet d'indiquer un pluriel, comme il permet d'indiquer un nombre précis : WOUJEN (au nombre d'un seul), WOUWEN (au nombre de deux), WOUKEN (au nombre de trois).
  
===Les substantifs===
+
Il existe trois sortes de modes :
 +
Les modes vocaliques comme YOU et MOU contiennent des sons articulés, et se referment avec EN ("ènne").
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Les modes numériques comme WOU, NOU, KOU, BOU, DOU contiennent des chiffres.
 +
Les modes sensoriels comme VOU et SOU contiennent des idées et fonctionnent comme des racines.
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Certains modes sont hybrides, comme SHOU (citation), LOU (repère pointé) et ROU (représentation).
  
Pour créer un substantif, on ajoute le promot '+X ("idé") à toute chaîne de déterminants et / ou de racines, ou encore à la chaîne d'un mode.
+
===Relation en U===
  
Par exemple, "la personne responsable numéro 58" se dit X_N8 V7 '+X ("Da_méné vélé"), soit le déterminant X_ ("da", personne responsable de ses actes), le mode N8 ("méné", jalon, numéro, nombre entier), et la chaîne V7 ("58").
+
La voyelle U ("u" de "lune") à la fin d'une syllabe indique une relation. Une relation est en gros une conjonction.
 +
En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 relations élémentaires.
  
En comparaison :
+
JU ("dju") ou YU : qui se confond avec - WU : qui accompagne - GU ou KU : qui complète
 +
DU ou TU : qui suit, d'où provient - VU ou FU : et / ou - BU ou PU : qui contient
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SHU ou HU ("h" fortement soufflé) : qui qualifie, qui indique une qualité de - LU : qui cause, qui crée - RU : auquel s'intéresse, que suppose, que pense.
 +
SU : que fonde, que crée, que possède - MU : qui influence, qui dirige, qui utilise - NU : qui se change en.
  
*"le récit d'une personne responsable" se dira X_7<<N'+X ("Da_rémalaré-idé"), soit le déterminant X_ ("da", personne responsable de ses actes), les racines premières <N ("réma", comportement humain) et 7< ("léra", langue, récit, discours porteur de sens).
+
Une relation permet d'indiquer un lien logique entre le mot qui précède et ce qui suit.
 +
En particulier, une relation permet de préciser d'indiquer que deux mots évoquent des objets différents, sauf pour JU et VU qui indique qu'il s'agit des mêmes objets.
 +
Par exemple : JEIJIN JU VEIN évoque un animal qui est un être humain ; JEIJIN NU VEIN indique un humain changé en animal ; JEIJIN WU VEIN indique un humain accompagné d'un animal.
  
*"la personne humaine qui parle un discours doté de sens", ou si vous préférez, le locuteur Rémaï, se dira X_7<<N'+X ("da_léraréma-idé").
+
===Déterminant en A===
  
Le promot '+X ("idé") s'abrège facilement en '+ ("i") dans la version courante du Rémaï.
+
La voyelle A ("a" de "pas") à la fin d'une syllabe indique un déterminant.
 +
Un déterminant peut correspondre à un adjectif, un adverbe ou un déterminant français et d'autres choses encore.
 +
En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 déterminants élémentaires.
  
Pour indiquer d'autres rôles que celui du nom sujet, on change le signe après le '+ ("i") de '+X ("idé").
+
YA ou JA ("dja") : un, une, des (dont on n'a pas encore parlé) - WA : effectivement, abondant, tout à fait - KA ou GA : quel ?
 +
DA ou TA : Ce, cet, cette, ces (je vous le montre) - VA ou FA : peu importe quel, sans importance - BA ou PA : bon, bien, beau.
 +
SHA ou HA ("h" fortement soufflé) : Souhaité, désiré - LA : le, la, les (celui dont nous parlons) - RA : pensé, vu, compris, supposé.
 +
SA ou ZA : vraiment, un dont j'ai déjà parlé - MA : pas assez, à peine, inachevé - NA : pas un, pas une, pas des, non, ne... pas.
  
*+> ("iké") indique le destinataire ("pour").
+
Un déterminant indique l'avis de celui qui parle sur le mot qui vient juste après.
*+V ("ivé") indique la direction dans laquelle on s'oriente ("vers").
+
Il ne compte pas pour le mot qui vient avant, sauf si ce mot est aussi un déterminant en A.
*+A ("ivé") indique le contenant dans lequel on se place ("dans").
+
Un déterminant peut déterminer n'importe quel mot, y compris un verbe, une relation, un mode etc.
*+S ("ihé") indique la direction opposée à celle que l'on prend ("hors de").
+
*+7 ("ilé") indique le point au contact duquel on se trouve ("auprès de").
+
*+< ("iré") indique la ligne traversée par l'action ("à travers", "en travers de", "par").
+
*+L ("issé") indique l'origine de l'action ("à cause de", "de la part de").
+
*+N ("imé") indique le moyen appliqué à l'action ("au moyen de", "en utilisant").
+
*+8 ("iné") indique l'objet de l'action, son résultat ("celui que").
+
  
Les promots de type +X sont l'équivalent de pronoms, et peuvent être utilisés seuls.
+
Le déterminant NA permet d'indiquer le mot de sens inverse : par exemple, si JEI désigne un individu, un corps, alors NAJEI désigne quelque chose qui n'a pas de corps, qui n'est pas un individu.
 +
Le déterminant NA permet de construire la négation qui porte seulement sur le mot qui suit immédiatement NA. Par exemple NAJEIJIN YO : ce n'est pas un homme qui parle.
 +
Le déterminant KA ou GA permet de construire l'interrogation qui porte seulement sur le mot qui suit immédiatement NA. Par exemple KAJEIJIN YO : Quel homme parle ?
 +
Le déterminant RA permet de construire les expressions qui indique que celui qui parle voit, comprend ou s'imagine bien ce qu'évoque le mot suivant. Par exemple, RAJEIJIN : je vois l'homme.
  
Ils peuvent être mis à deux sortes de pluriels, fréquentatif (nombre français) ou opportun (indiquant une pluralité d'origine).
+
===Personne en I===
Ils peuvent être marqués d'un ton formel, familier ou distant, et indiquer quel genre de personne possède l'objet évoqué, cette personne pouvant être sexuée (c'est-à-dire féminisée ou virilisée).
+
  
===Les verbes===
+
La voyelle I ("i" de "île" à la fin d'une syllabe indique une personne.
 +
Une personne peut correspondre à un pronom personnel ou un pronom possessif français/
 +
En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient les 12 personnes élémentaires.
  
Pour créer un verbe, on ajoute le promot "VN ("vamé") à tout mot Rémaï.
+
JI ou YI : Moi, je, mon (ton respectueux) - WI : Les gens - GI ou KI : Toi, tu, ton (ton proche, je te connais).
 +
DI ou TI : Toi, tu, ton (ton respectueux, je vous connais) - VI ou FI : Moi, je, mon (ton distant) - BI ou PI : Moi, je, mon (ton proche).
 +
SHI ou HI ("h" fortement soufflé) : Personne, aucun individu - LI : Lui, il ou elle, son (ton distant, je ne le connais pas) - RI : Lui, il ou elle, son (ton respectueux, je le connais)
 +
SI ou ZI : Lui, il ou elle, son (ton proche, je le connais) - MI : les miens, leur (mon groupe sans me compter) - NI - Toi, tu, ton (ton distant, je ne vous connais pas).
  
Par exemple : N8 V7 'VN ("méné vélé vamé") signifie "faire quelque chose cinquante huit fois".
+
Une personne indique un individu qui peut être celui qui parle, celui à qui on s'adresse, quelqu'un d'autre, personne, quelqu'un du groupe de celui qui parle, quelqu'un en général.
 +
Cette personne doit se comprendre dans le contexte établi par les limites de la conversation citée entre SHOU et EN, sous-entendues lorsqu'on sait très bien qui nous parle.
 +
Par exemple JIYO signifie "je (moi qui écris cet article) parle". Mais DISHOU JIYO EN signifie "Toi (qui lis cet article), je te cite - tu dis : "je (toi qui lis cet article) parle".
  
En comparaison :
+
Il n'y a pas de personne neutre, qui désignerait un objet : il faut utiliser la racine ou le mode fermé le plus approprié.
  
* 'VN ("vamé") signifie "on fait, on va".
+
Une personne devant une racine en EI ou un mode en OU indique le possesseur volontaire de l'objet évoqué par la racine ou le mode.
* O'VN ("O-vamé") signifie "on fait former un cercle, un groupe, une collection", donc "on réunit, collectionne, groupe".
+
Une personne après une racine en EI ou un mode en OU indique le destinataire volontaire de cet objet.
* <N'VN ("réma-vamé") signifie "on fait se conduire humainement, respectueusement, équitablement, positivement".
+
Par exemple : JIVAIN ("mon animal") - JIVAINDI ("Mon animal qui est pour toi").
* 7<'VN ("léra-vamé") signifie "on fait parler, raconter, déclarer quelque chose qui a du sens").
+
* 7<N8 V7 'VN ("léraméné vélé vamé") signifie "on fait raconter cinquante huit fois quelque chose...").
+
  
'VN ("vamé", on fait) est le verbe par défaut, mais il indique aussi l'action présente inachevée (en cours). Pour indiquer une action achevée, on utilise le verbe >N ("kamé", on a fait).
+
Une personne devant un verbe en O indique le sujet actif du verbe - c'est-à-dire la personne qui est volontairement à l'origine de l'action.
 +
Une personne après un verbe en O indique le destinataire volontaire de l'action décrite par le verbe.
 +
Par exemple : JIDOTI ("je te donne") ; DITOJI ("tu me donnes").
  
On fait varier les temps en changeant le signe après le V ou le >.
+
===Reprise===
  
*VN ("vamé", on fait)
+
Une voyelle isolée est la reprise d'un mot de la classe grammaticale correspondant à la voyelle.
*V7 ("valé", on fera)
+
Par exemple EI reprend la dernière racine en EI citée ; OU reprend le dernier mode en OU cité.
*VL ("vassé", on faisait).
+
Les reprises de racine ou de mode peuvent être ouvertes ou fermées.
*VX ("vadé", tout en faisant).
+
*VS ("vahé", pour faire)
+
*V8 ("vané", ayant fait).
+
  
'>N ("kamé", on a fait)
+
Une reprise fermée peut reprendre n'importe quelle racine ou mode ouvert précédemment.
'>7 ("kalé", on aura fait)
+
Une reprise ouverte ne peut reprendre une autre racine ouverte, sauf cas particuliers.
'>L ("kassé", on fît).
+
Par exemple : RAJEIJIN. JEIN YO ("je vois un homme. L'homme parle"). RAJEIJIYAN. JEIN YO ("Je vois la jambe de l'homme. L'homme parle").
'>X ("kadé", tout en ayant fait).
+
'>S ("kahé", dès qu'on eût fait)
+
'>8 ("kané", ce qui implique qu'on aura fait).
+
  
Les verbes peuvent être mis à deux sortes de pluriels, fréquentatif (fréquence de l'action) ou opportun (nombre d'acteurs).
+
===Assertif en AO===
  
'VN ("vamé", on fait)
+
La voyelle AO ("ao" de "Tao", parfois "aa" ou "aw") à la fin d'une syllabe indique un assertif.
'VON ("vomé", on a l'habitude de faire, on fait souvent, on fait fréquemment).
+
En faisant défiler les douze consonnes rémaï, on obtient la liste des assertifs élémentaires.
'VNO ("vamo", on est plusieurs à faire)
+
'VONO ("vomo", on est plusieurs à avoir l'habitude de faire, à faire souvent).
+
  
Ils peuvent être marqués d'un ton formel, familier ou distant, et indiquer quel genre de personne déclenche l'action, cette personne pouvant être sexuée (c'est-à-dire féminisée ou virilisée).
+
YAO ou JAO : Oui (je l'affirme) - WAO : Merci, en effet, c'est permis, il y en a (je l'approuve) - KAO ou GAO : Quoi ? Qu'est-ce que c'est ?
 +
DAO ou TAO : D'accord, on le fait, faisons-le ! - VAO : Peu importe, ça ne compte pas - BAO : C'est bon, c'est bien, c'est beau, je suis satisfait, content.
 +
SHAO ou HAO : S'il vous plaît, je voudrais, bonjour - LAO : C'est juste, c'est exact, précisément, au maximum, ciel ! - RAO : Je vois, je comprends, je sais, je le pense.
 +
SAO ou ZAO : Vraiment, c'est sûr, c'est certain - MAO : Excusez-moi ! Attendez ! Ce n'est pas assez, c'est insuffisant - NAO : Non (je ne le dis pas).
  
===Les déterminants===
+
Un assertif indique l'avis de celui qui parle sur la phrase qui précède, jusqu'au prochain assertif.
 +
Pour indiquer l'avis d'une autre personne, on enferme l'assertif entre SHOU et EN.
 +
La personne ou la racine ou le mode devant SHOU indique alors celui qui donne son opinion.
 +
La personne ou la racine ou le mode après EN indique le destinataire de l'opinion donnée.
 +
Par exemple DISHOU YAO ENJI : Tu me dis "oui".
  
Les [[déterminant rémai|déterminants]] sont des préfixes lié à un nom, un verbe, un adjectif ou un mode par un signe long _ . Un déterminant peut faire en théorie jusqu'à 24 signes idées de longueur, voire plus si l'orateur accumule les déterminants à sa guise, selon le fil de sa pensée. On distingue les déterminants principaux qui indiquent la nature de l'objet évoqué par le mot, selon le locuteur, et les déterminants accessoires, qui indiquent la valeur de l'objet évoqué par le mot, toujours selon le locuteur.
+
Si plusieurs assertifs se suivent, ils se groupent par paire en partant du dernier, et la paire précédente précise la paire suivante.
 +
DIKO NAOBAOBAO : Je ne trouve pas merveilleux que tu le prennes.
  
Par exemple : A_7<'+X ("ba_léra-idé") signifie "c'est une bonne histoire, un bon discours, un beau langage".
+
Les assertifs et les déterminants sont très proches.
 +
Un déterminant isolé peut se comprendre comme un déterminant.
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Par exemple : BA ! ("c'est bien" pour BAO).
 +
Un assertif devant un assertif peut devenir un déterminant.
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Par exemple : NABAO ("ce n'est pas bien", pour NAOBAO).
  
En comparaison, AX_7<'+X ("bada_léra-idé") signifie "c'est un bon conteur, un bon narrateur, un bel orateur".
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===Pointeur en E===
  
On peut déterminer n'importe quel mot {{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}} - nom, verbe, adjectif, mode etc.
+
La voyelle E à la fin d'une syllabe indique un pointeur.
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En faisant défiler les douze consonnes rémaï, on obtient la liste des 12 pointeurs élémentaires rémaï.
  
On peut attacher en tête d'un même mot jusqu'à 12 déterminants différents, pouvant être chacun redoublé, ce qui fait qu'un mot {{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}} déterminé peut facilement remplacer une phrase complète en français.
 
  
Les déterminants d'une même sorte se combinent entre eux, pour ajouter des nuances plus spécifiques, comme par exemple les mélioratifs et les superlatifs.
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===Verbe en O===
  
Par exemple :
 
*X_7<'+X ("bada_léra-idé") signifie "c'est un conteur".
 
*AX_7<'+X ("bada_léra-idé") signifie "c'est un bon conteur".
 
*+AX_7<'+X ("yabada_léra-idé") signifie "c'est un très bon conteur, un meilleur conteur".
 
*7AX_7<'+X ("layabada_léra-idé") signifie "c'est le meilleur des conteurs".
 
  
==Lexique==
+
===Rôle en OI===
  
Le Rémaï a la particularité de générer son vocabulaire par la simple combinaison de signes idées, ponctués par le signe court ' et / ou le signe long _, le mot final obtenu ayant la signification indiquée par les signes idées et les règles de lecture. Le locuteur peut donc créer le mot qu'il recherche simplement en ajoutant à une ou plusieurs racines la terminaison qui correspond au rôle qu'il veut voir jouer par l'objet de ses pensées dans la phrase. Il est aussi possible de créer des énoncés complètement aléatoires, ou encore de remplir à l'aide de racines une structure grammaticale vide ou générale, soit en suivant des algorithmes simples ou complexes, soit en suivant un thème ou le fil de ses pensées.
 
  
 +
===Temps en AI===
  
===Mots d'un seul signe idée===
 
  
'''Isolés'''
+
=== Close en N===
  
*Les pointeurs (un signe) comme + ("yé", ici près de moi, au point où je me trouve).
+
*Les connecteurs (un signe plus un signe court) comme +' ("i", et avec, et de même).
+
*Les assertifs (un signe plus un signe long) comme +_ ("yaa", oui de même, comme tu le dis).
+
  
'''Liés'''
 
  
*Les racines de tête (un signe) comme +... ("yé", individualisé, de forme singulière, spéciale).
+
==Lexique==
*Les marques de personne (un signe court, plus un signe), comme '+ ("yé", moi, qui m'appartient, je formel). Le ' est souvent omis.
+
*Les déterminants (un signe plus un signe long), comme +_ ("ya", très, aussi, le même, le particulier, mon, celui-ci près de moi).
+
  
===Mots de deux signes idées===
 
  
'''Isolés'''
+
===Individu et corps humain en JEI===
  
*Les modes(deux signes) comme N8 ("méné", numéro, jalon). Un mode indique comment se lit la chaîne de signes qui suit.
+
===Vêtements et couvertures en WEI===
*Les pivots, ou injonctifs(deux signes plus un signe court), comme N8' ("mé-n", compte !, numérote !).
+
*Les adverbes (deux signes plus un signe long), comme N8_ ("mé-naa", numériquement, comptablement).
+
  
'''Liés'''
+
===Objets, végétaux et accessoires en KEI===
  
*Les racines premières (deux signes) comme N8... (précédé d'une racine de tête : "mané" ; sans racine de tête : "ména").
+
===Maisons et constructions en DEI===
*Les promots (un signe court, plus deux signes), comme 'VN ("vamé", on fait), comme dans N8'VN ("méné-vamé", on compte).
+
*Les déterminants doubles (deux signes plus un signe long), comme +A_ ("yabaa", merveilleux, meilleur).
+
  
===Mots de trois signes===
+
===Animaux et bruits d'animaux en VEI===
  
'''Isolés'''
+
===Nourriture, goût, textures en BEI===
  
*Les modes à tête, c'est à dire une racine de tête suivie d'un mode à deux signes, comme 77O ("léloé", l'heure du matin).
+
===Ambiance, température, météo en SHEI===
*Les injonctifs à tête, comme 77O' ("lélo", montre haut, exprime clairement, fais une démonstration éclatante, agis tôt).
+
*Les adverbes à tête, comme 77O_ ("léloaa", explicitement, de manière clairement démonstrative, sans délai ni tergiversation).
+
  
'''Liés'''
+
===Occupation, métier, expérience en LEI===
  
*Les combinaisons de déterminants simples ou doubles, comme O8X_ ("wanada_, tout ce qui sert à).
+
===Langage, récits en REI===
*Les déterminants triples, comme 7A+_ ("labayaa", le meilleur, le plus, le plus merveilleux, l'extraordinaire)
+
*Les mots premiers à tête, comme 7LL'+X ("lésasé-idé", la haute terre, la terre émergée). La racine de tête indique la forme ou la propriété de l'objet désigné par le mot ; la racine première indique sa nature, sa qualité intrinsèque.
+
*Les promots au pluriel fréquentiel, comme '+OX ("iodé", ceux qui, sujet pluriel de la phrase).
+
*Les promots au pluriel opportun, comme '+XO ("idoé", celui qui a de multiples origines, plusieurs propriétaires et qui...).
+
*Les promots au singulier augmentés d'une marque possessive, comme '+X+ ("idéyé", moi respectueux qui ; mon respectueux). S'ils se terminent par un signe court, ils indiquent un propriétaire masculin, comme '+X7' ("idél", il, lui). S'ils se terminent par un signe long, ils indiquent un propriétaire féminin, comme '+X7_ ("idélaa", elle).
+
  
===Mots de quatre signes===
+
===Sentiment, état de santé en MEI===
  
'''Isolés'''
+
===Matériaux, assemblage, état en NEI===
  
*Les modes doubles, c'est-à-dire la combinaison de deux modes à deux signes, comme >O7O ("koloé", le nombre d'heures à enlever).
+
===Nombres et mesures===
*Les pivots doubles, c'est-à-dire la combinaison de deux pivots à deux signes, comme >O++' ("koji", décide de soustraire !).
+
*Les adverbes doubles, c'est à dire la combinaison de deux adverbes à deux signes, comme N8++_ ("manéjaa", décidé numériquement).
+
  
'''Liés'''
+
===Dimensions relatives===
  
*Les mots seconds, comme <N7A'+X ("rémaséba-idé", la bête humaine, le singe). La racine première finale indique la nature de l'objet désigné par le mot, la racine première initiale indique le caractère particulier de cet objet, son attribut.
+
===Couleurs===
*Les promots au pluriel double, comme '+OXO ("iodoé", ceux de diverses origines qui).
+
 
*Les promots au pluriel fréquentiel ou opportun augmentés d'une marque possessives, comme '+OX+ ("iodéyé", les miens).
+
===Représentations, dessins, écritures===
  
  
 
(Page en cours de rédaction)
 
(Page en cours de rédaction)
  
==Méthodes d’apprentissage==
+
==Syntaxe==
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===Mots à l'extérieur des mots===
 +
 
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===Mots insérés à l'intérieur de mots===
  
 
==Textes==
 
==Textes==
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===La légende de Babel===
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 +
1. Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots.
 +
WALA SEIN YOU JE REIN LAYAMOUN SAO.
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2. Comme ils avaient quitté l'orient,
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NEÏ SOÏ SEIJILON WIVO
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ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent.
 +
WO YOU SHAÏNIUR ENSEI BUYAN DU WILOLO WAO.
 +
 +
3. Ils se dirent l'un à l'autre : Allons ! Faisons des briques, et cuisons-les au feu.
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WIYOWI SHOU WOÏ NEI SIDU MOÏ SHEIBI NOÏ KEIDE DOTAO.
 +
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Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment.
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DAÏ MOÏKEIDE NOÏ NEIDI, DAÏ MOÏNEI SHIMI NOÏWAN WAO.
 +
 +
4. Ils dirent encore : Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel,
 +
ENDU WISHOU SEIDA WUSEI DE VOLO SHEN DOTAO.
 +
 +
et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre.
 +
DAÏ WOU JEYOUN NONO MI WAO, LU NAKOÏ MISHO MOÏ SAWALASEIN.
 +
 +
5. L'Éternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes.
 +
EN LEIJAÏN VOSE LU RASEIDATE NOÏDOTO MAÏ TOÏ JEIKIN.
 +
 +
6. Et l'Éternel dit: Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue,
 +
LEIJAÏN YOSHOU  DE WI WOUJE JEIN GU WOUJE REIN WAO.
 +
 +
et c'est là ce qu'ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté.
 +
DU KEIN-DE WOÏNO ZAO MAÏ SHI NANOMO WI NOÏRAKEI SHAÏN YAO.
 +
 +
7. Allons ! Descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres.
 +
JIVOSEMAÏ LU DO WIWOULAÏMOUN TAO, DAÏ TOÏWI WOÏRAREIN NAO.
 +
 +
8. Et l'Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville.
 +
EN DAÏ LEIJAÏN SHO NATOÏ WI MOÏ SAWALA SEIN WAO, DU NOÏSEIDAN MAMADOZAO.
 +
 +
9. C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel,
 +
SU SEIYOU BABIL EN WAO
 +
 +
car c'est là que l'Éternel confondit le langage de toute la terre
 +
SU DE LEIJAÏN DOKAÏ NOÏ NAYAWOUMOUN GU JEREIN WUWALASEIN ZAO
 +
 +
, et c'est de là que l'Éternel les dispersa sur la face de toute la terre.
 +
WU RE LEIJAÏN NAKOÏ WISHO SALAYASEIN ZAO.
 +
  
 
==Communauté==
 
==Communauté==

Version du 20 décembre 2011 à 23:52

  Remaï
Remaï
 
Année de création 2007
Auteur David Sicé
Régulé par David Sicé
Nombre de locuteurs
Parlé en
Idéomonde associé
Catégorie Idéolangue auxiliaire
Typologie Langue a priori.
Alphabet 12 signes idées.
Lexique 144 racines premières.
Version 12.9
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_REM

Le Remaï est une langue construite de type mixte. Il s'apprend extrêmement vite et peut se communiquer au moyen de n'importe quelle série de 12 signes. Le niveau A1 / A2 du cadre européen s'atteint en quelques heures. Le niveau B1 / C2 devrait pouvoir être atteint en seulement une semaine. La simple lecture de cet article devrait vous permettre d'atteindre le niveau A1.

Historique

Le Remaï (RE MAI ou REIMAI) est une langue construite dérivée du Primordial. Le Primordial permet en apprenant seulement 12 syllabes floues associées à 12 sèmes (idées floues) de transformer n'importe mot ou acronyme (suite de syllabes) en une phrase qui forme une définition cohérente. Le Primordial ne permettait pas de traduire des phrases ou des textes en langues naturelles. Cependant, il était possible de partir des 12 sèmes ou idées floues du Primordial pour former des mots, qui ensuite pourraient se répartir en mots grammaticaux d'un côté et en mots lexicaux de l'autre. L'idée était de créer une langue transparente sémantiquement, c'est-à-dire dont les mots et les parties de mots se définissent tous par les signes qui les composent. En s'inspirant du latin, du japonais, du français et de l'anglais, et du postulat que toute suite de syllabes, même aléatoire, devait pouvoir former un énoncé cohérent sur tous les plans, des règles de combinaisons et des classes grammaticales adaptées ont émergé, puis se sont fixées.

Versions

La dernière version est la version 32 et semble avoir atteint tous ses objectifs et présenter la clarté et la stabilité pour traduire toute langue naturelle, non seulement par l'idée générale mais en suivant le fil de la pensée de chacune des reformulations successives de la même phrase en langue naturelle.

Phonologie

Le Remaï se présente à l'oral sous la forme d'une suite de syllabes, ces syllabes pouvant être constituées de voyelles isolées. La voyelle d'appui de la consonne (ou l'absence de voyelle d'appui) indique la classe grammaticale du mot, et la consonne indique le sens du mot dans cette classe grammaticale. Une même consonne pour deux mots de classe grammaticale différentes indique une proximité sémantique, qui provient des sèmes du Primordial associés à cette consonne. Chaque consonne peut être prononcé plus ou moins durement ou plus ou moins doucement, sans changement de sens du mot rémaï. C'est encore un héritage du Primordial. Chaque voyelle naturelle du rémaï peut être également déformée jusqu'à un certain point sans changement de classe. C'est simplement un conséquence de la morphologie humaine et du débit de la parole. Plusieurs consonnes qui s'enchaînent tendent à alterner leurs versions dures ou douces simplement par confort de prononciation et nécessité de mieux discerner la différence ou l'identité des consonnes successives. Le même phénomène peut se produire pour les voyelles, mais de manière beaucoup plus rare et beaucoup moins marqué, pour les mêmes raisons. Dans cet article, les mots rémaï seront présentés en lettres capitales romanes et transcrites pour être lues au plus juste par un lecteur français.

Grammaire

La classe grammaticale d'un mot est indiqué par sa voyelle.

Toutes les syllabes qui s'appuient sur la même voyelle sont de la même classe, à l'exception des voyelles I (de "île"), A (de "pas"), et E (de "été") qui peuvent changer de nature selon qu'elles se trouvent après une syllabe en EI ("eille" de "soleil", parfois "ai" de "aime") ou en OU (de "chou"). Par la suite de ce paragraphe, considérez que ce n'est pas le cas.

Racine en EI

La voyelle EI ("eille" de "soleil") indique le début d'une racine. Une racine est en gros un nom commun (substantif). En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 racines élémentaires.

JEI ("djeille") ou YEI ("yeille") : Un individu, un corps - WEI ("weille") : un vêtement, une couverture - KEI ("keille") ou GEI ("gueille") DEI ("deille") ou TEI ("teille") : Une construction, une maison - VEI ("veille")ou FEI ("feille") : un animal, un être vivant - BEI ("beille") ou PEI ("peille") SHEI ("cheille") ou HEI ("heille" avec un "h" fortement soufflé) : une ambiance, la météo - LEI ("leille") : un métier, une occupation - REI ("reille") : une langue, un récit SEI ("seille") ou ZEI ("zeille") : Un paysage, un pays, un moment de la journée - MEI ("meille") : une émotion, un état de santé - NEI ("neille") : un matériau, un assemblage.

Chaque racine est un hyperonyme, c'est-à-dire un nom capable d'en décrire énormément d'autres. Par exemple, un vêtement WEI permet de décrire n'importe quel vêtement. Une racine n'a pas de pluriel ou de singulier, elle peut donc décrire un seul objet ou un ensemble d'objet de même nature. Par exemple JEI peut décrire un seul individu comme un groupe de plusieurs individus.

Une racine peut être fermée ou ouverte. Une racine fermée se termine par N et ne contient aucune syllabe supplémentaire entre le EI et le N final. Par exemple : JEIN ("jeill'ne" ou "jei-eill'ne") est une racine fermée et signifie "un individu" ou bien "des individus".

Une racine ouverte peut contenir des syllabes supplémentaires entre le EI et le N final. Ces syllabes peuvent s'appuyer sur toutes les voyelles sauf EI ou OU, qui indiquent qu'on entre à l'intérieur d'une autre racine en EI ou d'un mode en OU. Par exemple : JEIJIN ("jeille ji-nne" ou "jeille ji-i-ne") est une racine ouverte, qui contient l'indice JI et signifie "un homme" ou "des hommes".

Mode en OU

La voyelle OU ("ou" de "chou") indique le début d'un mode. Un mode est en gros un adjectif. En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 modes élémentaires.

YOU ou JOU ("djou") : un nom propre - WOU : un nombre, l'effectif d'un groupe - KOU ou GOU : Un prix, une perte, un débit. DOU ou TOU : un ordre d'arrivée - VOU : une couleur - BOU : Un salaire, un gain, un crédit. SHOU ("chou")ou HOU ("h" fortement soufflé) : des mots en rémaï - LOU : une heure, un repère pointé, un moment - ROU : Une représentation, un dessin, une écriture. SOU ou ZOU : Une dimension, une taille - MOU : des mots étrangers, une prononciation, des sons articulés - NOU : Un numéro, une étiquette numérotée.

Comme une racine, un mode est hyperonyme. Un mode peut s'ouvrir et se fermer avec un N. WOUN permet d'indiquer un pluriel, comme il permet d'indiquer un nombre précis : WOUJEN (au nombre d'un seul), WOUWEN (au nombre de deux), WOUKEN (au nombre de trois).

Il existe trois sortes de modes : Les modes vocaliques comme YOU et MOU contiennent des sons articulés, et se referment avec EN ("ènne"). Les modes numériques comme WOU, NOU, KOU, BOU, DOU contiennent des chiffres. Les modes sensoriels comme VOU et SOU contiennent des idées et fonctionnent comme des racines. Certains modes sont hybrides, comme SHOU (citation), LOU (repère pointé) et ROU (représentation).

Relation en U

La voyelle U ("u" de "lune") à la fin d'une syllabe indique une relation. Une relation est en gros une conjonction. En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 relations élémentaires.

JU ("dju") ou YU : qui se confond avec - WU : qui accompagne - GU ou KU : qui complète DU ou TU : qui suit, d'où provient - VU ou FU : et / ou - BU ou PU : qui contient SHU ou HU ("h" fortement soufflé) : qui qualifie, qui indique une qualité de - LU : qui cause, qui crée - RU : auquel s'intéresse, que suppose, que pense. SU : que fonde, que crée, que possède - MU : qui influence, qui dirige, qui utilise - NU : qui se change en.

Une relation permet d'indiquer un lien logique entre le mot qui précède et ce qui suit. En particulier, une relation permet de préciser d'indiquer que deux mots évoquent des objets différents, sauf pour JU et VU qui indique qu'il s'agit des mêmes objets. Par exemple : JEIJIN JU VEIN évoque un animal qui est un être humain ; JEIJIN NU VEIN indique un humain changé en animal ; JEIJIN WU VEIN indique un humain accompagné d'un animal.

Déterminant en A

La voyelle A ("a" de "pas") à la fin d'une syllabe indique un déterminant. Un déterminant peut correspondre à un adjectif, un adverbe ou un déterminant français et d'autres choses encore. En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 déterminants élémentaires.

YA ou JA ("dja") : un, une, des (dont on n'a pas encore parlé) - WA : effectivement, abondant, tout à fait - KA ou GA : quel ? DA ou TA : Ce, cet, cette, ces (je vous le montre) - VA ou FA : peu importe quel, sans importance - BA ou PA : bon, bien, beau. SHA ou HA ("h" fortement soufflé) : Souhaité, désiré - LA : le, la, les (celui dont nous parlons) - RA : pensé, vu, compris, supposé. SA ou ZA : vraiment, un dont j'ai déjà parlé - MA : pas assez, à peine, inachevé - NA : pas un, pas une, pas des, non, ne... pas.

Un déterminant indique l'avis de celui qui parle sur le mot qui vient juste après. Il ne compte pas pour le mot qui vient avant, sauf si ce mot est aussi un déterminant en A. Un déterminant peut déterminer n'importe quel mot, y compris un verbe, une relation, un mode etc.

Le déterminant NA permet d'indiquer le mot de sens inverse : par exemple, si JEI désigne un individu, un corps, alors NAJEI désigne quelque chose qui n'a pas de corps, qui n'est pas un individu. Le déterminant NA permet de construire la négation qui porte seulement sur le mot qui suit immédiatement NA. Par exemple NAJEIJIN YO : ce n'est pas un homme qui parle. Le déterminant KA ou GA permet de construire l'interrogation qui porte seulement sur le mot qui suit immédiatement NA. Par exemple KAJEIJIN YO : Quel homme parle ? Le déterminant RA permet de construire les expressions qui indique que celui qui parle voit, comprend ou s'imagine bien ce qu'évoque le mot suivant. Par exemple, RAJEIJIN : je vois l'homme.

Personne en I

La voyelle I ("i" de "île" à la fin d'une syllabe indique une personne. Une personne peut correspondre à un pronom personnel ou un pronom possessif français/ En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient les 12 personnes élémentaires.

JI ou YI : Moi, je, mon (ton respectueux) - WI : Les gens - GI ou KI : Toi, tu, ton (ton proche, je te connais). DI ou TI : Toi, tu, ton (ton respectueux, je vous connais) - VI ou FI : Moi, je, mon (ton distant) - BI ou PI : Moi, je, mon (ton proche). SHI ou HI ("h" fortement soufflé) : Personne, aucun individu - LI : Lui, il ou elle, son (ton distant, je ne le connais pas) - RI : Lui, il ou elle, son (ton respectueux, je le connais) SI ou ZI : Lui, il ou elle, son (ton proche, je le connais) - MI : les miens, leur (mon groupe sans me compter) - NI - Toi, tu, ton (ton distant, je ne vous connais pas).

Une personne indique un individu qui peut être celui qui parle, celui à qui on s'adresse, quelqu'un d'autre, personne, quelqu'un du groupe de celui qui parle, quelqu'un en général. Cette personne doit se comprendre dans le contexte établi par les limites de la conversation citée entre SHOU et EN, sous-entendues lorsqu'on sait très bien qui nous parle. Par exemple JIYO signifie "je (moi qui écris cet article) parle". Mais DISHOU JIYO EN signifie "Toi (qui lis cet article), je te cite - tu dis : "je (toi qui lis cet article) parle".

Il n'y a pas de personne neutre, qui désignerait un objet : il faut utiliser la racine ou le mode fermé le plus approprié.

Une personne devant une racine en EI ou un mode en OU indique le possesseur volontaire de l'objet évoqué par la racine ou le mode. Une personne après une racine en EI ou un mode en OU indique le destinataire volontaire de cet objet. Par exemple : JIVAIN ("mon animal") - JIVAINDI ("Mon animal qui est pour toi").

Une personne devant un verbe en O indique le sujet actif du verbe - c'est-à-dire la personne qui est volontairement à l'origine de l'action. Une personne après un verbe en O indique le destinataire volontaire de l'action décrite par le verbe. Par exemple : JIDOTI ("je te donne") ; DITOJI ("tu me donnes").

Reprise

Une voyelle isolée est la reprise d'un mot de la classe grammaticale correspondant à la voyelle. Par exemple EI reprend la dernière racine en EI citée ; OU reprend le dernier mode en OU cité. Les reprises de racine ou de mode peuvent être ouvertes ou fermées.

Une reprise fermée peut reprendre n'importe quelle racine ou mode ouvert précédemment. Une reprise ouverte ne peut reprendre une autre racine ouverte, sauf cas particuliers. Par exemple : RAJEIJIN. JEIN YO ("je vois un homme. L'homme parle"). RAJEIJIYAN. JEIN YO ("Je vois la jambe de l'homme. L'homme parle").

Assertif en AO

La voyelle AO ("ao" de "Tao", parfois "aa" ou "aw") à la fin d'une syllabe indique un assertif. En faisant défiler les douze consonnes rémaï, on obtient la liste des assertifs élémentaires.

YAO ou JAO : Oui (je l'affirme) - WAO : Merci, en effet, c'est permis, il y en a (je l'approuve) - KAO ou GAO : Quoi ? Qu'est-ce que c'est ? DAO ou TAO : D'accord, on le fait, faisons-le ! - VAO : Peu importe, ça ne compte pas - BAO : C'est bon, c'est bien, c'est beau, je suis satisfait, content. SHAO ou HAO : S'il vous plaît, je voudrais, bonjour - LAO : C'est juste, c'est exact, précisément, au maximum, ciel ! - RAO : Je vois, je comprends, je sais, je le pense. SAO ou ZAO : Vraiment, c'est sûr, c'est certain - MAO : Excusez-moi ! Attendez ! Ce n'est pas assez, c'est insuffisant - NAO : Non (je ne le dis pas).

Un assertif indique l'avis de celui qui parle sur la phrase qui précède, jusqu'au prochain assertif. Pour indiquer l'avis d'une autre personne, on enferme l'assertif entre SHOU et EN. La personne ou la racine ou le mode devant SHOU indique alors celui qui donne son opinion. La personne ou la racine ou le mode après EN indique le destinataire de l'opinion donnée. Par exemple DISHOU YAO ENJI : Tu me dis "oui".

Si plusieurs assertifs se suivent, ils se groupent par paire en partant du dernier, et la paire précédente précise la paire suivante. DIKO NAOBAOBAO : Je ne trouve pas merveilleux que tu le prennes.

Les assertifs et les déterminants sont très proches. Un déterminant isolé peut se comprendre comme un déterminant. Par exemple : BA ! ("c'est bien" pour BAO). Un assertif devant un assertif peut devenir un déterminant. Par exemple : NABAO ("ce n'est pas bien", pour NAOBAO).

Pointeur en E

La voyelle E à la fin d'une syllabe indique un pointeur. En faisant défiler les douze consonnes rémaï, on obtient la liste des 12 pointeurs élémentaires rémaï.


Verbe en O

Rôle en OI

Temps en AI

Close en N

Lexique

Individu et corps humain en JEI

Vêtements et couvertures en WEI

Objets, végétaux et accessoires en KEI

Maisons et constructions en DEI

Animaux et bruits d'animaux en VEI

Nourriture, goût, textures en BEI

Ambiance, température, météo en SHEI

Occupation, métier, expérience en LEI

Langage, récits en REI

Sentiment, état de santé en MEI

Matériaux, assemblage, état en NEI

Nombres et mesures

Dimensions relatives

Couleurs

Représentations, dessins, écritures

(Page en cours de rédaction)

Syntaxe

Mots à l'extérieur des mots

Mots insérés à l'intérieur de mots

Textes

La légende de Babel

1. Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. WALA SEIN YOU JE REIN LAYAMOUN SAO.

2. Comme ils avaient quitté l'orient, NEÏ SOÏ SEIJILON WIVO

ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent. WO YOU SHAÏNIUR ENSEI BUYAN DU WILOLO WAO.

3. Ils se dirent l'un à l'autre : Allons ! Faisons des briques, et cuisons-les au feu. WIYOWI SHOU WOÏ NEI SIDU MOÏ SHEIBI NOÏ KEIDE DOTAO.

Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment. DAÏ MOÏKEIDE NOÏ NEIDI, DAÏ MOÏNEI SHIMI NOÏWAN WAO.

4. Ils dirent encore : Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, ENDU WISHOU SEIDA WUSEI DE VOLO SHEN DOTAO.

et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. DAÏ WOU JEYOUN NONO MI WAO, LU NAKOÏ MISHO MOÏ SAWALASEIN.

5. L'Éternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. EN LEIJAÏN VOSE LU RASEIDATE NOÏDOTO MAÏ TOÏ JEIKIN.

6. Et l'Éternel dit: Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, LEIJAÏN YOSHOU DE WI WOUJE JEIN GU WOUJE REIN WAO.

et c'est là ce qu'ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté. DU KEIN-DE WOÏNO ZAO MAÏ SHI NANOMO WI NOÏRAKEI SHAÏN YAO.

7. Allons ! Descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres. JIVOSEMAÏ LU DO WIWOULAÏMOUN TAO, DAÏ TOÏWI WOÏRAREIN NAO.

8. Et l'Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville. EN DAÏ LEIJAÏN SHO NATOÏ WI MOÏ SAWALA SEIN WAO, DU NOÏSEIDAN MAMADOZAO.

9. C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel, SU SEIYOU BABIL EN WAO

car c'est là que l'Éternel confondit le langage de toute la terre SU DE LEIJAÏN DOKAÏ NOÏ NAYAWOUMOUN GU JEREIN WUWALASEIN ZAO

, et c'est de là que l'Éternel les dispersa sur la face de toute la terre. WU RE LEIJAÏN NAKOÏ WISHO SALAYASEIN ZAO.


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