Ptahx

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Le Ptahx


  Ptahx
Ptahx
 
Année de création Création réelle 2008; diffusion 2008
Auteur Anoev (lakùr)
Régulé par Anoev
Nombre de locuteurs
Parlé en
Idéomonde associé République aneuvienne (Sante)
Catégorie Langue-mère imaginaire
Typologie Langue à-priori, SVC
Alphabet non encore élaboré (!)<ref>L'utilisation du Vadora avec, éventuellement quelques variantes, pourrait faire renaître le Ptahx.</ref>
Lexique quelques mots
Version 4ème révision (avril 2008)
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_PTX


Le ptahx fut une des langues qui contribuèrent à l’élaboration de l’aneuvien. Un certains nombres de concepts phtax furent repris pour élaborer la langue officielle du futur État. La nation phtax était grosso modo délimitée entre le Lovland (sud de Birem), le sud du Nopral (Værsant) et le littoral sud entre Trolans et Nellede, bref, à quelques hectares près, l’actuelle province des Santes.

IDÉES REPRISES

Vocabulaire

Une partie du vocabulaire fut conservée pour élaborer l’aneuvien. Des mots comme dù, ònag, qit, ryln, rènem, sylm... sont issus du ptahx. Avant la création de l'Aneuf, avant même l'arrivée des Européens, il y avait des échanges lexicaux ; beaucoup plus avec l'akrig qu'avec le ŧhub.

Grammaire

Certains aspects de la conjugaison aneuvienne ont leur source dans la langue ptahx ; notamment l’existence de nombreuses particules qui, si elles sont séparées des verbes en aneuvien, étaient accolées en ptahx.

IDÉES ABANDONNÉES

Alphabet, ou plutôt, système d’écriture

Le système d’écriture ptahx était de type à la fois syllabique et idéographique et contenait environ 200 signes. Ce qui faisait du ptahx une langue assez compliquée à maîtriser. Si l’aneuvien conserva la plupart des sons utilisés par la langue ptahx (mais pas tous, certains sons très voisins, comme le [œ] et le [ə] furent assimilés l’un pour l’autre), il adopta assez rapidement l’alphabet latin, beaucoup moins ésotérique et plus facile à apprendre, malgré les nombreux diacritiques qu’il fallut utiliser (une douzaine, avant d’arriver finalement à cinq). Toutefois, le système d’écriture originel ne fut pas abandonné complètement : il fut utilisé à des fins de cryptographie afin de combattre certaines dictatures (≈1890 & 1940).

Actuellement, l'écriture ptahx, concurrencée par l'akrig (plus facile à maîtriser) pour la cryptographie et par le vadora pour l'apprentissage de cette langue morte, est abandonnée dans la pratique.

Quelques "lettres":

Ptahx.gif

Grammaire

Les déclinaisons ptahx étaient assez compliquées (une douzaine de cas), d’autant plus que les noms étaient divisés en plusieurs catégories (assez assimilables à nos genres). Les terminaisons étaient différentes, non seulement selon les cas, mais selon les genres. Les genres étaient eux-mêmes assez compliqués puisqu’ils étaient huit et se retrouvaient non seulement dans les adjectifs, mais aussi dans les pronoms personnels (à TOUTES les personnes), ainsi que dans certaines formes verbales. Si grammaticalement, les noms des genres neutres l’emportaient sur les noms masculins ou féminins, au niveau du vocabulaire, on nota quelques curiosités (noms féminins désignant des individus pouvant être de sexe masculin) qui ne furent pas reprises dans la langue aneuvienne.

Voici les genres avec les terminaisons retranscrites en Vadora

  • I : (-on) : кɔrɔɴ (homme), Vurɔɴ (père), Sʏrɔɴ (roi) Buɔɴ (taureau)
  • II : (-o) : Teðuro (écuyer), Kɔleɴðo (marchand (homme)), gɔɴєтo (chat mâle), ɢjɔɴo (garçon (adolescent))
  • III : (-e) : Gɔɴєтe (chat), Bue (bœuf) Sʏlme (bouche)<ref>Qui plus est, certains mots, comme sʏlme, sont susceptibles de "changer de déclinaison" et s'adapter, selon le mot auquel il fait référence, ainsi, le mot considéré se décline sʏlmɑ s'il fait référence à un mot des déclinaisons VII & VIII, voire VI, dans certains cas.

sʏlme кɔrɔɴɪ (bouche d'homme), sʏlmɑ кorυ (bouche de femme), sʏlmɑ ɢjɔɴə (bouche d'enfant).</ref>

  • IV : (-ə) : mɔтə (table), Dukə (maison), Roтə (bâton)
  • V : Lub (vie), Los (Dieu)
  • VI : (-e) : Dɑɴðe (esclave), gjɔɴe (garçon (enfant))
  • VII : (-ɑ) : Sʏrɑ (reine), ɢoɴєтɑ (chatte), Leaтɑ (ange), ɢjɔɴɑ (enfant)
  • VIII : (-a) : кɔra (femme), vura (mère), ɢjɔɴa (fillette)

Ce qui donnait une "table d'accords" assez étonnante quand il s'agissait d'accorder un verbe, un pronom ou un adjectif à plusieurs noms de genres différents:

I II III IV V VI VII VIII
I I II III IV V III III III
II I II III IV V III III III
III I II III IV V III III III
IV IV IV IV IV V IV IV IV
V V V V V V V V V
VI III III III IV V VI VI VI
VII III III III IV V VII VII VII
VIII III III III IV V VIII VIII VIII

Ce tableau n'est donc pas "commutatif"

Kɔrɔn ʏt bue ʒerɑmeder = l'homme et le bœuf travaillent
Bue ʏt kɔrɔn ʒerɑmɔnder = le bœuf et l'homme travaillent.

Quand trois noms de genre différents cohabitent, on applique le trableau aux deux derniers noms, puis on applique, toujours avec le tableau, le résultat au premier pour obtenir le "genre final": Avec VI (gjɔne) + VII (sʏrɑ) + I (vurɔn), on a

VII/I → III
VI/III → III.

On comprendra que les Aneuviens, pour la "nouvelle" langue, n'ont pas voulu s'encombrer de telles complications!


Les différences entre le genre III et le genre VI se trouvaient notamment dans des cas comme le datif, l’accusatif ou le locatif. Si certains mots ont été repris par l’aneuvien (sylm, ryln), comme les genres on perdu toute leur importance, ils sont tous devenus neutres et l’ambigüité sexuelle qu’ils pouvaient évoquer a donc été complètement dissoute.


<references/>