Oraisonais : Différence entre versions

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L''''Oraisonais''' (nom local: '''Uraidzunènc''') est une langue de [[Naroda]], parlée dans la vallée d'Oraison, rattachée la [[Écartons|République des Écartons]], un petit état occitanophone de l'ancienne [[Coirie|Comté de Coire]]. Il ne s'agit cependant pas d'un dialecte de la Langue d'Oc, mais plutôt d'une variété de [[Trêvan]], soit une Langue d'Oïl, qui fut très marquée dans son vocabulaire, par la langue [[Oxurien|Oxurienne]].  
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L''''Oraisonais''' (nom local: '''Uraidzunènc''') est une langue de [[Naroda]], parlée dans la vallée d'Oraison, rattachée à la [[Écartons|République des Écartons]], un petit état occitanophone de l'ancienne [[Coirie|Comté de Coire]]. Il ne s'agit cependant pas d'un dialecte de la Langue d'Oc, mais plutôt d'une variété de [[Trêvan]], soit une Langue d'Oïl, qui fut très marquée dans son vocabulaire, par la langue [[Oxurien|Oxurienne]].  
  
Le développement de ce dialecte, qui est considéré comme une langue part entière rattachée depuis peu aux "Langues Saves" (Trêvan et [[Cuéjon|Cul-jonc]]), résulte donc de deux influences alpines distinctes sur la langue française. Si la Trêves fut peuplée majoritairement de Savoyards qui adoptèrent le Français leur sauce, Oraison, ces mêmes Savoyards ont fini par, fruit de leur isolement dans une vallée difficile d'accès depuis les plaines, en conversant et échangeant tant avec leurs voisins Oxuriens, laisser leur langue se mêler de celle des autres, auxquels d'ailleurs, ils se rattachèrent administrativement lorsqu'on leur en laissa le choix. Étrange dialecte donc, fruit de trois langues fort proches, et donc la graphie qui fut récemment créée demeure quelque peu déroutante.
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Le développement de ce dialecte, qui est considéré comme une langue à part entière rattachée depuis peu aux "Langues Saves" ([[Trêvan]] et [[Cuéjon|Cul-jonc]]), résulte donc de deux influences alpines distinctes sur la langue française. Si la Trêves fut peuplée majoritairement de Savoyards qui adoptèrent le Français à leur sauce, à Oraison, ces mêmes Savoyards ont fini par, fruit de leur isolement dans une vallée difficile d'accès depuis les plaines, en conversant et échangeant tant avec leurs voisins Oxuriens, laisser leur langue se mêler de celle des autres, auxquels d'ailleurs, ils se rattachèrent administrativement lorsqu'on leur en laissa le choix. Étrange dialecte donc, fruit de trois langues fort proches, et donc la graphie qui fut récemment créée demeure quelque peu déroutante.
  
  
 
==Alphabet==
 
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L'alphabet en usage Oraison et dans sa vallée diffère quelque peu des orthographes francisante du Trêvan, ou occitanisante de l'Oxurien.  
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L'alphabet en usage à Oraison et dans sa vallée diffère quelque peu des orthographes francisante du Trêvan, ou occitanisante de l'Oxurien.  
  
Celui-ci rejette par exemple le digraphe "ou" et retranscrit le son /u/ au moyen d'un simple "u", comme en [[Coirin]]. Ainsi, le son /y/ sécrit "ü" avec un tréma. La voyelle /ɒ/ est écrite "a" alors que le /a/ s'écrit "". De la même manière, l'accent grave distingue "ò" /ɔ/ de "o" /o/ et "è" /ε/ de "e" /e/. Quant aux sons /ø/ et /œ/, on le note respectivement "ë" et "ö". Enfin, fait extraordinaire, les nasales y sont inconnues.
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Celui-ci rejette par exemple le digraphe "ou" et retranscrit le son /u/ au moyen d'un simple "u", comme en [[Coirin]]. Ainsi, le son /y/ sécrit "ü" avec un tréma. La voyelle /ɒ/ est écrite "a" alors que le /a/ s'écrit "à". De la même manière, l'accent grave distingue "ò" /ɔ/ de "o" /o/ et "è" /ε/ de "e" /e/. Quant aux sons /ø/ et /œ/, on le note respectivement "ë" et "ö". Enfin, fait extraordinaire, les nasales y sont inconnues.
Les consonnes ne changent pas tellement. Les affiquées /ʦ/ et /ʣ/ s'écrivent telles quelles "ts" et "dz". Le "h" après "g" ou "c" durcit le son devant "i" et "e", comme en Italien (ex.: "chi"/"ghi" se lisent /ki/ et /gi/), et le "u" inséré après la lettre "q" (son unique usage)ou "g" donne les sons /kw/ et /gw/. Le son /ɲ/ est rendu par "nh" et le son /ʎ/ qui n'existe plus aujourd'hui puisqu'on prononce /j/ est toujours écrit "lh" mais tend passer dans l'orthographe moderne un simple "h".
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Les consonnes ne changent pas tellement. Les affiquées /ʦ/ et /ʣ/ s'écrivent telles quelles "ts" et "dz". Le "h" après "g" ou "c" durcit le son devant "i" et "e", comme en Italien (ex.: "chi"/"ghi" se lisent /ki/ et /gi/), et le "u" inséré après la lettre "q" (son unique usage)ou "g" donne les sons /kw/ et /gw/. Le son /ɲ/ est rendu par "nh" et le son /ʎ/ qui n'existe plus aujourd'hui puisqu'on prononce /j/ est toujours écrit "lh" mais tend à passer dans l'orthographe moderne à un simple "h".
  
  
  
 
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Version actuelle en date du 9 janvier 2016 à 13:54

L'Oraisonais (nom local: Uraidzunènc) est une langue de Naroda, parlée dans la vallée d'Oraison, rattachée à la République des Écartons, un petit état occitanophone de l'ancienne Comté de Coire. Il ne s'agit cependant pas d'un dialecte de la Langue d'Oc, mais plutôt d'une variété de Trêvan, soit une Langue d'Oïl, qui fut très marquée dans son vocabulaire, par la langue Oxurienne.

Le développement de ce dialecte, qui est considéré comme une langue à part entière rattachée depuis peu aux "Langues Saves" (Trêvan et Cul-jonc), résulte donc de deux influences alpines distinctes sur la langue française. Si la Trêves fut peuplée majoritairement de Savoyards qui adoptèrent le Français à leur sauce, à Oraison, ces mêmes Savoyards ont fini par, fruit de leur isolement dans une vallée difficile d'accès depuis les plaines, en conversant et échangeant tant avec leurs voisins Oxuriens, laisser leur langue se mêler de celle des autres, auxquels d'ailleurs, ils se rattachèrent administrativement lorsqu'on leur en laissa le choix. Étrange dialecte donc, fruit de trois langues fort proches, et donc la graphie qui fut récemment créée demeure quelque peu déroutante.


Alphabet

L'alphabet en usage à Oraison et dans sa vallée diffère quelque peu des orthographes francisante du Trêvan, ou occitanisante de l'Oxurien.

Celui-ci rejette par exemple le digraphe "ou" et retranscrit le son /u/ au moyen d'un simple "u", comme en Coirin. Ainsi, le son /y/ sécrit "ü" avec un tréma. La voyelle /ɒ/ est écrite "a" alors que le /a/ s'écrit "à". De la même manière, l'accent grave distingue "ò" /ɔ/ de "o" /o/ et "è" /ε/ de "e" /e/. Quant aux sons /ø/ et /œ/, on le note respectivement "ë" et "ö". Enfin, fait extraordinaire, les nasales y sont inconnues. Les consonnes ne changent pas tellement. Les affiquées /ʦ/ et /ʣ/ s'écrivent telles quelles "ts" et "dz". Le "h" après "g" ou "c" durcit le son devant "i" et "e", comme en Italien (ex.: "chi"/"ghi" se lisent /ki/ et /gi/), et le "u" inséré après la lettre "q" (son unique usage)ou "g" donne les sons /kw/ et /gw/. Le son /ɲ/ est rendu par "nh" et le son /ʎ/ qui n'existe plus aujourd'hui puisqu'on prononce /j/ est toujours écrit "lh" mais tend à passer dans l'orthographe moderne à un simple "h".