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(Redirigé depuis Méthode de galum)

Cette pages permet à un débutant d'apprendre progressivement la langue Galum. Chaque leçon présentera donc une règle de grammaire illustrée de quelques exemples (voire un texte), et enfin un peu de vocabulaire, qui n'est pas choisie en fonction de thème, mais aléatoirement en fonction du niveau de chaque leçon.

La seconde partie des cours se trouve sur cette page.

Introduction : La phonétique

Consones
b/B : /b/ (ex. fr. : bonbon)
c/C : /ʃ/ (ex. fr. : cheval)
d/D : /d/ (ex. fr. : durant)
f/F : /f/ (ex. fr. : facil)
g/G : /g/ (ex. fr. : gagner)
h/H : /h/ (ex. en. : hello)
j/J : /ʒ/ (ex. fr. : jumeau)
k/K : /k/ (ex. fr. : cadeau)
l/L : /l/ (ex. fr. : liste)
m/M : /m/ (ex. fr. : mordre)
n/N : /n/ (ex. fr. : nouveau)
p/P : /p/ (ex. fr. : parent)
r/R : /ʁ/ (ex. fr. : rage)
s/S : /s/ (ex. fr. : Saturne)
t/T : /t/ (ex. fr. : tortue)
v/V : /v/ (ex. fr. : vallée)
z/Z : /z/ (ex. fr. : aisé)
w/W : /θ/ (ex. en. : think)
q et x n'existe pas
Voyelles
a/A : /a/ (ex. fr. : arbre)
e/E : /e/ (ex. fr. : élève) ou /ɛ/(ex. fr. : élève)
i/I : /i/ (ex. fr. : italie)
o/O : /o/ (ex. fr. : ovale) ou /ɔ/ (ex. fr. : homme)
u/U : /y/ (ex. fr. : utiliser)
y/Y : /u/ (ex. fr. : ouvert)
Remarque
  • vous pourrez voir jusqu’à 4 consonnes de suite :
    dartmlinam
  • vous pourrez voir jusqu’à 4 voyelles de suite :
    ex : daiyegor


Leçon 1 : La phrase de base

Commençons par voir comment on forme une phrase simple de la forme : pronom personnel sujet / verbe / objet. Par exemple :

Ev hutorena ak' zirnam.
Je mange des champignons.

Avec : ev=je ; hurtor=manger ; zirnam=champignon

La construction est donc la même qu'en français. Toutefois, le "ak'" ne traduit pas le "des", mais il introduit un complément d'objet direct ! Le pluriel n'existe donc pas significativement, mais nous verrons dans la leçon 5 qu'il y a un moyen de l'exprimer.


La conjugaison

La conjugaison, très simple en Galum, se fait par l'ajout de trois lettres, qui resteront les mêmes, peu importe la personne. Ainsi, pour le présent de l'indicatif, on rajoute "ena" au verbe.

Ev hutorena : je mange
Ib hutorena : tu manges
Uv hurtorena : il mange
Eilv hurtorena : nous mangeons
Ilv hurtorena : vous mangez
Ulv hurtorena : ils mangent

Aussi, il suffira de rajouter "ana" au verbe pour le mettre au passé, et "una" pour le futur.

Ev hutorana : je mangeais
Ib hurtoruna : tu mangeras

Vous l'aurez peut-être remarqué, alors que le "e", le "a" et le "u" marque respectivement le présent, le passé et le futur, la "na" marque l'indicatif (aussi appelé "réel" en Galum). Sachez toutefois qu'on peut souvent supprimer la terminaison "ena" du présent de l'indicatif, et même "ana" et "una" dans un contexte clair. Il existe une seconde conjugaison, aussi appelé seconde représentation de la conjugaison (les nuances d'emplois seront données dans la seconde leçon). Elle se forme avec les mêmes voyelles temporelles ("e" du présent, "a" du passé et "u" du futur). En revanche, le "na" de l'indicatif devient "lt", la marque verbale "or"/"yv" est omise et un "i" précède la terminaison :

Ev hutielt : je mange
Ib hutialt : tu mangeais
Uv hurtiult : il mangera

Il sera vu par la suite qu'il existe d'autres suffixes pour les verbes et que les adjectifs se conjuguent également. Seuls le "-or" et le "-yv" peuvent être supprimer pour la deuxième conjugaison !


Pronoms personnels sujets PP.v.

Les pronoms et adjectifs possessifs galums sont composés de trois parties. La première donne la personne et la deuxième la fonction. La troisième, facultative, permet de préciser un peu plus de quoi on parle, on l'appelle « spécificateur ».

Le pluriel se marque à l'aide d'un « l » placé juste avant le spécificateur si il y est, ou sinon entre les deux premières parties.

Le premier groupe se compose de voyelle(s) et donne la personne :

1èrep : e
2èmep : i
3èmep : u
1èrep + 2èmep (+3ème) : ei
1èrep +3ème : eu
2èmep +3ème : iu

La deuxième partie des pronoms est formés par une consonne, qui est la même que celle de l'introducteur correspondant, et donne ainsi la fonction du pronom dans la phrase. Pour le sujet, il s'agit de la lettre "v". Toutefois, pour la deuxième personne du singulier sans spécificateur, on écrit « ib » et non « iv ».

La dernière partie des pronoms, le spécificateur, permet de donner plus de précisions sur le nom auquel le pronom fait référence, dans une situation où il pourrait y avoir confusion. Ils sont facultatifs mais ne peuvent s'additionner et sont surtout utilisés pour la troisième personne.

masculin : o
féminin : a
vivant : e
objet : y
idée : i


Vocabulaire
  • hurtor : manger
  • zirnam : champignon
  • renor : apprendre
  • grainam : arbre
  • milam : chat
  • flaror : danser
  • fiumor : dormir
  • blysam : eau
  • laenbalum : bonjour, bonsoir
  • klemhihor : aurevoir


Leçon 2 : Les compléments circonstanciels

Pour exprimer une circonstance, il suffit de donner un introducteur suivie du complément, et ce, n'importe où dans la phrase, excepté entre le sujet et le verbe principal de la phrase. Voici quelques introducteurs :

  • Complément Circonstanciel de Temps : on’
  • Complément Circonstanciel de Lieu : os’
  • Complément Circonstanciel de But : ul’
  • Complément d’Objet Indirect : aj’

Et par exemple, avec cutos=magasin (lieu d'achat) ; klekau=hier ; tonor=donner ; plastatal=petite-amie ; cutorlei=acheter ; grokam=chocolat :

Os' cutos on' klekau ul' ev toniult aj' plastatal 'lu ev cutoranalei ak' grokam.
Ul' ev toniult aj' plastatal 'lu os' cutos on' klekau ev cutoranalei ak' grokam.
Ul' ev toniult aj' plastatal 'lu ev cutoranalei ak' grokam os' cutos on' klekau.
Ev cutoranalei ak' grokam os' cutos on' klekau ul' ev toniult aj' plastatal.

Et il y a bien d'autres combinaisons possibles, toutes aussi naturelles, bien que la seconde serait à privilégier. Pour ceux qui n'arrivent toujours pas à traduire, voici la version qui paraît la plus naturelle en français :

Hier, j'ai acheté du chocolat au magasin pour l'offrir à ma petite-amie. ("pour que je l'offre à ma petite-amie" respecte plus les phrases galumes)


toniult

Les deux représentations de la conjugaison sont généralement interchangeables. Toutefois, on préfère la seconde représentation pour les phrases simples (surtout si elle ne présente pas de complément d'objet), ainsi que pour les propositions secondaires d'une phrase (comme c'est le cas dans l'exemple).

La première représentation sera donc surtout utilisé pour les propositions principales d'une phrase ou pour un verbe sur lequel on désire insister. On peut également y avoir recours à l'oral pour simplifier la prononciation.

Il est également souhaitable d'alterner les conjugaisons d'une phrase à l'autre.


'lu

Vous devez sûrement vous demandez d'où sort ce mot, et pourquoi il n'y est pas dans la dernière proposition. Et bien vous remarquerez qu'il s'agit d'un "ul'" dont l'ordre d'écriture a été inversé, et même l'apostrophe. Vous aurez donc compris qu'il permet de préciser où le complément prend fin. Or dans la dernière phrase, on termine par cette proposition, aucune confusion n'est donc possible : autant s'en dispenser. Mais on aurez très bien pu le mettre, comme on aurez pu l'enlever aux autres phrases. Il en va évidemment de même avec les autres introductifs (os' > 'so ; on' > 'no, ...)


cutoranalei

Point trop n'en faut en une fois, ne vous souciez pas de ce "lei", vous le verrez dans la leçon 3.


Vocabulaire
  • cutos : magasin (lieu d'achat)
  • klekau : hier
  • tonor : donner
  • plastatal : petite-amie
  • cutorlei : acheter
  • grokam : chocolat
  • ai : après
  • au : avant
  • maovor : aider
  • sastor : couper
  • boror : faire (une action)
  • kelor : faire, créer
  • frasam : feu
  • biuapam : forêt


Leçon 3 : description et formation de mots

Il existe deux natures principales de mots qualificatifs en Galum : les adverbes qui se placent avant les mots qu'ils décrivent, et les adjectifs qui se placent après les noms qu'ils qualifient.

Par exemple (fein=joliment ; jaolam=fleur ; kjibam=ciel ; zubar=bleu ; plafal=frère ; ziainar=gentil ; spet=vite ; hiawor=grandir) :

Iv' fein jaolam kjib zubaruna az' plafal ziainar 'vi spet hyaworena.
littéralement : Les joliment fleurs qui seront cielement bleues du frère gentil rapidement grandissent.
Les jolies fleurs qui seront bleues-ciel du gentil frère grandissent vite.


iv'

"Iv'" introduit le sujet d'une phrase si celui-ci n'est pas un pronom personnel. Rien de particulier à dire, il suffit de donner le sujet juste après "iv'".


az'

Cet introductif marque la possession, souvent traduite par "de". Le propriétaire est indiqué après le "az'" et ce qui est possédé juste avant, éventuellement séparé par des adjectifs qualificatifs.


Formation de mots

A la base d'un mot en Galum, il y a une racine composée d'une syllabe qui se forme :

  1. D'une consonne (b;c;d;f;g;h;j;k;l;m;n;p;r;s;t;v;w;z) ou d'un groupe de consonnes (br;bl;cr;cl;...;sb;sd;..)(d'autres combinaisons sont éventuellement possibles comme bn, fk... mais peu courantes)
  2. De une à quatre voyelle(s) (a;e;i;o;u;y)
  3. D'une consonne ou d'un groupe de consonnes mais cette fois il y a davantage de possibilités (rt;tr;jk;np;...)
ex : 1) l 2) o 3)g → log = idée de mouvement

Vous remarquerez que certains mots ne se forme pas de la sorte. Il s'agit pour la plupart de mot-outil qui peuvent ainsi être repérés plus facilement.


S'ajoute ensuite un suffixe pour indiquer la nature d'un mot ainsi qu'une nuance de sens à la racine. Voici les suffixes que vous avez pu voir jusque là :

  • pas de suffixe = presque équivalent à un adverbe français
  • or = verbe ; Un autre suffixe existe, avec strictement la même valeur : "yv"
  • os = lieu
  • al = celui qui est de tel manière
  • am = objet « matériel »
  • um = objet « immatériel »
  • ar = suffixe définissant un adjectif ; Un autre suffixe existe, avec strictement la même valeur : "un"
ex : logor : aller

Vous aurez donc compris qu'il n'y aura pas de grande difficulté pour passé d'un genre à un autre. Par conséquent, il ne faudra pas s'étonner de voir "kjibam" (ciel) dans le vocabulaire et "kjib"(cielement) dans l'exemple. Bien d'autres suffixes existent.


Il existe un autre type de suffixes, qui eux, se placent à la toute fin d'un mot, même après la conjugaison d'un verbe ! Il s'agit des suffixes "lei", "mei", "nei", ... qui n'ont pas de sens à proprement parler. Ils permettent de faire varier le sens d'une racine, mais de manière aléatoire d'une racine à une autre.

ex : logor (aller) → logormei (entrer) ; logorkei (s'échapper)
cutor (payer) → cutorjei (vendre) ; cutorlei (acheter)

Et maintenant, vous avez compris le "lei" de la leçon précédente !


Les adverbes

Comme annoncé précédemment, les adverbes se placent avant les mots qu'ils décrivent. Cela peut tout aussi bien être un nom, un verbe, un adjectif, un autre adverbe ou tout autres mots. Il est donc préférable de les traduire par un adjectif dans certaines situations, notamment devant un nom.

ex : fein jaolam → joliment fleur → fleur jolie


Les adjectifs

Ils ne se placent qu'après les noms qu'ils qualifient. Ils présentent toutefois l'avantage de pouvoir se conjuguer exactement de la même façon qu'un verbe, ce qui est traduit par une subordonnée en français.

ex : jaolam zubaruna → fleur qui sera bleu


Vocabulaire
  • feinar : joli
  • muelar : bien, bon
  • jaolam : fleur
  • kjibam : ciel
  • zubar : bleu
  • plafal : frère
  • ziainar : gentil
  • spet : vite
  • hiawor : grandir
  • logor : aller


Leçon 4 : les questions, la négation

En Galum, les questions se forment à partir du mot "frew" et les négations par le préfixe "jue". De plus, la question se terminera par "?" et la négation, si c'est la proposition principale de la phrase, par "°". Une interro-négative se finira juste par "?".

(hurtos=restaurant ; kilor=voir ; haror=trouver)

-Frew uvo os' hurtos tlu' Bonapeti ?
-Ev juekilorana uko°
-Frewos' uvo ? Frewuf' eivlo haroruna uso ?
-Est-il au restaurant Bonapeti ?
-Je ne l'y ai pas vu...
-Où est-il alors ? Comment allons-nous le retrouver ?


Frew ?
  • Pour interroger sur une circonstance, il suffit de rajouter « frew » à un introducteur avec le reste de la question.
    Frewon’ ib logorana os’ hurtos ?
    Quand es-tu allé au restaurant ?
  • Seul, « frew » peut avoir 3 sens.
    Frew ib logorena os’ hurtos ?
    Vas-tu au restaurant ? (oui ou non)
    Frew ib logorena os’ hurtos jae os’ monos ?
    Tu vas au restaurant ou au zoo ?
    Frew ib logorena os’ hurtos frewon’ frewul’ ?
    Quand et pourquoi vas-tu au restaurant (double (voir triple,...) question))
  • La seule forme interrogative qui n'utilise pas "frew" utilise "nuw" (quel/lequel) :
    Cutiultib ak' nuw zauenam ?
    Tu vas acheté quel vélo ?
    Harialtuv ak' nuw etre ? (cf. leçon 5 pour "etre")
    Lequel a-t-il trouvé ?


jue- °

Le "jue" sert le plus souvent de préfixe à un verbe mais parfois à un autre mot pour exprimer "ne .. pas".

ex : ziainar (gentil) → jueziainar (pas gentil ("absence de gentillesse" et non "présence de méchanceté" !))

Si le verbe principal de la phrase est négatif, la phrase se terminera par "°", mais il est possible de conserver le point normal.

Toutefois, il existe des suffixes qui permettent de se dispenser du "jue-" : "-eg" pour les verbes (à la place du "-or" ou du "-yv") et "-ub" pour les adjectifs :

ex : Ev hurteguna. : Je ne mangerais pas.
Ivo vaefubana. : Tu n'étais pas absent.

La phrase peut alors être considéré comme négative (°) ou afirmative(.)


tlu'

L'élément qui précède "tlu'" est décrit par l'élément qui le suit. Ainsi, dans le premier exemple (hurtos tlu' Bonapéti), on indique le nom (Bonapétit) du restaurant. Mais plus généralement, il donne des détails sur le premier élément (tocam tlu’ miram = cartouche d’encre). C'est le premier mot qui est important, ainsi, dans l'exemple, on parle de la cartouche et non de l'encre.


uf'

"Uf'" est l'introductif de manière, il introduit un complément circonstanciel qui indique une façon de faire.

ex : Ev haror uf' os' geo kilielt 'fu (Je cherche en regardant partout)

Nous voyons donc le cas où une proposition secondaire intègre une (ou plusieurs) proposition tertiaire (ici : « os' geo »). Il sera préférable de terminer la proposition secondaire par l'introductif inversé (ici : "'fu") et de placer la/les proposition(s) tertiaire(s) au début pour faciliter la compréhension, comme dans l'exemple.

Attention : on ne dira pas "logor uf' zauenam" mais "logzauenor" (aller en vélo) (de même pour aller en marchant, en voiture, en avion, ...


Pronoms personnels

Nous avons déjà vu les pronoms personnels sujets. Pour former les les autres pronoms personnels, il suffit de remplacer le "v" par une autre consonne :

complément de sujet n°2 : t
complément d'objet direct : k
complément d'objet indirect : j
neutre (à utiliser avec un introducteur) : s

On aura donc par exemple "ejo" (à moi). Les pronoms personnels n'ont pas besoin d'introducteurs, à l'exception du neutre.

Bien que la position de chaque membre de la phrase est libre, on place de préférence les pronoms sujets juste avant le verbe et les pronoms compléments juste après, dans l'ordre t/k/j, et avant les compléments qui utilisent un introducteur.

Pour l'instant, seul le complément d'objet direct et le neutre on était vue dans les exemples.


Être
Avec un adjectif

Les adjectifs n'ont pas besoin du verbe "être" puisqu'il peuvent se conjuguer.

ex : Ev hiawarena : je suis grand


Avec un nom

Le verbe être existe sous deux formes : "pilor" qui est de préférence jamais utilisé (Il ne sera donc pas étudier) et le verbe "". Le second, bien que surprenant, se conjugue comme tout les autre verbes, mais comme on omet souvent les terminaisons "ena", "ana" et "una" quand le contexte le permet, le verbe n'apparait généralement pas dans la phrase.

ex : Uvy pilorena ak' monos → Uvy ena ak' monos → Uvy ak' monos
C'est un zoo.


l'y

Ce genre d'information qui reprend les données de la phrase précédente sont généralement omis. On pourrait les répéter ou utiliser des formules de "reprise" (cf. leçon 5), mais il est préférable de s'en dispenser.


Vocabulaire
  • hurtos : restaurant
  • kilor : voir
  • haror : trouver
  • monos : zoo
  • monam : animal
  • geo : tout
  • os' geo : partout (tous les lieux)
  • zauenam : vélo


Leçon 5 à 7

ICI