Interkeptyvstrægene

De Ideopedia

Les trains de voyageurs interrégionaux sont, en gros, divisés en deux grandes catégories, d'une part les trains rapides (équivalents de nos TGV ou des ICE allemands ou des Shinkansen japonais) et les Interstád très proches des "Intercity" allemands, et d'autre part, les express et les Interkeptyv.

Les express

Les express sont une des catégories de trains de voyageurs les plus anciennes avec les omnibus. Le concept date de la création des grandes lignes de chemins de fer. Si nle nombre de services a varié au cours du temps, notamment avec l'apparition des rapides et des Interstád, les express n'ont pas disparu pour autant. Si ces trains sont restés sur la scène ferroviaire aneuvienne, c'est bien pour répondre à un besoin précis: permettre, avec un nombre de correspondances le plus réduit possible, de relier les tous les points extrêmes du réseau ferroviaire, fût-ce au prix de découplements et d'accouplement successifs aux gares d'embranchements. En conséquence, les express sont des trains lents assez lourds et d'une fréquence réduite<ref>Ce que les pouvoirs publics français des années '50 et '60 avaient pressenti pour l'ensemble des trains de grandes lignes!</ref>. Cependant, ils sont économiques puisqu'aucun supplément n'est requis et un surclassement<ref>Voyage en 1re classe avec un billet de 2de plein tarif, sans réservation</ref> est même possible. Ces trains roulent aussi bien le jour que la nuit. Cependant, leur régime est très défavorable, puisqu'ils ne sont prioritaires que sur les trains de marchandises et les trains de messageries lents. Ces trains, assez nombreux dans les années '60, ont vu leur nombre baisser en chute libre avec l'apparition des trains Interstád puis, encore, avec, celle récente d'une nouvelle catégorie de trains, ayant même fait "chuter" le nombre de certaines relations Interstád:

Les trains IK

Il fallait faire quelque chose

Une première réforme du trafic voyageur avait été entreprise à la fin des années ’60, celle qui avait donné naissance aux trains Insterstád (Intervilles ou Intercités), à savoir des trains aux horaires cadencés aux deux heures entre les capitales des provinces aneuviennes ainsi que certains autres grands centres urbains. De par leurs caractéristiques, ces trains menacèrent même l’existence des rapides de l’époque, ainsi il fallut redéfinir ces derniers afin d’éviter de les voir disparaître. Certaines lignes furent alors construites à l’instar de ce qui se fit au Japon, en France, en Italie ou en Allemagne fédérale. La situation devint stable pendant presque 40 ans. L’ANB dût alors faire face à deux nouveaux problèmes

-le renouvellement nécessaire du parc des voitures.
-l’accroissement du trafic de certaines lignes non répertoriées dans les lignes rapides et la demande de desserte de certaines localités.

On ne pouvait pas multiplier à l’envi les points de dessertes des trains Interstád au risque de ralentir ces derniers de manière inacceptable. Par ailleurs, entre ces trains, somme toute assez rapides et les express, il y avait un trou à remplir. Ce trou était partiellement comblé dans certaines provinces par des relations directes assez commodes. Par contre, les relations interprovinciales ne disposaient, hors des relations rapides (presque toutes à supplément), que d’express peu fréquents et de semi-directs ne brillant pas par leur vélocité.


Ainsi apparurent les IK

IK pour Interkeptyv, c’est-à-dire : interrégions. Ces trains eurent donc la mission de s’intercaler entre les Interstád tout en

-n’utilisant pas les lignes à grande vitesse
-desservant une à trois gares en plus
-gardant un niveau de confort acceptable
-ne demandant aucun supplément

Sur certaines lignes, les trains IS (interstad) — notamment ceux qui étaient sans supplément — furent purement et simplement remplacés par des trains IK. Ce furent les cas, entre autres de Hocklenge-Malbœrg, Nevwarkling-Sorne ou bien Hocklenge-Paan.

D’autres relations furent par contre créées pour remplacer ou complémenter des relations express ; ce furent les cas de Kramelne-Lannrúke, Malbœrg-Sanpaz ou bien Hocklenge-Sorne. Cette dernière relation, ainsi que Nevwarkling-Sorne permit de sauver du chalumeau les rames A101 , sœurs aneuviennes des RTG français.

Confort

Le confort à bord de ces trains dépend naturellement du matériel utilisé. Toutefois, hormis la restauration, plus succincte que sur les trains IS, le niveau de confort minimum est

-air conditionné sur la quasi-totalité des voitures d’une rame
-six places par compartiment en 2me classe, si compartiments il y a
-accessibilité aux personnes à mobilité réduite
-espace familles (excepté sur les rames automotrices)


Conclusion

Le service IK devrait permettre un maillage plus fin que le service IS tout en gardant des performances honorables (vitesse de pointe identique sur des sections empruntées conjointement par les deux types de trains). Sur les relations créées, les prestations (confort & performances) sensiblement meilleures qu’à bord des express devraient amener une clientèle un peu lassée par ces derniers. Par ailleurs si les express, concurrencés par les trains IK sur bon nombre de relations, verront leur nombre réduit, ils ne disparaîtront pas complètement.

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