IDEO RYH le renard qui fit porter sa charge par le lion : Différence entre versions

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(Le renard qui fit porter sa charge par le lion (français))
 
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Et la manière dont se comporte le lion arrogant
 
Et la manière dont se comporte le lion arrogant
  
Il était une fois un renard qui suivait un lion. Il mangeait toujours les restes de la chair des animaux sauvages que le lion avait tués. Une fois, le lion tua un éléphant et dit au renard : « Porte-le ! Si tu ne le portes pas, n’espère pas manger de la viande l’avenir ! » Le renard pensa : « Moi, je ne peux pas porter le cadavre de l’éléphant ; mais il faut que je mange sa chair. » Aussi, il dit : « Seigneur, même si je le porte, les deux actions ne seront pas réalisées ; je demande que le seigneur en fasse une. » Le lion demanda : « Quelles sont ces deux choses ? ». Le renard répondit : « Selon la coutume du monde, quand quelqu’un va en portant un gros animal, il faut un pleureur derrière lui ; par conséquent, l’un porte l’éléphant et l’autre se lamente ». Sur ce, le lion pensa : « Moi qui suis le roi des animaux, comment pourrais-je pleurer derrière un animal vil comme celui-ci ? ». Derrière le lion qui s’en allait en portant l’éléphant, le renard s’en fut en poussant en guise de lamentation une mélodie heureuse et drôle.
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Il était une fois un renard qui suivait un lion. Il mangeait toujours les restes de la chair des animaux sauvages que le lion avait tués. Une fois, le lion tua un éléphant et dit au renard : « Porte-le ! Si tu ne le portes pas, n’espère pas manger de la viande à l’avenir ! » Le renard pensa : « Moi, je ne peux pas porter le cadavre de l’éléphant ; mais il faut que je mange sa chair. » Aussi, il dit : « Seigneur, même si je le porte, les deux actions ne seront pas réalisées ; je demande que le seigneur en fasse une. » Le lion demanda : « Quelles sont ces deux choses ? ». Le renard répondit : « Selon la coutume du monde, quand quelqu’un va en portant un gros animal, il faut un pleureur derrière lui ; par conséquent, l’un porte l’éléphant et l’autre se lamente ». Sur ce, le lion pensa : « Moi qui suis le roi des animaux, comment pourrais-je pleurer derrière un animal vil comme celui-ci ? ». Derrière le lion qui s’en allait en portant l’éléphant, le renard s’en fut en poussant en guise de lamentation une mélodie heureuse et drôle.
 
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== mahi я ʤagəʃ dademɛt ge has ''([[Ry|ry]])''==
 
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mahi я ʤagəʃ dademɛt ge has ƥan // ʦafgenedu ki / wɛ̆ yn ŧa яtɽauxɛf bădemi jɛt ju / ƥe has ʤagəʃ dademɛt / mahi ʃaɛfя mɛ̆ne ɛɩf tehaɩ // aʃemaɩ has ŧa mahi seo / mahi orʃ gɛn awatuɛf øda ƫɛm rawɛn / aʃɛmti mahi bundami orʃ / hasɛl ƥe ʃ demɛtaɩ / ʦedemɛt niɩ ƭămɛr rawɛnewe ʦõŋsemɛnaɩ / has ƥe ʦenəhu bundamiɛf zam demɛtewafgɛndu tɽø raʒəʃ wɛnmewølø ɛɩf lal / nus ƥe Jundalo ʃ demɛt jɛt nih ʦaɩr mŏnað gesjɛ nun nəhu Junda ik gje ge făto ɛɩf aƫ / mahi ƥe tɛxɛð aʃ ɛɩf sosdɛ / has ƥe ŏxibaɛf fyrʦă tu arwatam awat agja demɛt яn sɛm aƭɛ ʃ fɛr ŋunãŋ ølø / sŏ ik bundami demɛt wah ŋu ɛɩf ʣaƫ / nus mahi ƥe ɛʤ awatu zăm ŧa le nan ɛ̆ʃt gɛn awat fɛr ŋuwe ak afgɛndu ɛɩf lal / bundami demɛt яn sɛm ge mahi fɛr has ŧa ŋun ăme ƥɛ̆han gaɩp ny gaɩ aɩri яn ʃehɛɩ //
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[http://aphil.forumn.net/ Atelier Philologique] : le forum en français des idéolinguistes (langues construites, artistiques, auxiliaires, systèmes de communication, diégèses).
 
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Le renard qui fit porter sa charge par le lion
conte tibétain en français, ry et tibétain


Le renard qui fit porter sa charge par le lion est un conte tibétain pour enfant. Ces petits textes sont typiques du monde tibétain et la morale y est parfois malmenée mais toujours avec humour : s’il est important d’être bon, il faut avant tout éviter d’être stupide ou arrogant …

Le renard qui fit porter sa charge par le lion (français)

Comme l’idiot n’est pas ingénieux

Il devient le servant même des petits

Vois comme le renard a fait porter sa charge

Et la manière dont se comporte le lion arrogant

Il était une fois un renard qui suivait un lion. Il mangeait toujours les restes de la chair des animaux sauvages que le lion avait tués. Une fois, le lion tua un éléphant et dit au renard : « Porte-le ! Si tu ne le portes pas, n’espère pas manger de la viande à l’avenir ! » Le renard pensa : « Moi, je ne peux pas porter le cadavre de l’éléphant ; mais il faut que je mange sa chair. » Aussi, il dit : « Seigneur, même si je le porte, les deux actions ne seront pas réalisées ; je demande que le seigneur en fasse une. » Le lion demanda : « Quelles sont ces deux choses ? ». Le renard répondit : « Selon la coutume du monde, quand quelqu’un va en portant un gros animal, il faut un pleureur derrière lui ; par conséquent, l’un porte l’éléphant et l’autre se lamente ». Sur ce, le lion pensa : « Moi qui suis le roi des animaux, comment pourrais-je pleurer derrière un animal vil comme celui-ci ? ». Derrière le lion qui s’en allait en portant l’éléphant, le renard s’en fut en poussant en guise de lamentation une mélodie heureuse et drôle.

mahi я ʤagəʃ dademɛt ge has (ry)

mahi я ʤagəʃ dademɛt ge has ƥan // ʦafgenedu ki / wɛ̆ yn ŧa яtɽauxɛf bădemi jɛt ju / ƥe has ʤagəʃ dademɛt / mahi ʃaɛfя mɛ̆ne ɛɩf tehaɩ // aʃemaɩ has ŧa mahi seo / mahi orʃ gɛn awatuɛf øda ƫɛm rawɛn / aʃɛmti mahi bundami orʃ / hasɛl ƥe ʃ demɛtaɩ / ʦedemɛt niɩ ƭămɛr rawɛnewe ʦõŋsemɛnaɩ / has ƥe ʦenəhu bundamiɛf zam demɛtewafgɛndu tɽø raʒəʃ wɛnmewølø ɛɩf lal / nus ƥe Jundalo ʃ demɛt jɛt niɩ ʦaɩr mŏnað gesjɛ nun nəhu Junda ik gje ge făto ɛɩf aƫ / mahi ƥe tɛxɛð aʃ ɛɩf sosdɛ / has ƥe ŏxibaɛf fyrʦă tu arwatam awat agja demɛt яn sɛm aƭɛ ʃ fɛr ŋunãŋ ølø / sŏ ik bundami demɛt wah ŋu ɛɩf ʣaƫ / nus mahi ƥe ɛʤ awatu zăm ŧa le nan ɛ̆ʃt gɛn awat fɛr ŋuwe ak afgɛndu ɛɩf lal / bundami demɛt яn sɛm ge mahi fɛr has ŧa ŋun ăme ƥɛ̆han gaɩp ny gaɩ aɩri яn ʃehɛɩ //


wa yis seng ger khur po bskur ba (tibétain - transcription Wylie)

blun po thabs la mi mkhas pas

chung ngu rnams kyi’ang bran du ‘gyur

wa yis khur po bskur ba yis

seng ge rgyags pa’i spyod tshul ltos

sngon wa zhig seng ge’i rjes su bsnyegs te seng ges ri dwags bsad pa’i sha’i lhag ma yun ring du zos pa na / lan cig seng ges glang po che zhig bsad nas wa skyes la ‘di khur cig / gal te ma khur na phyin chad sha za bar ma re zhig ces smras pas / was bsams pa / glang po che’i ro ni ngas mi theg / sha ni za dgos par ‘dug snyam ste smras pa / jo bo lags / bdag gis khur mod kyi bya ba gnyis mi ‘grub pas gcig jo bos mdzad par zhu zer bas / seng ge na re / bya ba gnyis gang yin byas pas / was ‘jig rten gyi lugs srol la sems can chen po khur nas ‘gro ba’i tshe de’i rting la ‘khun pa zhig dgos pas na / glang po che khur ba dang ‘khun pa’o / der seng ges bsams pa / nga ni ri dwags kyi rgyal po yin pas sems can tha chad ‘di lta bu’i rjes la ci ste ‘khun snyam nas glang po che rang gis khur te song ba’i rting la wa skyes dga’ zhing dgod bro ba’i dbyangs ‘khun sgra ltar byas te song ba’o //


Liens

Le ry, idéolangue artistique et sa grammaire.

Lal Behi : page personnelle - Lal Behi, idéolinguiste.

Idéopédia : le wiki en français des idéolinguistes.

Atelier Philologique : le forum en français des idéolinguistes (langues construites, artistiques, auxiliaires, systèmes de communication, diégèses).