IDEO RIK Les mots Adarans

De Ideopedia

Les mots Adarans sont une classe de mot né sur Adaria, plus particulièrement à Sableh. Cette classe de mot est totalement incontournable, bien plus que celle des mots de Phark, et elle contient bien plus de mot que les mot de Phark. Il existe entre 31 et 42 mots Adarans selon l'époque. En ce qui concerne le Dèyrik du quatrième âge, il y a les 42 mots Adarans.

Da

Le da peut vouloir dire une quantité colossale de mot, il sers à remplacé ces derniers pour aller plus vite. (Exemple : Où es-tu? -Chez mon ami.)

Le Chez peut se traduire par Da, mais également, avec, pour, contre, dans, hors de, etc....

Je vais ici préciser sa déclinaison pour commencer : (Liste non-exhaustive)


dakta = chez (aujourd'hui)

tagda = avec (maintenant)

dagda = sans (bientôt)


dasra = proche (près d'ici)

tazla = loin (près d'ici)


daya = vers (ici)

taya = à (presque ici)


dafka = pour/avec (pour aujourd'hui)

tavga = contre (là)


damna = contre (avant maintenant)

tanma = à côté (à côté)


dapta = sur (au-dessus d'ici)

tabda = sous (au-dessous d'ici)

tapta = hors (hors d'ici)

dabda = dans (dedans)


Aussi :


Kosi dan (Où es-tu?)

Da ikûbê da (Chez mon père.)


Se dira plus précisément :


Kosi dan (Où es-tu?)

Dakta ikûbê da (Chez mon père.)


La forme interrogative existe pour pouvoir poser une question plus précise directement :


Formule la plus correcte :

Dakti tyan


Formule verbale :

Tidaktan


Sous-entendue :

Daktan


Tout ça voulant dire la même chose, soit : « Chez qui es-tu ? »


Maintenant, qu'est-ce que sont les formes entre parenthèses ? Ce sont les formes pour « séda ». Ce mot fonctionne un peu de la même manière, mais plus sous le forme de nom ou de complément circonstantiel.


Sédakta ra ifioréipa' = Aujourd'hui, j'ai pu la voir.


Des formes interrogatives existent également :

Ra ifioréipa' = J'ai pu la voir.

Sédaktyan = Aujourd'hui ?


Ces formes sont normalement indépendante des [[IDEO_RIK_Les mots de Phark|mots de Phark].

Aussi on ne retrouvera jamais : « Sédakta ni ra ifioréipa' ».


Bien que la forme ne soit pas incorrecte c'est très peu courant. En revanche, il n'est pas peu courant de retrouver la forme « sé'n » contraction de « séda ni ».


En revanche, comme pour beaucoup de mot de Phark, on pourra retrouver des formes mariennes. « Dakta » se traduirait par « qui est chez ».


Exemple :


« Ès dakta i tilékona » = Tu n'aime pas ceux qui sont chez moi.


Et bien sur, cela peut-être couplé avec le « mi » :


« Ès midakta i ti milékona » = Ceux qui sont chez moi ne t'aime pas.


Bien, je pense que j'ai vu le plus important en ce qui concerne le « da », ce qui nous laisse avec les quarante et uns autres. Pour la plus part il y aura bien moins à dire.



Di

Di est un mot multitâche. Il a été créé pour palier aux diverses complications rencontrées dans la langue dans de nombreux aspects :


Le comparatif

Un comparatif avant le « di » donnait : « Ti yafit a » (Je suis plus fort que toi.)

Ce qui dans la majeur des cas ne pose absolument aucun problème, c'est d'ailleurs une forme que l'on peut encore retrouver et utiliser.


En revanche, dans certains cas un doute sur la traduction peut être permit :

« Ond ti yafit da »

On pourrait traduire par « C'est parce que je suis plus fort que toi. »

Ou par « C'est pour toi que je suis devenu plus fort. »


Il y a deux moyen d'éviter la confusion.

La contraction, pour une fois plutôt que de créer des confusions, la contraction permet ici de l'éliminer. La forme contractée « oda » permet d'éliminer la seconde option :

Ti yafit oda = C'est parce que je suis plus fort que toi.

Mais la même chose peut être fait avec le « di » :

Ond diti yafit da = C'est parce que je suis plus fort que toi.


Créer avant le mot de Phark, la situation la plus embêtante était quand le « kasa » ne pouvait pas encore être sujet :

Kasa ti afit da = C'est ce qui est plus fort que toi.

Kasa tiafit da = C'est ce dont tu es plus fort.


Dans tout les cas, bien qu'il y ai d'autre solution pour chaque cas, le « di » reste un outil pratique.


Le passif

Un comparatif avant le « di » donnait : « Ti yata sûda » (Je suis aidé par toi.)

Je ne mettrais pas d'exemple où cela peut poser problème, toutefois on aura par la suite cette forme-ci :

Diti yata sûda =Je suis aidé par toi.


Le passif-comparatif

Forme assez rare en Dèyrik mais pas absente :

« Je suis plus aidé par toi que lui. »

Il s'agira d'un simple ordre à retenir, comme d'habitude cela se trouve être dans le sens inverse du français soit : que lui, par toi, je suis plus aidé = « Diti diro yatit sûda »

En revanche dans ce comparatif-ci :

« Je suis plus aidé par toi que par lui. »

Toujours dans le même ordre on retrouvera « dir » au lieu de « di » pour le premier :

Dirro diti yatit sûda = Je suis plus aidé par toi que par lui. (rappel habituel : dirro se prononce ditro)



La subordonnée

Moins utilisé le « di » sert aussi pour certaines subordonnée. Sans le di :

Je sais que tu vas chez mon ami. = « Da ilékis tiko isafa' »

ko = kohos = aller


On pourra retrouver : « Di da ilékis tiko isafa' », c'est rarement utile, mais quand ca l'est, il y a peu d'autre solution.

Cela peut parfois remplacé le « à » également.

Ti ya = Je suis toi, ou Je suis à toi.

Diti ya = Je suis à toi

Et rien d'autre. Il peut donc être très utile dans ce cas-ci.


Tûs

Tûs est un terme très ancien, il ne vient d'aucune des langues qui ont inspiré le Dèyrik, il vient du Dajan'rar. La langue des Sablehin à l'époque des Onoros. Il signifiait alors « se rappeler ». Il est introduit comme mot Adaran pour un rôle qui lui correspond bien, rappeler.

En effet, il sert à traduire tous nos « ce-dernier », « ces-derniers », etc...

S'il est en complément, il rappel le complément de la phrase précédente, s'il est en sujet, il rappel le sujet de la phrase précédente.


Exemples :

Ekto èslya Ta tûs èshafapôn a = Ils veulent la guerre. Et ils auront cette-dernière.

Pourquoi ne pas traduire ça par :

Ekto èslya Ta id èshafapôn a = Ils veulent la guerre. Et ils l'auront.


Dans cet exemple-ci, c'est inutile. Il peut être utile s'il y a un doute possible entre deux « il », mais c'est relativement rare. Ici, c'est simplement une possibilité de tournure différente intéressante à connaître. En revanche, il possède une autre utilité beaucoup plus intéressante.


Tout d'abord, il peut servir de complément au « id ». En effet, on peut retrouver la forme « tûsid » régulièrement contracté « zid ».

Pour rappel « id » est notre « cela ». Mais pour désigner une chose concise. Parfois on peut l'utiliser pour décrire une idée, un fait, une action, mais c'est très rare, car normalement incorrecte. Le « tûs » le permet, et est parfois très utile.


Kidcan ikanapa ûd id rolaka' = Si j'ai détruits les fermes c'est parce qu'il aime ça. (ça désigne les « fermes »)

Kidcan ikanapa ûd zid rolaka' = Si j'ai détruits les fermes c'est parce qu'il aime ça. (ça désigne l'action de détruire les fermes.)


Particularité notable :


Il fonctionne bien évidemment avec le mot de Phark « mi ».


Or un peu comme pour « at » :


Ikambagis myat rokûbê = Mon camarade et le père de mon camarde.


Tûs pourra avoir deux forme avec le « mi » :


Kayhami tûs

Et

Kayham mitûs


(Kayham = chose, truc, machin, bidule, objet quelconque)


Dans le premier cas, ce sera simplement la fonction normal de « mi » :


Ekto ihimbo èslya So babin mi tûs da = Ils veulent tellement la guerre. Cela contrairement à leurs mères. (mères de eux)

(Tûs n'aurait pas été utile dans ce cas là.)

A noté :

Ekto ihimbo èslya So tûs mé babin da = Ils veulent tellement la guerre. Cela contrairement à la guerre de leurs mère. (guerre de mères)

Avec « mitûs » le fonctionnement sera similaire à celui du « ta » :


Ekto èslya Ta babin mitûs yadamwa = Ils veulent la guerre. Et je dois les aider eux et leurs mères.


Pour bien faire la distinction mi tûs/mitûs, ce dernier est souvent contracté sous la forme « miz ».


Babin miz = Leurs mères et eux.


Il existe la variante du « mé » comme pour au-dessus, ou on aura « tûsmé » + autre mot. Contracté « ûmé ».


Lôr/Ôr

Ils sont utilisés pour introduire un mot de respect. Lôr que l'on retrouve sous la forme « dja » lorsqu'il ne s'agit pas d'un mot de respect, indique un article définit, là ou Ôr indique un article indéfini. On les retrouve assez rarement inscrit au manuscrit, ils sont sous-entendue par l'accent « * ». A tel point que « lôr » s'écrit généralement « dja ».

djapûlpam* > lôrpûlpam = Le poulpe.


Ils sont plus régulièrement inscrit lorsqu'ils sont utilisés dans des formes différentes. Par exemple, pour introduire une moquerie.


Djalarsên* mé Khaèst dû = Mais c'est notre Seigneur Chaest ! *ton moqueur*


Il peut être posé sur le « a » finale pour indiquer que toute la phrase est empruntée :


« Sé la vi a* » aura donc plus tendance a être écrit : « Sé la vi lôra » (Raison pour laquelle, je ne compte pas trop ce dix-neuvième accent comme étant réellement un accent.)


Puis on retrouvera la forme « ôra » lorsqu'il s'agit d'un verbe qui fait office de mot de respect.

Tikambagis yama ôra = J'aime ton camarade.


On peut bien sûr l'écrire sous forme accentuée :


Tikambagis yama*'


Ta

Ta, At, To, Ot, Tô, Ôt, sont tous considérés comme étant le mot « Ta ».


Leurs rôles respectifs sont très simples :


Ti ta i = Toi et moi.

Mayé at ké = Attends puis vas !

Mayé to ké = Attends ou vas !

Mayé ot ké = Attends puis vas ! Ou Vas puis attends !

Ti tô i = Toi et/ou moi.

Ti ôt i = Ni toi ni moi.


Ajûl/Acûr

Il s'agit d'une sorte d'auxiliaire pour le comparatif. « Ajûl » permet de passer d'un mélioratif à un mélioratif quantitatif. On peut le retrouver sous deux formes dont le sens est très légèrement différent :


Diti ikénwit a = Je tue mieux que toi.

Alûj ti ikénwit a = Je tue plus que toi. (Il tue plus souvent que lui)

Alûjit ti ikénwa = Je tue plus que toi. (Il tue plus de gens que lui)


Ajûl ti ro yatit a = Je l'aide plus souvent que toi.

Ajûlit ti ro yata' = L'aide que je lui apporte est plus importante que la tienne.


La forme « acûr » est assez complexe à différencier de la seconde forme du « ajûl » dans certains cas. Elle sert à comparer la conséquence, et non l'importance :


Acûr ti ikénwit a = Mes meurtres sont plus conséquents que les tiens.


L'autre forme, sert à comparer si l'action est bien ou mal.


Dit ikénwit a = Je tue mieux que toi.

Acûrit ti ikénwa = Je tue d'une meilleure manière que toi.


Une forme plus complexe est la forme contractée. Ces deux formes peuvent être contractées.

Par exemple :

Acûl, il y a le « c » de la seconde forme et le « l » de la première.


Cela se dirait « Acûrûl ti kénwit a ».

On aurait ici une traduction du genre : « Je tue avec pour conséquence de tuer plus que toi. ».

Ajûr ti ikénwit a = « Je tue plus que toi ce qui apporte plus de conséquence. »


Ces deux là, sont les plus simples.

On arrive à la petite complexité du : « Ajûrit ti ikénwa »

C'est probablement la chose la plus complexe de la langue lorsque l'on ne part pas dans les accentuations.

Il y a deux séries possibles, celle du « û » et celle du « u » :


Cas du « û » :


Si on a « Ajûrit » alors on va prendre les deux comme étant de la forme « ajûlit ».

Ajûrit ti ikénwa = « Je tue plus de gens que toi, donc d'une meilleure manière .».


Ajûrit peut ensuite devenir un verbe, dans ce cas, là où se trouve le « it » sera l'unique partie qui prendra la forme « ajûlit ».


Ti kéno yajûrit a

Ou bien

Ti kéno yajitûr a


Cas du « u » :


Le passage de « Ajûl » à « Ajul » fait office de dissociation des idées.


« Ajurit » c'est « Ajûlit » puis « Acûrit ».

A l'inverse :

« Aculit » c'est « Acûrit » puis « Ajûlit ».

Je ne vais pas plus m'étendre sur les innombrables exceptions et cas particuliers, ce n'est de toute manière pas l'intérêt principal de ce mot.

La clef

La clef est plus un principe qu'un mot, mais chaque clef est considérée comme un mot adarans et sont toute réunis sous le terme de clef « ûchukam ».

C'est un principe qui permet d'élargir aisément les mots Dèyrik sans pour autant en créer de nouveau. Les clef, suivant le principe des accents, change le sens d'un mot. En revanche, elles se posent en suffixe. De plus, contrairement à un accent, les mots possédant une clef n'ont pas forcément un sens sans la clef, c'est pourquoi la clef est parfois ignorée.

Un principe fondamentale est que tout mot précédé d'une clef devient un mot tolérant.

Par conséquent :

Môrzan'Onolin° = Môrzan'Onolin

Là où :

Ononlin° = Ônôhin

Elles servent généralement à désigner des catégories de mot bien spécifiques, celles-ci sont généralement des catégories de termes scientifiques.

Par exemple, la clef « nav' » sert à désigner un élément du tableau périodiques des éléments chimiques.


Il existe environ une cinquantaine de clef, je ne les détaillerais sûrement pas, mais il m'arrivera d'y faire allusion assez régulièrement.


Voir la liste des clefs