IDEO MOS Nombres : Différence entre versions

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==Ancien système en base 5==
 
==Ancien système en base 5==
 
[[Image:Nombresbasecinqmoschtein.png|right|thumb|250px|Les noms des nombres utilisés au Moyen-Âge sont les racines des noms actuels.]]
 
[[Image:Nombresbasecinqmoschtein.png|right|thumb|250px|Les noms des nombres utilisés au Moyen-Âge sont les racines des noms actuels.]]
L'ancien système de numération du moschtein était en base 5 (système quinal). Il fut progressivement remplacé au cours du Moyen-Âge par le système décimal importé par les peuples indo-européens. Les informations livrées ici concernent ce système et son utilisation tels qu'ils pouvaient être au cours du Moyen-Âge, d'après les écrits retrouvés. Les connaissances sont donc partielles, et le système portait alors déjà la marque des indo-européens (racines des noms, sens de lecture, etc...).
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L'ancien système de numération du moschtein était en base 5 (système quinal). Il fut progressivement remplacé au cours du Moyen-Âge par le système décimal ue nous connaissons. Les informations livrées ici concernent ce système et son utilisation tels qu'ils pouvaient être au cours du Moyen-Âge, d'après les écrits retrouvés. Les connaissances sont donc partielles, et le système portait alors déjà la marque des indo-européens (racines des noms, sens de lecture, etc...).
  
 
Chaque chiffre portait alors un suffixe en fonction de sa position dans le nombre, la lecture se faisant de gauche à droite.<br>
 
Chaque chiffre portait alors un suffixe en fonction de sa position dans le nombre, la lecture se faisant de gauche à droite.<br>

Version actuelle en date du 15 mai 2015 à 13:19

Le moschtein utilise le même système numéral que le nôtre. Bien qu'un ancien système en base 5 était encore utilisé jusqu'au Moyen-Âge, il a totalement été remplacé par celui que l'on connaît.

Système en base 10

Les nombres

0: senn
1: illi
2: molk (mol)
3: pita
4: kvar (var)
5: kvin (vin)
6: zeps (ze)
7: lán
8: unko
9: roll
10: ma
100: münf (mün)
1000: mek (me)
1 000 000: elmer
1 000 000 000: elmart (elmar)

La position des chiffres est toujours régulière: une suite nombre inférieur - nombre supérieur correspond à une multiplication, une suite supérieur-inférieur à une addition, par exemple: molk-ma (deux-dix) = 20, mamolk (dix-deux) = 12.

A l'oral certains noms de nombres subissent des élisions pour fluidifier la prononciation. L'écrit suit donc cette prononciation (entre parenthèses les noms avec élision).

Règles

  • Ecrits en chiffres, les nombres se groupent par trois et les groupes sont séparés par un espace (comme en français par exemple): 1 234
  • Ecrits en lettres, les nombres ne forment qu'un seul bloc: 1 234 = memolmünpitamavar.
  • La virgule du français est également une virgule en moschtein, sans espace entre elle et les nombres précédents et suivants.
  • Les chiffres après la virgule ne s'espacent pas (1 234,5678).
  • Après la virgule on lit chiffre par chiffre: 0,22 = senn pek molk molk (et non pas senn pek molmamolk).

Vocabulaire

  • Nombre, numéro: tal
  • Chiffre: rik
  • + ad
  • - ich
  • x pia
  • : nuch
  • = altrego
  • , pek
  • 1/2 hals
  • 1/3 pjet
  • 1/4 karto

Heures

Durakti.png

On compte les journées en 24H, mais il est possible de dire "il est une heure" pour 13H. Les heures se disent avant les minutes; dans le langage courant elles ne sont séparées par aucun mot (treize heures trente > mailli pitama). 'Hals' (et demi), 'karto/ad karto' (et quart) et 'ich karto' (moins le quart) se placent également après les heures. De la même manière qu'en français, il est peu courant d'utiliser hals et karto avec les nombres au-dessus de 11. Par exemple, soit on a mailli kvarmavi, soit molk ich karto, donc pas de "quatorze heures moins le quart".

Ancien système en base 5

Les noms des nombres utilisés au Moyen-Âge sont les racines des noms actuels.

L'ancien système de numération du moschtein était en base 5 (système quinal). Il fut progressivement remplacé au cours du Moyen-Âge par le système décimal ue nous connaissons. Les informations livrées ici concernent ce système et son utilisation tels qu'ils pouvaient être au cours du Moyen-Âge, d'après les écrits retrouvés. Les connaissances sont donc partielles, et le système portait alors déjà la marque des indo-européens (racines des noms, sens de lecture, etc...).

Chaque chiffre portait alors un suffixe en fonction de sa position dans le nombre, la lecture se faisant de gauche à droite.
Γ il 1
ΓO illum 5
ГOO iller 25
ΓOOO illön 125
ΓOOOO illin 625
ΓOOOOO illman 3125

Sans doute y avait-il d'autres suffixes, mais ils semblent n'avoir été que très peu utilisés, ce qui fait qu'aucune trace ne nous est parvenue. Théoriquement ce système ne permet donc pas de compter au delà de vàraman vàrain vàraön vàraer vàraum vàra, c'est-à-dire 15624. Dans la pratique, lorsque les nombres devenaient trop grands, on changeait l'unité de référence.


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