IDEO GTA Noms d'animaux et de plantes : Différence entre versions

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m (Animaux)
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* les algues (contenant toutes les plantes aquatiques) ;
 
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* les champignons (contenant toutes les plantes non-chlorophylliennes).
 
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== Utilisation ==
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Une fois ces 8 classes connues, il ne suffit pas de le construire avec le nom une caractéristique de l’animal ou de la plante. Les couples sont déjà prédéterminés, il s’agit donc d’une forme idiomatique.
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:'''Exemple :''' le chat est un ''sehira'', qui est considéré par le gelota comme joueur (le jeu : ''jekisa'') ; il sera donc appelé ''jākisa-sehira''.
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En vertu de la [[IDEO GTA Loi d'économie|loi d’économie]], si le contexte spécifie l’animal ou la plante précis auquel il est fait référence, le nom d’espèce suffit. Utiliser la forme complète est alors considéré comme une faute ou, à tout le moins, une lourdeur syntaxique.
  
 
== Notes et références ==
 
== Notes et références ==

Version du 15 mars 2014 à 14:08

Article parent : IDEO GTA Lexique

Le gelota utilisant uniquement des gabarits trilitères, et son alphabet ayant 25 lettres, le nombre de gabarit est limité à 15 625 (253). Or il y aurait, selon un article récent de PLOS Biology<ref>Camilo Mora, Derek Tittensor, Sina Adl, Alastair Simpson, et Boris Worm, « How Many Species Are There on Earth and in the Ocean?  », PLOS Biology 9/8 (2011), disponible en ligne (DOI : 10.1371/journal.pbio.1001127 ; dernière vue : 10/03/2014). Les propositions traditionnelles vont de 3 à 100 millions, toujours selon cet article.</ref>, probablement 8,7 million d’espèces animales et végétales sur la terre à l’heure actuelle (même si nous n’en connaissons « que » un peu plus d’un million), soit beaucoup plus que de possibilités ; il m’a fallu donc trouver une solution pour les noms d’animaux et de plantes en gelota.

La solution a été de prendre quatre grands ensembles pour les animaux et quatre pour les plantes, et de les décrire de façon arbitraire avec un autre mot selon le système de mot construit.

Animaux

Il a donc quatre « espèces » animales en gelota<ref>Cette classification est une adaptation de la classification médiévale, qui contenait cependant 5 classes : les quadrupèdes, les oiseaux, les poissons, les serpents et les vers. Cf. Michel Pastoureau, Bestiaires du Moyen Âge, Paris, Seuil, 2011.</ref> :

  • les mammifères (contenant tout ce qui n’est pas dans les trois autres catégories) : sehira ;
  • les oiseaux (contenant tout ce qui vole) : petika ;
  • les serpents (contenant tout ce qui rampe) : ŝesiŝa ;
  • les poissons (contenant tout ce qui vit dans l’eau) : gelipa.

Ces quatre catégories ne recoupent pas nos propres catégories ; ainsi par exemple les insectes pourront soit être des serpents (mille-patte<ref>Qui n’est d’ailleurs pas à proprement parler un insecte, mais un diplopode.</ref>, même s’il ne rampe pas à proprement parler), des oiseaux (abeille), des poissons (nèpe) ou des mammifères (fourmi).

L’être humain n’est pas considéré en gelota comme un animal, et à droit à un nom seul : meniŝa.

Plantes

Parallèlement aux quatre « espèces » animales, il y a quatre « espèces » végétales, qui sont :

  • les fleurs (contenant tout ce qui n’est pas dans les trois autres catégories) ;
  • les arbres (contenant toutes les grandes plantes) ;
  • les algues (contenant toutes les plantes aquatiques) ;
  • les champignons (contenant toutes les plantes non-chlorophylliennes).

Utilisation

Une fois ces 8 classes connues, il ne suffit pas de le construire avec le nom une caractéristique de l’animal ou de la plante. Les couples sont déjà prédéterminés, il s’agit donc d’une forme idiomatique.

Exemple : le chat est un sehira, qui est considéré par le gelota comme joueur (le jeu : jekisa) ; il sera donc appelé jākisa-sehira.

En vertu de la loi d’économie, si le contexte spécifie l’animal ou la plante précis auquel il est fait référence, le nom d’espèce suffit. Utiliser la forme complète est alors considéré comme une faute ou, à tout le moins, une lourdeur syntaxique.

Notes et références

<references />