IDEO GRA Phonologie

De Ideopedia

Le Greedien Ancien possède 16 consonnes et 8 voyelles.

Consonnes

Il y a 15 phonèmes consonantiques qui s'opposent en toute positions +1 qui n'est distinctif qu'à la finale, soit 16 en tout.

Bilabiale Dentale Palatale Vélaire
Occlusive sourde /p/

p

/t/

t

/k/

k

Occlusive sonore /b/

b

/d/

d

/g/

g

Occlusive aspirée /pʰ/

ph

/tʰ/

th

/kʰ/

kh

Fricative sourde /s/

s

Fricative sonore /z/

z

Roulée /r/

r

Latérale /l/

l

Nasale /m/

m

/n/

n

/ŋ/1

ng

Glide /j/

y

  1. Le digraphe ne possède cette valeur qu'à la fin d'un mot. Il n'apparaît pas à l'initiale, et se prononce /ŋg/ à l'intervocalique.


  • Les occlusives orales et les fricatives peuvent toutes être palatalisées ou labialisées à l'initiale d'une syllabe. Dans l'orthographe, cela est marqué en faisant suivre la consonne par -i- (palatalisation), et par -u- (labialisation). Par exemple :
  • bim /bim/ "confiance, foi" opposé à biim /bʲim/ "chef militaire de haut rang, général"
  • tol /tɔl/ "prendre, se saisir" opposé à tuol /tʷɔl/ "entendre"

Voyelles

Les voyelles se classent principalement en deux groupes, qui sont les brèves et les longues.

  • Brèves
Antérieures Centrales Postérieures
Fermées /i/

i

/u/

u

Moyennes /ɛ/

e

/ɔ/

o

Ouvertes /a/

a

  • Longues
Antérieures Centrales Postérieures
Moyennes /eː/

ee

/oː/

oo

Ouvertes /ɑː/

aa

Phonotactique

Une syllabe greedienne peut avoir les initiales suivantes :

  • Consonne (sauf ng)
  • Ø (zéro)

Son noyau est toujours une Voyelle

Et sa coda peut être:

  • C (mis à part les palatalisées et les labialisées)
  • Ø

Deux voyelles ne peuvent se suivre ; un -y- épenthétique les séparera si jamais la création de nouveaux mots l'exige. Ainsi gu- "utilisateur de" + ul "vent" donnera guyul "marin, matelot".

Ces règles assurent qu'un mot comme thual "parler" se lira toujours /tʰʷal/ et non */thual/, et kapu "vivre, survivre" comme /kapu/ (et non */kapʷ/.

Accentuation

L'accent greedien est un accent de hauteur (ou du moins l'était-il lorsque les chants de l'Âge Classique furent rédigés). C'est-à-dire que la syllabe accentuée n'est pas prononcée plus énergiquement que les autres (comme c'est le cas en anglais et en italien), mais qu'elle est déclamée sur une note musicale plus haute (un tel accent existe en hongrois).

En règle générale, l'accent est prévisible, et tombe sur la dernière (ou la seule) syllabe du mot : lagro , thual.

Cependant, les interjections et certaines catégories de mots composés (verbe+nom) échappent à cette règle. Dans ce cas, la place inhabituelle de l'accent est marquée par une apostrophe suivant la syllabe impliquée :

yol'la "ça alors, dis-donc, eh bé" s'accentue yolla ; kaa'zoloo "invitant, hôte" s'accentue kaazoloo.