IDEO ELK Morphologie

De Ideopedia
Révision de 27 octobre 2013 à 18:09 par Ziecken (discussion | contributions) (a renommé ELK Morphologie en IDEO ELK Morphologie)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)

La morphologie de l'elko suit une structure très complexe et répond à de nombreuse exigences qui ne se révèlent à l'apprenant que lorsque celui-ci souhaite contribuer au vocabulaire de la langue. Le locuteur, lui, n'aura aucun mal à former des mots étant donné que l'elko est fait de telle sorte à pouvoir générer son vocabulaire spontanément, sans l'aide d'un dictionnaire.


Généralités

La morphologie de l'elko peut se divise en deux axes :

  • La morphologie interne : comment sont construites les clés.
  • La morphologie externe : comment sont construits les mots.

S'intéresser à la morphologie de l'elko c'est avant comprendre la différence qui oppose les termes de "clé" et de "mot". Alors que la clé est la racine essentiel à la composition des mots, on ne parle de mot que dès lors où une clé est associé à une autre clé (agglutination) ou à un affixe (affixation).

La morphologie interne

La morphologie interne s'intéresse à la manière dont sont construites les clés ainsi que les différents éléments pouvant générer du vocabulaire (comme les affixes par exemples). Ce type de morphologie est assez complexe car il répond à de nombreuses règles et à de nombreuses contraintes voulu par l'auteur.

Pour comprendre cette complexité, il faut savoir que l'elko s'est élaboré à partir de la mythologie, de la numérologie, de la runologie, du Feng Shui, du Yi King, de la synesthésie, du tarot de Marseille, et de nombreuses autres choses souvent liées à l'ésotérisme. La raison ? Elle se trouve dans les chroniques du Losda, l'idéomonde associé à l'elko.

L'exemple le plus frappant de cette exigence morphologique est l'importance du chiffre 4 en elko, en voici quelques exemple :

  • 4 règles onomastiques
  • 4 runes additionnelles
  • 4 registres de langue
  • 4 signes de ponctuation
  • 4 naulus
  • 4 temps
  • 4 lettres utilisant le tréma
  • 4 types de clés
  • 4 types de découpages syntaxiques
  • 4 types de transcriptions
  • 4 types de verbes
  • 4 types de voyelles

Un autre aspect important de la morphologie interne est la Transcription Onomastique Appliquée ou TOA. Il s'agit d'un ensemble de règles régissant la construction des clés par le biais de la thétymologie. C'est grâce au règles de la TOA que l'on peut passer de Thor à DIN utilisé pour la clé DIN (vieillesse).

Il est possible pour le tout à chacun de proposer de nouvelles clés ou de demander de nouveaux concepts à l'académie elkanne.

La morphologie externe

La morphologie externe s'intéresse quant à elle à la manière de former les mots. L'elko a été conçu de manière à ne pas avoir à utiliser de dictionnaire. En effet, c'est au locuteur lui-même d'élaborer le vocabulaire dont il a besoin à partir d'un ensemble défini de clés. Chacun fait les assemblages par agglutination en respectant sa propre vision du monde, ne priviligiant ainsi aucune langue ni aucune manière de pensée.

Ainsi des mot comme avion pourront se traduire de manière différentes selon votre point de vue :

  • RAN (ciel) + WAK (véhicule) = ranwak → ranako avion
  • ZEL (oiseau) + WAK (véhicule) = zelwak → zelako avion
  • ZAL (aile) + WAK (véhicule) = zalwak → zalako avion
  • SAK (métal) + ZEL (oiseau) = sakzel → sakzelo avion


Toutefois, pour le confort des locuteurs un dictionnaire à été mis en place sur Elkodico, il est complété tous les jours par les locuteurs de la langue.

Les clés

Voir aussi : Liste des clés de l'Elko

L'Elko fonctionne à l'aide d'un nombre limité de racines de trois lettres (deux consonnes et une voyelle centrale) qui s'additionnent entre elles pour former potentiellement des millions de mots par agglutination : ces éléments sont appelés "clés". Les clés, sont toujours présentées en majuscules et utilisées en minuscules. Leurs sens propres, quant à eux, sont indiqués entre parenthèses :


Voici quelques exemples de clés :

RAN (ciel); WEK (animal); WAK (véhicule); WEL (dieu); KOW (langue); DAW (groupe); KER (chien); LEW (bâtiment); TAB (livre)

Le sens des clés est obtenu par thétymologie, cela signifie que leur valeur sémantique provient du nom des divinités et personnages apparaissant dans les mythologies et les croyances de plus de quarante culture à travers le monde. Le sens adopté par la clé n'est pas celui du nom proprement dit mais des s'inspire des actes, des thèmes et des attributs de la divinité en question. Ainsi la clé RAN (ciel) provient de Uranus (mythologie romaine), Ouranos (mythologie grecque) et Rangi (mythologie maori) trois divinités du ciel.

De plus, les clés respectent d'autres règle cachées dans la structure même de la langue et liées à la runologie, à la numérologie et à pleins d'autres choses encore. Par ailleurs, toutes les clés sont liées les unes aux autres par des liens morphologiques et sémantiques : c'est la paronymie.

Les mots

L'affixation

Voir aussi : Affixation elkanne

Pour donner le genre et la nature des mots, l'Elko utilise des affixes. Tous constitués de voyelles il en existe quatre sortes :

  • Les préfixes : placés à l'avant des mots, ils permettent de traduire le genre et le nombre.
  • Les infixes : placés au centre des mots (après la voyelle centrale), il traduisent les comparatifs.
  • Les suffixes : placés à l'arrière des mots ils en indiquent la nature et la fonction.
  • Les profixes : placés en place du "w" ils apportent des nuances liées à l'énonciation.
a- (féminin) + TET (chat, félidé) = atet ("chatte")


L'agglutination

Voir aussi : Agglutination elkanne

L'Elko est une langue contextuelle, elle a tendance a n'utiliser que des hyperonymes, toutefois, l'agglutination permet de construire des mots au sens plus précis. Pour ce faire, il suffit de cumuler les clés en plaçant à droite la clé qui renseigne sur la catégorie à laquelle appartient le mot : c'est le catégorisateur (véhicule, lieu, bâtiment, plante,...). Et, en plaçant à gauche la ou les clés qui permettent de se distinguer les unes des autres  : c'est le spécificateur (à piquant, rond, avec des tâches,...).

NEM (rayure) + TET (chat, félidé) = nemtet ("tigre")

Liens