IDEO ANV Remarques Pl

De Ideopedia

Placage

Elpelt, pour l'ébéniste, korvalad pour le rugbyman.

Place

L'élément de voirie se dit plas, la place que l'on trouve... ou non, se dit poct ou tap.

La différence entre ces deux dernier termes tient en ces deux exemples :

Da fœnda ùt poctes ifantmedíkdun Trousseau-v. = Il a trouvé une place de pédiatre à Trousseau.
Æt tap cem raxen nir elivpòtorduse. = Cette place est réservée aux invalides.

Attn.png Un tap (pas de claquettes) se dit tép (traduit aussi "marche").

Placer

Aurtap c'est un emplacement d'orpaillage ;
pocten, c'est... le verbe "placer".

Plage

Au bord de la mer, on dira liydo ou bien biyċh, sur un disque, ou dans un plan d'horaires, on dira plàzh.

Plaindre

Le premier verbe peut être actif ou pronominal : on aura :

Tet eg hab temps, e kjas plange os = Si j'avais l'temps, j'te plaindrais.
Or stopet dem plangun repen! = Cessez de toujours vous plaindre.

Le second est toujours actif et est utilisé de la manière suivante :

Eg mir opplánge ni lùfraż ors ob! = Je me plaindrai à la police contre vous.
Eg mir opplánge orv nit direktyns! = Je me plaindrai de vous à la direction.

Bref :

la dem plange ùt ràchetev = on se plaint d'une nuisance.
la opplánge okènduv = on se plaint de quelqu'un.

Plainte

Àt lœng zhymad àt animàlen cem stænguna per àr hœnteduve = la longue plainte de l'animal blessé par les chasseurs ;
Eg hab nepjó diktend ùc ni ors! Dem apòndet ni ed alvokadus en! e klaam plaṅgaż ors ob! = Je n'ai plus rien à vous dire ! Adressez-vous à mon avocat ! Je porte (clame) plainte contre vous !

Plaire

Le verbe plàċ ne nécessite pas l'adposition ni (seule ou combinée à un article), contrairement à sa traduction francophone : "plaire".

Da plàċ ni àr każe = Il plait aux femmes.

Même remarque pour l'antonyme eliplàc.

— Ed dyslègna orn eliplàċ pœṅlas ni es!
— Æt • ed kervœnt orn.
— Votre désinvolture me déplaît profondément !
— C'est votre problème.

Plan

Plaṅ, c'est une surface plane.
Maapin, c'est le plan... d'une maison, d'une ville...
Auk, c'est un plan... d'action.

Planche

La pièce (de bois) plus ou moins large se dit nàf, issue de navàt. Une planche à voile se dit vlinàf et un véliplanchiste vlinàdu. Attn.png Attention au faux-ami : le mot aneuvien plaṅch signifie scène.
Warkad signifie un travail particulier, pour une loge (maçonnique)
Les deux termes suivants, piktùrtyn & usĕk, renvoient à des planches dans les livres : le premier étant assez limpide (issu de piktùr), le second étant un compactage de
ùs = hors de
vek (hongrois) = texte.

Plancher

Le nom se traduit en navàt. Le verbe se traduit en erwárk (se conjugue comme wark).

Plante

La plante (végétal) se dit pỳr. La plante (du pied) se dit plàd.

Planter

Pỳre, c'est planter un végétal en enfonçant les racines et en les recouvrant.
pỳrod, c'est déposer un bulbe, une graine ou une tubercule, et l'enterrer pour que le végétal pousse.
totes, pour un clou (tot) ou quelque chose de plus imposant.
kolk, c'est s'arrêter brusquement de fonctionner.

Plaque

Pelt représente tout objet relativement plat et d'une épaisseur plutôt faible :
ùt pelt zæṅgen = une plaque de zinc.
prĕlt représente une couche plate qui se forme nturellement... ou non :
ù prĕlt xhiylaten = une plaque de verglas
klyróz prĕltene = sclérose en plaques
kugplaṅ, c'est spécifiquement la plaque de cuisson :
plane idúktynen = plaques à induction.

Attn.png On ne confondra pas : plàk signifie "couche".

Plaquer

Enpeltes ressort de la marqueterie
korval, du rugby
loas a pour synonyme erliym (abandonner).

Plastique

Tout ce qui concerne le volume en général se dit plàstik (adjectif : plàstig) :

àr plàstige arte = les arts plastiques.
O nep lóm kœnada dem blòvun ni ed plàstix en! = T'as pas bientôt fini de t'intéresser à ma plastique ! O nep lóm kœnada chamugun es! = T'as pas bientôt fini d'me p'loter !

Sinon :

pòlyma = matière plastique.
ùr pòlyme pole = des sacs plastiques.

On a, par conséquent, le verbe olpòlyme pour "plastifier" et le substantif olpòlymtyn pour "plastification".

`ùt pòlym kard = une carte plastique (toute en plastique)
ùt olpòlyman kard = une carte plastifiée (en bristol, recouverte d'un plastique transparent).

Plat

L'adjectif se dit lita, antonyme et anacyclique de atil.
Le nom traug renvoie à l'élément de vaisselle, d'assez grandes dimensions si on le compare aux assiettes (baase) ;
le nom trăg renvoie plutôt au mets servi dedans.
La locution a plat se traduit uspòton, formé de
ùs- hors de
poten = pouvoir
-on = adjectivisateur.
Ea o kred tep o mir thóg ùt xeliys kœm ùr uspòtone bàtris ea tiyrse! = Et tu crois que tu va vendre une voiture avec une batterie et des pneus à plat !

Plateau

Poctraug, on le porte ; hoplaang est du ressort de la géographie.

Platine

Platin, c'est le métal, plàtyn c'est le dispositif technique.

Plein

Deux traductions en aneuvien selon qu'on exprime une notion de quantité ou non.


Tout d'abord, l'adjectif "plein" se dit lakis et de là s'en déduisent lakas = plein (transformé en adposition)

La mid cys lakas ed miheve = On en met plein ses vêtements

En postposition au sens figuré : Eg hab cys quabev lakas = j'en ai plein le dos.

Lakaas = pleinement.
Eg • lakaas sadesan = Je suis pleinement satisfait.

Les locutions "en plein _, en plein dans _" & "en plein sur _" font appel à une amplification (er-) des adpositions correspondantes : erin & eren. Utilisés en prépositions ou en postposition, selon le sens.

Or nep kàn mus ese : ed bùrsale • erin stażáṅtrev = Vous ne pouvez pas nous rater, nous bureaux sont en plein centre ville.
eren àt valev = en plein sur le mur.
Dar obingènăr noxev erin = Ils firent irruption en pleine nuit.

Pli

Folt, c'est le résultat d'un pliage (foltad) ;
emrgun folmaj = pli urgent.
hrlàp = c'est un pli dans une partie de cartes ; s'emploie aussi au figuré :
Æt dora nep ù hrlàψ! = Ça n'a pas fait un pli !

Plier/plisser

4 verbes paronymes construit autour de la racine fol- (pli).

Àt rozo folden, do rùp nep = Le roseau plie, mais ne rompt pas (La Fontaine)
Poolet, ted leglàble fĕldene = Paulette, t'as tes bas qui plissent (G. Bedos)
ùt fĕldan zhùp = une jupe plissée.
Da fĕldesa sed frœṅtes stuporev = il plissa son front de stupeur.
La dhep foldeste àr sokoose ea la dem dhep pùzete. = On plie les tentes et on s'en va.

Le O ([ɔ]) est simplement antériorisé en Ĕ ([œ]) pour la traduction de "plisser".

Plombé

Laadon : ne pas confondre avec laadan.

Ùt laadon liyl = un ciel plombé.
Ùt laadan tosh = une dent plombée.

Attn.png On ne confondra pas le dernier.

Plumage

Uspènad, c'est l'action de plumer,
pæntul, c'est l'ensemble de plumes qui couvre le volatile.

Plupart

Erpárt est un adjectif distributif et s'accorde donc avec le nom qui suit !

Erpárte mærle • svarte. = La plupart des merles sont noirs.
Erpárt tæmpev, da sliyf! = La plupart du temps, il dort.
Eg hab erpárte ċys. = J'en ai la plupart.
Erpárte ċys nepèr rokòmar = La plupart ne sont jamais revenus.

Attention, des mots ou locutions comme reenem numbar ou omnet ne suivent pas la même règle.

Plus

On utilise plùs [plys] comme transcription littérale de l'addition (+). On utilise plus [plus] pour donner de l'emphase à un comparatif de supériorité :

Multer nỳven vàle qua sàrdas. = Il tombe plus de neige qu'hier.
Or gœnest! Eg hab æc plùsev. = Tenez (prenez) ! J'ai ça en plus.
  • "De plus en plus" se traduit par

Pluser yn pluser pour la progression d'un procès :

À lyzhen pluser yn pluser = Il pleut de plus en plus.

La répétition de l'adjectif au comparatif pour la progression d'un état :

Ka ere rylner yn rylner = Elle était de plus en plus belle.
  • Plus... plus...

Comme ci dessus, tout dépend si on utilise un adjectif ou un verbe :

Pluser la ere progun, pœṅler æt ere.<ref>Si le verbe être est au présent, on emploie EP :
Pluser la progun, pœṅler æt ep.= Plus on avance, plus c'est profond.</ref>= Plus on avançait, plus c'était profond.
  • "D'autant plus que" se traduit par gyler _ tep & gylertep :
Ar ere lajànde gyler luxe tep àr klinde ere = Ils vendaient d'autant plus d'articles qu'il y avait de clients.
A ste nep fachun ses dek digtene... gylertep a hab dektin cys! = Y sait rien f... de ses dix doigts... d'autant plus qu'il en a douze !

Plutôt que

Noger qua, comme toute construction adverbiale en -er qua précède un complément à l'accusatif :

Noger qua't kuldyns àt paapen, eg opta æċ Diven! (ùt protèstaṅdu) = Plutôt que la religion du pape, j'ai choisi celle de Dieu ! (un protestant)
Da optă ùt plut golàjdax noger qua ùt qùv golàjkaż = Il choisit un amant riche plutôt qu'une maîtresse pauvre.

Cependant on aura : Da dikta tep mir kom vrjæsdaw noger qua krasdaw. = Il a dit qu'il viendrait vendredi plutôt que demain.

Pneu-

Les acceptions anatomiques (pulmonaires, notamment) des mots français commençant par le préfixe "pneu-" sont traduites par le préfixe aneuvien pulem- : pulemlòget, pulemgráṅget...

Les acceptions purement techniques sont, elles, traduites par le préfixe tir- (à-postériori (anglais) ayant donné tiyr = pneu) :

tirmajàl = (envoi par) pneumatique ;
tirboot = canot pneumatique ;
tirlhós = matelas pneumatique.

Poêle

UNE poêle se dit kugtraug.
UN poêle se dit pogod.

Poids

Pezo, c'est l'objet plus ou moins lourd qu'on mettait sur le plateau d'une balance
pezet, c'est le produit de la masse par la force due à l'attraction du sol (9,808 sur terre).

Poignard

Pris du français "dague".

En plus de obdàges (poignarder), on trouve, entre autres, les dérivés suivants :

dàgin : surin, petit poignard
dagrùk : rixe.
daslàg : coup de poignard
erdàg : dague, long poignard
obdàgad : poignardage
obdàges : poignarder
.

Pointer

Caleport, pœṅkten :

Nepdu caleporta sàrkdaw nebav. = Personne n'a pointé hier matin.
Ar pœṅktene ese kœm àt digtev kes ùr dolnjoduse! = Ils nous pointent du doigt comme des malpropres !

Pois

Sur un vêtement, ou une tenture : poo ;
dans une assiette, pỳrpij.
Ùt rob kœm poose = Une robe à pois ;
ù skalop nebooven kœm skripíjse = une escalope de veau aux pois cassés.

Poison

Venyp, de venym, la finale étant remplacée par le P de prodœnt (produit). Se décline comme kàp.

Poisse

Pothùg est formé de ma manière suivante :

Tout d'abord, la troncature de poak (poix) en son milieu.
Ensuite, le mot skœv (chance), retourné par l'entremise de l'adnébou afin d'obtenir un radical antonymique, eliskœv ne convenant pas.

On a donc skœvDHH.jpgK nebou.jpgO nebou.jpgBh nebou.jpg → pivotement de 180° → Th nebou.jpgE nebou.jpgG nebou.jpgGBB.jpgthuugż.
Parmi les deux consonnes finales, il y en a manifestement une de trop, le Ż est donc écarté (plus difficile à taper que le G et accusatif identique au nominatif). Le [yː] n'apportant rien, il est raccourci : Ù. Le nom résultant est donc pothùg. le dérivé "porte-poisse" s'en déduit : pothadèrdu, composé de

pothùg = poisse
adèrdes = provoquer
.

Poitrine

En plus de pektr, deux variantes pour ce nom :

Singulier
N pektr pekter pektor<ref>Diégèse : utilisable comme nom standard en Æstmor (pektor nexàbooven), uniquement pour les hommes adultes aux Santes et en Alfazie (Ka ere nekles àt pektors ed briydaken = elle grattait la poitrine de son fiancé), inutilisé ailleurs.</ref>
A pektres pekters pektors
G pektren pektoren
C pektrev pektorev


Pluriel
N pektre pektere pektore
A pektrese pekterse pektorse
G pektrene pektorene
C pektreve pektoreve

Poivrade

Pekúla, c'est une sauce au poivre ;
tryglet n'a plus vraiment de rapport avec le poivre, mais plutôt avec l'alcool.

Poivrier

Pépertend, est l'arbre sur lequel poussent ces baies.
pépot est le récipient, traduction également possible de "poivrière".

Poli

Poli (frotté, érodé) se dit lùfan (adjectif correspondant au verbe lùf) :

àt ger àt lùfan lithen = l'âge de la pierre polie.

Poli (civil, urbain, prévenant) est un condensé du précédent et de civilisé (civan) : lùciv. Œṅgev erun adkaníntelun, or eret minusev lùciv! = À défaut d'être intelligent, soyez au moins poli !

  • Politesse

La demande polie se traduit par la formule kjas plàcit ors, comme dans :

Quav ep àt nektráxenthos, k.p.o.? = Où est la morgue svp?

Toutefois, lorsqu'on demande à quelqu'un de faire (ou même de dire) quelque chose, on utilisera plutôt ce même kjas suivi d'un verbe à l'impératif :

Or kjas idíktit àt vĕgs àt nektráxentos = Veuillez (je vous prie), m'indiquer le chemin de la morgue.

Police

Lùfrad = police ; Les dérivés sont :

_ de l’air floglùf _ des mœurs golùf
_de la drogue narklùf _ politique polùf
_ de l’environnement Natlivlùf _ religieuse kuldelùf
_ ferroviaire baṅlùf _ de la route stralùf
_ financière intalùf _ scientifique zienlùf
Quat fœṅtysev ep or redágen ed sĕvexe? = En quelle police rédigez-vous vos articles ?
Eg pàgna ed polys sekùraten = j'ai payé ma police d'assurance.

Pompier

Les deux mots les plus courants, pour tout individu faisant partie de ce corps, qu'il soit civil ou militaire (sapeurs) sont sàlvordu & emrgdu, respectivement "individu qui sauve" et "individu (intervenant dans l')urgence"<ref>À noter qu'un urgentiste est spécifiquement un médecin : emrédikdu.</ref>
Pœṁpordak est plus un mot historique évoquant les hommes (♂) qui manipulaient des pompes à eau, afin d'éradiquer les incendies.
Staṅdemig n'évoque plus la protection civile mais est formé des éléments suivants :
staṅ = rester
akademig = académique.

... bref, un style qui observe les (anciennes) règles académiques, malgré l'évolution générale des courants artistiques.

Pont

Moct (Russkiflag.jpg мост), enjambant une rivière, une ligne de chemin de fer ; est également utilisé dans d'autres acceptions (sens figuré), mais orthographié most /mɔçt/ ;
dæk à bord d'un navire.

Populaire

Poblen a trait au peuple
gypòblen est réputé, apprécié par le plus grand nombre. Les antonymes respectids sont elipòblen et antopòblen.

Port

À xhip pàteze àt havers. = Le bateau arrive au port.
Ùt USB-kyntœr. = un port USB.
Àt færad armen probidun iyr. = le port d'arme est interdit ici ;
værad, même chose que ci-dessus, pour un vêtement ou une coiffure.

Portail

Lărtœr, c'est dehors, (grille),
inapázh c'est dedans, devant son écran.

Porte

Kaln à l'entrée (et la sortie) d'une ville, d'un parc... c'est aussi un col (montagne). Ttœr, sinon.

Attn.png.

Portée

Telpáret évoque une distance,
Partùrtul évoque des naissances d'animaux.

Poser

Pode est utilisé transitivement.

Or podet vod hhirse en àt mes. = Posez vos mains sur la table.

Poade est utilisé intransitivement.

Or poad ep nahim? = vous posez nue ?

On notera que ces deux verbes ont un subjonctif passé commun (podéa).
Le substantif est utilisé dans les mêmes conditions :

àt pod àt pirm stoonen = La pose de la première pierre ;
Or geràdet àt poaż. = Gardez la pose.

Poste(r)

Post, posten (-a, -éna) [pɔçt-] est du ressort du courrier.

Eg postena æt epestes antesàrkdaw. = J'ai posté cette lettre avant-hier.

Poct, pocten (-a, -éna) [pɔst-] est synonyme de placer, c'est du reste un à-posteriori (italien posti prenotati = places réservées) qui est également, donc, une traduction du mot place (endroit), toutefois, l'utilisation en est un peu différente.

Tiyn geràdake cem poctene àt ingentev àt binoψaken. = Deux gardes sont postés à l'entrée de l'édifice.

Sent= poste (appareil : radíosent = poste de radio)<ref>On tachera d'observer ces deux traductions possibles de « il a un poste de radio » :

Da hab ùt radíosentes (il a un appareil pour écouter des émissions)
Da • ùt poctev radíodun (il est employé comme "radio")</ref>).

Postérieur

Postéraṅtk s'utilisent de la même manière que antérieur.

deget est une partie de l'anatomie se situant entre la ligne des reins (dos) et le début des cuisses.

Postillon

Poskòchdak, c'était le conducteur des coches de la poste.
spyċok est un élément (cok) de salive (spyd). Le D de spyd et le C de cok ont été fondus en un C faisant du résultat un mot-valise.
Il en ressort le verbe spyt, dont l'impératif revêt la même forme que l'itif :
Or nep spyte tev or lokùte. = Ne postillonnez pas quand vous parlez.

On ne confondra pas ce verbe avec spỳċe (cracher), qui consiste à envoyer outre la salive, des particules plus épaisses (ljàche = glaires).

Pot

Traduit par l'homographe, pour toute sorte de récipient ou dispositif : pot de peinture, pot de terre, de fer, pot d'échappement...

Pour le pot de départ, on utilisera kubévat<ref>de kœm = avec,
bev = boire
et le suffixe -at désignant un acte.</ref>

Poudre

Floch si c'est de la poudre à canon ou à extincteur, pùlv sinon.

Flochlehùsat = extincteur à poudre.
Rakupùlv = poudre de perlimpinpin, de
obreanes = tromper
kùr = soin
pùlv = poudre.

Le premier U se prononce comme le deuxième : [y].

Poudrière

Flochat, pùlvot = pot, caisse, bidon, baril daans lequel on entrepose de la poudre ;
flochoos: un peu plus grand : bâtiment dans lequel sont entreposés ces fûts ;

flochlaṅd: sens figuré : région étant le théatre de nombreux conflits armés.

Poule

Galek, pour le gallinacé femelle
Galkad, pour son équivalent humain
Tœlym pour le groupement de 4 équipes, au rugby.

Poulet

Nexagál = Jeune gallinacé
Gal = (viande de) poulet, destinée à la consommation.
Oskrípet = Petit mot
Lùf = flic, keuf...

Poupée

Lœmyt traduit la copie d'un être humain à l'usage des fillettes... ou des hommes adultes (peardar lœmyt = poupée gonflable). Par extension, lœmykad signifie "jeune femme maniérée et superrficielle".
Plindigt, c'est un doigt enrubannée.
Dùrtaṅg, c'est, un dispositif pour machine-outil.

Poursuivre

Lekobráte, c'est poursuivre, attaquer (obráte) en justice (lék = droit).
Prodòles traduit aussi "continuer"
Oblár est surtout dit au sens figuré :
Pothùg oblár das = La poisse le poursuit.

Sinon, on trouve bien sûr obgæn & obfaar.

Pourtant

Particularité : il change le mode d'un verbe de la proposition subordonnée dans des phrases du type :

eg ere tàrd tep ka erlíven = j'étais sûr qu'elle survivrait.
eg ere pryl tàrd tep ka erlív = j'étais pourtant sûr qu'elle survivrait.

Pourvoir

Purvínd traduit également "fournir à", "pallier un manque".
Leqœles<ref>Le Q est une charnière formée du K de lek et du H de chœles.</ref>tient du domaine de la justice.
Purvỳdj (calque de son équivalent francophone) concerne les autres acceptions :
La purvỳdja kas yn æt poctes = On l'a pourvue à ce poste.

Pousser

Àt baṁbœ ræs syvert. = Le bambou pousse très vite.
Spiynet à tœrs. = Pousse la porte.
Ar oψhòrtar das yn àt dyrs. = Ils l'ont poussé à la faute.

Poussette

Spiynad, c'est une action de pousser ;
spiynxèl, c'est un véhicule poussé pour le transport de bébés (syn. : praam, à-post. anglais).

Poussin

Babáv, c'est le bébé oiseau (poulet, en général) ;
nexpòrdu, c'est le jeune enfant sportif.

Pouvoir

Englishflag.jpg

Comme en anglais, le verbe pouvoir a ses deux traductions, à cette différence près est que kàn correspond au may anglais et que pòten correspond à can.

Ep or pòten lek àt valims? = Pouvez-vous lire l'affiche ?
O kàn nep usgæn pos hoψev 19:00. = Tu ne peux pas sortir après sept heures.


Le verbe kàn, calque du may anglais, évoque donc l'autorisation et l'éventualité. À la tournure affirmative, il n'y a rien pour départager les deux sens, sinon des tournures plus lourdes si on veut vraiment effacer toute ambigüité :

a • pòtendar tep ka kom = il est possible qu'elle vienne
ka cem bidòrpe komun = elle est autorisée à venir.

Par contre à la tournure négative, la place de nep est, pour ce cas, déterminante :

ka nep kàn kom<ref>Comme en anglais, ces verbes appellent l'infinitif du verbe suivant.

</ref>= il impossible qu'elle vienne<ref>Comme opposé à ka ep kàn kom = elle doit venir.</ref>.

Ka kàn nep kom = Elle n'est pas autorisée à venir, synonyme de kà dev kom nep.


Pòtant et pòtynd, ce sont les noms :

Ar pòtne<ref>Le ` sur le O est redondant, mais comme il est sur le radical et que le verbe n'est pas au parfait su subjonctif, il y reste.</ref>nor gœnes pòtantes nor stàrev, do àr pòtne aud as! = Ils ne peuvent prendre le pouvoir que par la force (de force), mais ils peuvent l'oser!
Eg hab menten pòtyndes tenpòctun æt làrdos = j'ai le pouvoir mental de soulever cette chaise.

AM PR
Pi Po


<references/>