IDEO ANV Remarques Ar

De Ideopedia

Arbalète

Raṅkbów est le terme courant, à savoir, un arc (Englishflag.jpg bów) qu'on arme (raṅkles) par un dispositif approprié (poulie, crémaillère...).

Lhemtel est une variante du précédent, laquelle offre l'avantage d'offrir une flexion distincte au circonstanciel.

Arbre

Gemàltend pour "arbre généalogique".

Tæṅg (qui traduit également "tronc"), c'est un arbre dans son acception mécanique, plutôt que botanique.

Arc

L'arme est traduite par l'a-postériori (angl.) bów. Lhemtelest également utilisé pour ce sens.

Par contre, les autres mots (arcade, arceau, architecture, électricité...) n'utilisent pas ce radical. Ils utilisent àrk (de cercle) y compris blàrk (imbrication de blàj et de àrk).

Ardent

  • Adjectif :
igun pour le sens propre<ref>Signifie aussi "brûlant"</ref>;
igon pour le sens figuré.
  • Nom commun : ignad.

Argent

Silàber est la traduction du métal (Ag).
Diner est la traduction de la monnaie.

Armer

Raṅkles, c'est armer un dispositif (par exemple, par la tension d'un ressort).
armes, c'est fournir des armes.
kýrtan bluton = Béton armé.

Arrêter

Mettre à l'arrêt se dit hàlte, sauf pour un médecin, pour lequel stolàpe (de stop et pore : le P sert deux fois) est utilisé.
Mettre en arrestation se dit pernd ; attention à l'impératif et au subjonctif présent de ce verbe : pernet.
Arrêter (de faire...) se traduit comme cesser : stop.
La hàltar àr achinse = On a arrêté les machines.
La stoppar làpors = On a arrêté le travail.

Arriver

Synonyme approximatif du verbe "venir" (kom), ce verbe se traduit en pàteze (-a, -éa) :

Da pàteza per à strægnev nr dektyn-tiynek. = Il est arrivé par le (train n°) 1220.

Synonyme du verbe "survenir" mais aussi de "réussir" (epitug), ce verbe se traduit en prukes :

Æt sjă tep æt kaxkárkhyn pruxă. = C'est alors que cette collision arriva.
E pruxa cys! = J'y suis arrivé !

Arrondi

Au sens propre, acúnan est un adjectif, tiré du participe acúnsun du verbe acúnes : rendre plus rond (géométriquement).
Au sens figuré, on trouve le verbe adhaam qui traduit également amplifier, toutefois, il n'y a pas de substantif correspondant.
Skor désigne l'arrondi numérique.

Arrondissement

Si on trouve l'action d'arrondir (rendre plus rond) dans le mot acúnad, les divisions géographiques en sont totalement différentes quàrat, kanto.

Arroser

On remarquera qu'à cause de deux sons voisins (une fricative postalvéolaire et sa correspondante alvéolaire<ref>... mais non voisée</ref>, le verbe lyzhes ne se conjugue pas comme son paronyme lyzhen (pleuvoir), du moins, à l'itif<ref>...et par conséquent, au participe : lyzhesun vs lyzhun :

lyzhesuna dvon sardaw ea lyzhuna sàrdaw... : ayant arrosé avant-hier et ayant plu hier...</ref>et au subjonctif présent :


Présent lyzhes lyzhen
Passé lyzhesa lyzhna
Subj. présent lyzhes lyzh

On retrouve une conjugaison analogue au subjonctif passé : lyzhésa, lyzhéna.

Attn.png Toutefois, lyzhan est l'adjectif verbal de lyzhes ; lyzhen n'en dispose pas.

Àt lyzhan lyzhordak = L'arroseur arrosé

Article

Le déterminatif (grammaire) se dit dym ;
le compte rendu du journaliste se dit gazĕvek [gɐˈzøvək]<ref>Petite difficulté : le mot est accentué sur le ĕ bien que l'orthographe ne l'indique aucunement (la brève n'ayant pas valeur d'accent tonique), le mot est ainsi construit :

un texte (sĕvek) de journal (gazet). le Classificateur porte ici l'accent.</ref>;

quant à l'objet (article de cuisine, de pêche, de quincaillerie...), il se dit luk.

Ascendant

  • Ajoeldu, pàrdu sont des parasynonymes : ils concerne une parenté antérieure, d'une génération pour pàrdu, deux ou plus pour ajoeldu ;
habun mastuns okènduv en = avoir (de) l'ascendant sur qqn.
adègmer est un terme astrologique.
  • On retrouve la parenté, dans ajœla (ascendance) ; par contre kaglet évoque plutôt la montée apparente d'un astre au dessus de l'horizon.

Asiatique

Osjen se rapporte plutôt à l'ethnie et au teint propre à l'extrême orient ;
Osjeten se rapporte à toute l'Asie (Du Bosphore (Bosfor) à la Malaisie et au Détroit de Béring (Aqbáskal Bering).

Asseoir

Assez peu utilisé au sens propre et à la voix active :

Da sedja ed neràpkaż làt das. = il a assis sa fille à côté de lui.

Sinon, on utilisera les différentes formes :

Ar dem sedje ou ar dem sedjun = Ils s'asseyent
Ar dem sedjar = Ils se sont assis
Ar • sedjane = Ils sont assis
Ar dem ere sedje ou ar dem ere sedjun = Ils s'asseyaient
Ar dem ere sedjar = ils s'étaient assis
Ar erer sedjane = ils étaient assis.

Etc.

On retrouve les mêmes nuances avec leg.

Assez

Se dit rec.

Précède un adjectif, un adverbe ou bien un nom singulier (génitif) ou pluriel. Attention, si cet adverbe est au superlatif (recert), ou s'il précède un adjectif ou un adverbe au superlatif, il signifie "trop".

æt nep rec lœngert = c'est pas trop long.

Assister

Se traduit dans tous les cas par ażín sans préposition ; cependant, le complément est

à l'accusatif : Ar ażine hropas geronduse. = Ils assistent gracieusement les personnes âgées.
au circonstanciel : Mir o ażín àt fyplentev kràsdaw? = Assistera-tu à la rencontre, demain ?

Assurer

— O dem verydas sekùrna omne rizkeve ob?
— Jo, eg tàrden ni os!
— Tu t'es vraiment assuré tous risques ?
— Oui, j't'assure !
Mr Granier-iψ lékerna ed dyfens en. = C'est Me Granier qui a assuré ma défense.

Les substantifs respectifs (assurance) sont sekùrat & tàrdet.

Atomisation

Le mot zadívidyn est formé de la manière suivante :

w : mot issu de l'elko (clé) ZAW : atome<ref>Trouvable également dans zàtul = molécule (ensemble d'atomes)</ref>.
divid = diviser.
-tyn : calque des suffixes -tion, -ció(n), zione, tie etc.

Cependant, "atomiseur" se traduit par un mot totalement disjoint, pryzlàċat :

prym = brume
zlàt = jeter
sat = dispositif simple.

Le T du deuxième et le S du troisième se condensent en un Ċ.

Attacher

Se dit ligàten ; pour le COI ("attacher à _"), tout dépend comment :

au sens propre : au circonstanciel, sans adposition.
Ligàtent à pryceψ àt lorrev. = Attache la remorque au camion.
au sens figuré, mais avec un complément "concret", à l'accusatif, précédé de ni
Da cem ligàten ni sed diners kes ù svàrkok ùt bergev! = Il est attaché à son argent comme une moule à un rocher !
avec un complément abstrait, à l'accusatif, suivi de ni.
Eg ere kœnada per dem ligàtun æt mensĕrs ni. = J'avais fini par m'attacher à cette idée.

Un attaché (d'ambassade) se dit ligàdu (aṁbàsaden).

Attendre

Waad est un à-postériori (anglais to wait (for)) qui s'utilise de la manière suivante :

Avec l'accusatif :
eg waada os = je t'ai attendu hier ;
or waadit ed rœdhaċ en ber pùzun = attendez mon signal pour partir ;
da waadă hoψ dekpent, sjo da pùză = il attendit 15:00, puis il partit.
Avec le circonstanciel :
eg waada tiyn hoψeve àt lyshev sub = j'ai attendu deux heures sous la pluie.

Aṅeràp est formé des deux éléments suivants :

aṅt = avant.
le radical neràp, qu'on retrouve dans neràpen (enfanter) ou bien neràpdu (enfant). Ainsi, le titre du best-seller de Laurence Pernoud pourrait être simplement traduit en Eg aṅeràp, pour éviter tout risque de pléonasme. Au diacritique près, le N sert deux fois.

Les substantifs respectifs sont waadet et aṅeràptyn.


S'attendre

... est un calque approximatif du français (même verbe) ; toutefois, en tant que complément, le nom se décline à l'accusatif sans préposition et le verbe, à l'infinitif en français, est ici au participe :

Kœm dav, eg dem waad dortes<ref>Superlatif substantivé.</ref>= Avec lui, je m'attends au pire.
Eg dem ere nep waad retropùzun tan lyp = Je ne m'attendais pas à repartir si tôt.

"S'attendre à ce que...", comme "attendre que" (seul dem, rajouté, diffère) précède une proposition subordonnée commençant par tep ("à ce" est supprimé) et dont le verbe est au subjonctif.

Or dem nep waadite tep la gev àt pàlems = Ne vous attendez pas à ce qu'on vous donne la palme.

Aujourd'hui

Le nom s'écrit avec un V (vydav), l'adverbe s'écrit avec un W (vydaw)<ref>Vydaw est un adverbe et est utilisé comme circonstant. On le distinguera des jours de la semaine :

— A lyzhna ep rikyp yn djensdavs?
— Nep : rikyp wydaw.
— Il a plu jusqu'à mardi ?
— Non : jusqu'aujourd'hui.</ref>

Dans le sens de "de nos jours", il est traduit en vydas (invariable).

Ausculter

Traṅaudj appelle le circonstanciel :

Àt medikad traṅsudjă àr kœnsynduve. = Le médecin ausculta les patients.

Automatique

Deux mots aneuviens pour ce sens ; le second, mixte : dewárkig, agglutination de

dem, pris de la particule verbale dem.
wark = marcher, travailler (pour un appareil)
ig = ique.


Automotrice

Quel que soit le mode de propulsion (alimenté, autonome, électrique, thermique) une automotrice ou un autorail est tiré d'un terme ancien tiré du radical solpa- qu'on peut retrouver dans solpabus (autobus) qui donna bus par la suite. Toutefois, le mot a été compacté, et de solpastrægen, ne sont restés que les éléments en bleu, PS devenant Ψ, le mot est devenu soψrægen.

Àt adklœdat cem edfàk per soψrægenve love hoψeve. = La desserte est assurée (effectuée) par trains automoteurs aux heures creuses. La différenciation francophone "automotrice-autorail" est obtenue par un adjectif :

A 93 roenylsien.gif Ù thærmig soψrægen.

Autorité

Dans le sens de "les autorités compétentes", "être sous l'autorité de...", se traduit par ătorýndet ;
dans "avoir de l'autorité", se traduit par ogoaret.

Avaler

Erínzh au sens de déglutir de la nourriture.
spyder au sens d'avaler sa salive (ou, par extension, autre liquide ou sirop<ref>Ka diktă ni es: «E slis, do e spyder nep» = Elle me dit : « Je suce, mais j'avale pas ».)</ref>)<ref>On se méfiera des faux-amis.</ref>.
hid au sens figuré, également le synonyme, figuré aussi de prendre :
Ar hiddar ed ræchtres. = Ils ravalèrent leur rancœur.


Avancer

Prog, c'est aller en avant :
Progit! la habe nep tempen! = Avance ! on a pas l'temps.
L'adjectif verbal est aussi utilisé dans ce sens :
la nep proganere = On n'est pas plus avancés.
lypen, c'est le contraire (radical anacyclique) de retarder :
Àt hoψkíg lypen tiyn minuteve = l'horloge avance de deux minutes.

Avant

Edán est un nom :
Or kjas pùzete ad àt edáns àt vihkùlen = Veuillez aller vers l'avant du véhicule.
Aṅt, c'est l'adposition.

Avare

Avare se traduit en général par ljanúmen, -númdu ; autrement dit, celui qui compte TOUT, centime (ljàr) par centime. On peut aussi être avare dans un sens plus général encore : avare de mouvements se dira kirnúmen. Dinràch, lui, est nettement plus sordide, son sens s'apparenterait plutôt au terme d'avaricieux : à la fois avare et cupide.

Ber gevnun ùt ljars, ù ljarnúmdu mir vel vègen ùt ljars; ùt dinràchdu mir ep tiyn ljarse!
Àt pæcht eret àt dinràcheten ea'r dinràchdune! = La peste soit de l'avarice et des avaricieux ! (L'avare 6).

Avertissement

Alvèrad, c'est un simple avis, quelle qu'en soit la forme : orale, écrite ou technique (signalisation) ;
obalvèrdat, c'est une sanction.


Avis

Æqdu geven ed mensílas, o kàn geven àt eż. = Chacun donne son avis, tu peux donner le tien.
Diskad nit poblèntyns... = Avis à la population...

Avocat

Alvoka, c'est le fruit, alvokadu, c'est le représentant de la partie civile ou de la défense.

Avoine

La céréale servant de fourrage pour les chevaux, et d'élément de base pour le porridge (otrăg), est un à-postériori (anglais : oats) : oad.
La plante sauvage, nommée "avoine élevée", se traduit poac.


Avoir

Se traduit, en général hab d'après haben (Deutschefahne.jpg) ou haber (Bandespaola.jpg), mais au contraire de ce dernier, ne sert JAMAIS d'auxilliaire.

  • On retrouve ce verbe pour exprimer
une possession : Eg hab ùt nóv kœṁputres. = J'ai un ordinateur neuf.
une relation : Da hab ùt nùpkaż, tern neràpduse. = Il a une femme, trois enfants.
un devoir : Ka hab redagun ù sryfes = Elle a à rédiger un rapport<ref>... qu'on distinguera de Ka hab ùt redagend sryfes = Elle a un rapport à rédiger.</ref>
  • Toutefois, pour traduire un état (avoir chaud, froid, peur, ... ans) on traduira par le verbe ere (apparent ou non) suivi du nom au circonstanciel :
Sin zhaṅdajev da mir ere koldev. = Sans pull-over, il aura froid.
Ar • nep gnàlhev ùten! = Ils n'ont honte de rien !
Ed frànkad • jàrev nov. = Sa sœur a huit ans.


  • Traductions du gallicisme "il y a".
Par la pariticule ep ou le verbe ere :
Nor ùt mes ere in æt rœms. = Il n'y avait qu'une table dans cette pièce.

"Il y a + temps" peut être traduit de deux façons différentes :

Tern heptave ep quas eg waad. = Il y a (bien) trois semaines que j'attends.
Avec la postposition aṅt : Eg vedja as dek minuteve aṅt. = Je l'ai vu il y a dix minutes (dix minutes avant).


  • "Avoir beau" se traduit par le verbe rymáb (-a, -éa) ; le verbe qui suit est au participe ; comme celui qui suit le verbe rymaspiylen... = avoir beau jeu de...
  • "Avoir lieu" se dit klutáb (dans toutes les acceptions : propres ou figurées) et se conjugue (régulièrement) comme hab :
Dem nodun ere nep klutáb. = Il n'y avait pas lieu de s'alarmer.
Àt okarmátyn mir klutáb in àt plaréav àt zhoolen, hoψev ok, post àt usnòlatev. = l'exécution aura lieu dans la cour de la prison, à 8:00, après le petit-déjeuner.

Un avoir se dit ùt habaṅt (Attn.png qu'on ne confondra pas avec habant = un bien).


AM B
Ar A


<references/>