Histoire de Naroda
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Histoire réelle
La Naroda posséda de nombreux noms avant d'être désignée ainsi. La première élaboration de l'univers en tant que tel remonte probablement aux environs de 1989, avec l'élaboration d'un mini-univers, de la taille d'un petit département, situé dans une région elle-même incluse dans un pays peu décrit en dehors de la zone d'intérêt. Il s'agissait au début d'un pays de langue française ayant pour capitale une ville appelée "Fia" (ou plus tard écrit "Fiat" mais prononcé [fia] ou [fja]). Ce pays ressemblait un peu � la Grèce avec trois péninsules pointées vers le Sud et une mer semi-intérieure ouverte par un détroit � l'est au centre, le tout étant une péninsule reliée � un continent par le nord. Aujourd'hui encore la Mer de Told correspond � cette mer semi-intérieure pour ne donner que ce détail.
Parmi les premières appellations données se trouvent les noms de Pays des Merveilles ou Pays des Rêves qui deviendront plus tard par d'un pays appelée Gritcie (dont le nom est inspiré du nom "Grèce") lors des premières ébauches de la langue Grig. Plus tard, la taille du pays incluant la région originale d'intérêt s'agrandira, tout comme la région d'intérêt elle-même. Avec le changement de langue, les noms originalement inspirés de noms d'animaux changèrent de forme, comme par exemple, la ville de "Hibou" devint "Eabourg" ou "Eabürg" (aujourd'hui cette ville s'appelle Digor). Avec l'arrivée d'une nouvelle langue, la région conserva étrangement une zone de langue française au nord.
Après l'élaboration de la Gritcie élargie (la péninsule ressemblant � la Grèce devenant une petite région d'un pays bien plus grand et relativement multi-ethnique), les successifs changement de langue interne influèrent sur, tantôt la forme de certaines régions, tantôt les toponymes. Ainsi la Gritcie devint la Cherkie, qui devint plus tard le Vladeurstan, avant de marquer un tournant important dans l'histoire de cette nation virtuelle. L'intérêt général se retournant alors vers la zone originale d'étude, soit la petite péninsule hélénomorphe (ou gréciforme) qui fut cependant retouchée. Cette zone fort réduite devint une région de langue occitane avec l'élaboration de la langue appelée le Tauran, avant de tellement s'imprégner de roumain qu'elle ne deviendrait la Vadacie, un pays qui fut redimensioné plus au moins aux mesures de la Naroda actuelle (quoique pas aussi grand dans certains recoins !). Puis le territoire de langue Vadace devint celui de la langue Tatsique, parce que les inventeurs de langues sont lunatiques et souvent d'éternels insatisfaits...
La Naroda tire donc sa forme d'une époque précédant d'au moins dix ou onze ans la naissance du Tatsique. Mais si l'on considère l'entité de Naroda comme un tout, malgré les chanements de langue et les restructurations effectuées au cours des années, il s'agit bel et bien du même univers qui n'a tout simplement fait que s'adapter aux évolutions et aux améliorations de sa forme interne. En somme, une éternelle quête de la perfection pour un univers virtuel en perpétuelle évolution.
Histoire fictive
Origines des Vratnites
Voir l'article détaillé: Vratnites
L'Histoire de la Naroda commença lorsque les Vratnites s'y installèrent pour la première fois. Ceux-ci sont une peuple d'origine indo-iranienne, divisé en cinq grandes tribus, qui vivaient en Pénoccident (pour les localisations voir Zapomna) depuis des siècles, au contact avec la race des Druks (d'effroyables et belliqueux reptiles). Suite � l'émission de la Prophétie dite des Sept Montagnes[1], révélant que les Druks réduiraient les Vratnites en esclavage s'ils ne partaient pas � la recherche de leur Terre Promise située � l'Est, au del� de la mer, au pied de sept montagnes. Ceux-ci se mirent petit � petit en quête de découvrir ces terres qui leur étaient destinées. Les Vratnites partirent donc en grand nombre, mais principalement en trois vagues différentes, séparées par plusieurs siècles.
Ainsi, la première vague de population de Vratnites � poser le pied en Naroda fut composée de ceux qu'on nomme aujourd'hui les Khats. Ceux-ci, très peu nombreux � la base, atteignirent ces terres suite � un voyage tumultueux et périlleux puisque la moitié d'entre eux y périrent. Les sept chefs des Khats découvrirent au sortir d'interminables marécages une zone de montagne de laquelle pointaient sept pics volcaniques qu'ils identifièrent � ceux dont la Prophétie parlait. Ainsi les sept chefs fondèrent sept royaumes au pied de chacune des montagnes, dont la cité de Leh et y vécurent en paix pendant de longues années. Ces terres correspondant aujourd'hui au Plateau Khatique étaient alors inhabitées et les Khats s'y multiplièrent tant qu'il finirent par y fonder un puissant royaume. Les Khats établirent de bonnes relations avec leurs voisins, ceux qui étaient déj� présent, les Tsets, qui vivaient majoritairement dans les plaines.
La seconde vague de population � s'installer en Naroda fut plus sporadique puisque établie sur plus d'un siècle, mais plus nombreuse. Bien qu'il s'agissait de lointains cousins des Khats, ces différentes tribus qu'on connaît aujourd'hui comme les Dardes ou tribus dardiques, ne furent pas très bien accueillies par les premiers venus. En effet, la vision des sept volcans, visibles depuis très loin dans les plaines, les conduisit inévitablement vers le royaume des Khats, qui les expulsèrent vers le sud. Ainsi les Dardes s'installèrent dans les montagnes situées plus au sud. Ces tribus entretinrent d'excellent rapports avec les populations autochtones qu'elles rencontrèrent, parfois si bonnes qu'elles s'y assimilèrent en grand nombre. D'importants royaumes dardiques existèrent néanmoins, par exemple au Zanskar ou autour de la Gorgorie. Aujourd'hui, de nombreuses tribus isolées de l'ouest de la Naroda sont d'origine dardique, tout comme le sont les zanskariens, l'un des seuls peuples qui demeura près des Khats.
La troisième vague de population vratnite en Naroda n'arriva que plus tard, soit quelques trois � quatre siècles après les premiers. Cependant, elle fut et de loin, la plus nombreuse. On parle de vague de peuples scythiques, qui bien qu'étant partis plus ou moins en même temps que les Dardes, se retrouvèrent fort retardés par un voyage chargé en péripéties. À leur arrivée, les Scythes (Skit) s'imposèrent en maîtres des terres qu'ils venaient de conquérir et repoussèrent les autres peuples dans les zones les plus isolées. Ils s'installèrent et fondèrent de nombreux royaumes, dont le plus important fut d'abord celui d'Osetko, qui commença dès le début de son histoire, une épuisante et interminable guerre fratricide contre le royaume des Khats, car ceux-ci vivaient sur la terre des sept pics. Il s'agit l� d'une guerre qui dura plusieurs siècles mais qui scella � jamais l'Histoire tout entière de la Naroda.
Guerres fratricides
Ainsi les deux royaumes voisins commencèrent � se livrer une guerre sans merci, les uns voulant protéger leurs terres, et les autres, conquérir cette terre promises qu'ils avaient mis trop de temps � atteindre... La victoire vacillait tantôt au profit des uns, tantôt des autres, et plus les années passaient, moins la victoire semblait pencher plutôt pour les uns ou pour les autres. Les régions situées autour de la frontière entre les deux royaumes changèrent tellement souvent de camp que ses habitants préféraient bien souvent s'en aller vers des contrées plus calmes. Les autres royaumes de Naroda commencèrent petit � petit � se prononcer soit pour l'un soit pour l'autre des combattants, mais très vite, les intérêts des Rois d'Osetko surent en séduire une majorité, si bien que ceux-ci purent aisément augmenter leurs forces armées, tout en accroissant le pouvoir du royaume, en comparaison avec un Royaume Khat de plus en plus affaibli et de moins en moins soutenu. Ainsi, après une grosse offensive en territoire khat, on crut � une victoire lorsque, après avoir ravagé leur capitale et tué le fils de leur roi, les Khats restèrent silencieux pendant une vingtaine d'années. Cependant, après une paix relative pendant laquelle on laissa les Khats sans grande surveillance, ceux-ci lancèrent une armée qui déferla sans aucune pitié sur le Royaume d'Osetko, brûlant tout sur son passage et réduisant de nombreuses cités en cendres. Osetkovo, la capitale du royaume tomba, si bien que le roi dut se trouver une nouvelle capitale d'où diriger son royaume meurtri mais non anéanti.
C'est Zara qui fut choisie, d'abord par sa longue tradition de fidélité � la couronne ossétique, mais ensuite, par sa position stratégique et beaucoup plus facile d'accès que la montagnarde Osetkovo. Après quelques années paisibles, les Khats, célébrant encore leur triomphe, virent un jour une armée colossale et inébranlable pénétrer sur ses terres par le sud, mais aussi par l'est et par l'ouest, bien décidée � en finir avec le pouvoir tyrannique des Khats. Ceux-ci capitulèrent après quelques semaines, et se réfugièrent en majorité dans des cités qu'ils construisirent au plus haut des montagnes et y restèrent longtemps sans oser redescendre plus bas, sur leurs terres � présent occupées. Ainsi les Khats se divisèrent en plusieurs tribus et jamais plus n'exista de royaume khat unifié.
Naissance de la République
Une fois la paix rétablie, le pouvoir et l'influence de la ville de Zara prirent de plus en plus d'ampleur, et petit � petit, c'est la totalité du territoire actuel de la Naroda qui passa sous la tutelle zariote. Par le biais d'alliances et de partenariat, la ville ne put cependant jamais obtenir un véritable contrôle sur les autres régions car les traditions tribales étaient bien trop marquées et respectées pour que les habitants d'une région donnée ne délaissent la gestion de leurs terres � des bureaucrates établis dans une ville lointaine. Ainsi naquit une union solide et stable, renforcée par la puissance militaire de la ville. On créa donc � Zara un Parlement (Sovot), destiné � faire siéger les représentants de chaque tribu et de chaque contrée alliée. Après plusieurs années, le pouvoir du Parlement devint tel qu'on instaura les statuts d'une République (Pospolitka) qui dura plusieurs siècles (et dure encore en fait, si l'on exclut la période du XIXème et du début du XXème siècle). La période de la République fut celle du développement de la langue tatsique comme langue vernaculaire de l'union, mais aussi comme langue littéraire et culturelle.
Colonisation
Après près d'un millénaire, la République connut son apogée avant que d'autres puissances étrangères ne décident de venir en exploiter les maintes richesses. C'est au XVIIème siècles que commencent les premiers troubles dus � la colonisation. Si les Valois (Français) viennent s'installer en masse dans les plaines du nord qu'ils appelleront Nouvelle-France, de façon relativement pacifique, les Saxes (Anglais) quant � eux, s'approprient les régions de l'est et tentent d'assiéger Zara � la fin du siècle. De nombreuses communautés tribales décident de s'organiser face � un pouvoir central corrompu et trop porté sur la débauche. Près d'un millénaire de paix et de voluptés ne faisant pas bon ménage avec une invasion belliqueuse, on vit apparaître un mouvement de guerrilla, � la fois contre le colonisateur, mais également contre le pouvoir républicain. Après une inattendue victoire des Tats qui parviennent, avec l'aide des Valois, tant bien que mal � expulser le Saxes au déut du XVIIIème siècle, arrive un leader charismatique au pouvoir. Ce dernier fut couronné Roi des Tats � Zara sous le nom de Nuradin, comme le dernier roi de Zara. Il se chargea alors, lors des quarante cinq ans de son règne de réorganiser sa nation. Avec le début de la révolution industrielle, la Naroda devint un pays où se développèrent des inégalités importantes entre les différentes classes de la population. De nombreux troubles eurent donc lieu et une montée des idéologies socialistes et anarchistes se fit nettement sentir.
Époque Communiste
En 1911 la situation explosa : le pouvoir central, corrompu et inapte � arranger les inégalités se vit renversé par la masse populaire qui instaura un état anarchique qui dura plus de dix ans. Ces dix années furent catastrophiques puisque le pays connu une situation de guerre civile sans précédent. De nombreuses régions se déclarèrent indépendante et la majorité de la production économique du pays fut réduite � néant. En 1917, un militant communiste du nom de Vladogu commença � faire parler de lui et obtint une certaine notoriété si bien que, au début de l'année 1923, celui-ci prit le pouvoir qui venait récemment de se reconstituer. Il créa la République Populaire de Naroda (Narodpospolitka) dont la formation et la reconquête des territoires perdus ne prit que cinq ou six ans. Sur le modèle soviétique des années trente, la Naroda s'organisa et le régime autocratique de Vladogu dura jusqu'en 1954, date � laquelle il mourrut. Suite � sa mort, de nouvelles tensions apparurent si bien que les dirigeants qui suivirent durent proposer de nombreuses réformes qui finirent par mettre un terme au régime communiste vers la fin des années soixante.
Restauration de la République
Depuis, et notamment avec l'arrivée au pouvoir de Tac Tarik Xan en 1971, la Naroda retrouva son statut de République mais sous un régime de Confédération qui offrit plus de libertés aux minorités locales. La Constituion de 1974 définit alors cette situation qui perdure dès lors, malgré un changement de Constitution en 1992 qui visa � réorganiser quelques points et � moderniser les institutions du pays. Tac Tarik Xan fut l'un des plus importants présidents de Naroda, et réorganisa pendant les quinze ans qu'il resta au pouvoir, la totalité de la Nation en la dotant d'infrastructures modernes et adaptées pour affronter ce nouveau millénaire. La situation économique florissante de la Naroda � l'heure actuelle doit beaucoup � cette figure emblématique du renouveau de la République.
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