Guerre de Capitale : Différence entre versions

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La guerre continuera ainsi pendant encore vingt ans. Les frontières n'évolueront pas de façon importante, et les populations se lassèrent de cette guerre qui monopolisait les soldats depuis des années. En 4, Zcotar et Mazar signent le traité de ''Lazcalka'' (alors zone que l'on pourrait dire neutre) pour arrêter – momentanément – les hostilités. Entre ce traité et la reprise de la guerre, les deux belligérants auront le temps d'évoluer, durant [[la conquête du pays de la source]].
 
La guerre continuera ainsi pendant encore vingt ans. Les frontières n'évolueront pas de façon importante, et les populations se lassèrent de cette guerre qui monopolisait les soldats depuis des années. En 4, Zcotar et Mazar signent le traité de ''Lazcalka'' (alors zone que l'on pourrait dire neutre) pour arrêter – momentanément – les hostilités. Entre ce traité et la reprise de la guerre, les deux belligérants auront le temps d'évoluer, durant [[la conquête du pays de la source]].
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==La deuxième guerre==
 
==La deuxième guerre==

Version actuelle en date du 15 juin 2012 à 08:01

La guerre de Capitale est un long épisode de l'histoire du continent pentadrarien, se déroulant de -17 à 63 du calendrier grégorien, avec un long interlude de 4 à 62.

Contexte d'avant-guerre

En -17, presque quatre-vingt-dix ans après la guerre Pentadrary-Scozag, des tensions vont de nouveau mener à la guerre en Pentadrare.

Le Zive, nouveau Scozag, a du mal à s'identifier à sa nouvelle patrie, malgré les efforts de Lokurō Ier. Plusieurs soulèvements de l'armée ont lieu entre -60 et -54, ce qui porte Zcotar II, son successeur à se méfier de la province turbulente.

Pendant la fin du règne de Dar IV, une région, qui avait commencé à être conquise par lui en -118, nommée Zcotary, prit de plus en plus d'importance, à cause notamment de nombreuses immigrations. En -98, Lokurō Ier décide qu'il y aura 2 pentadrariens pour 7 ziviens dans les villages du Zive. La directive impériale, irréalisable, permettra quand même, pendant les quarante ans de son règne, de lentement pentadrariser la nation zivienne. Néanmoins, bien que la volonté du dirigeant soit de pentadrariser le Zive, c'est surtout le Jotare qui le sera. À la fin de son règne, le Jotare et le Lazcal sont à leurs dimensions maximales, non pas grâce à des campagnes militaires, mais grâce à une lente colonisation. Lokurō devra quand même faire face à une petite attaque de l'éphémère royaume de Sakeldabom, réunissant diverses tribus du nord de la péninsule jotarkaise. L'armée pentadrarienne étant alors au premier faît de sa puissance, ce royaume n'avait aucune chance. Les provinces du Zcotary et du Lazcal devinrent donc de dynamiques régions pentadrariennes entre -118 et -17.

Que s'est-il passé en -17 ? D'abord, voyons ce qui déclencha la guerre qui allait se produire.

En -58, Zcotar II accède au trône. Il exécute un de ses projets de longue date : il crée la ville de Sivy, en -57, comme nouvelle capitale de la province jotarienne. Les plans de la ville sont dessinés par les plus grands architectes du temps, et, une fois construite, son cœur est absolument magnifique. La périphérie de la cité se peuple vite, et bientôt Sive brille autant qu'Ilde.

En -35, Zcotar II fait du Jotare le vice-empire du Jotare, et nomme son fils Zcotar III à la tête du vice-empire. Bientôt la splendeur jotarienne exaspère les Ildiens, qui craignent un changement de capitale, comme Dar l'avait fait auparavant à l'avantage de leur cité.

C'est ce qui arrive à la mort de Zcotar II : Zcotar III devient empereur du Pentadrare et fait de Sive la nouvelle capitale de l'empire.

La première guerre

La course aux pisetil

La riposte arrive vite : son frère, Mazar de Weavy, est proclamé par les Ildiens empereur, sous le nom de Mazar V. Le Pentadrare se retrouve donc avec deux empereurs. Un des deux est forcément de trop. Pour les départager, les lois pentadrariennes prévoient que l'empereur ayant le plus de pisetil, c'est-à-dire de gérants de provinces, de son côté devient légitime.

Dès le début, les deux belligérants essaient de rassembler le plus de provinces de leur côté. Mazar sait déjà qu'il a Ilde et ses alentours avec lui, ainsi que l'Ova et le Уezō. Zcotar a pour lui le Zcotary, le Lazcal, ainsi que très rapidement le Zivy, ravi de pouvoir prendre sa revanche sur Ilde. Le pisety du Zivy compte surtout renverser Zcotar quand l'heure sera venue et rétablir le Scozag.

Au début de la guerre, seul le pisety du Tlasol ne sait pas précisément où se ranger. Les deux empereurs multiplient les visites diplomatiques afin de faire pencher la balance de leur côté, tout en préparant la guerre. Finalement il décidera de proclamer à la stupeur générale le Tlasol indépendant des deux empires.

Avant même de se livrer la guerre, les deux empereurs commencent par réprimer ce nouveau royaume et se le partager. C'est Mazar qui sera vainqueur sur cette manche, car il remporte la plus grande partie du pays. Ainsi sont tracées les première frontières des deux empires, en -16.

Le face-à-face

Pour une raison encore inconnue, rien ne se passe entre -16 et -15, aucune bataille entre les deux adversaires. La première bataille a lieu en juin -15 : la bataille de Lazcalka oppose deux grandes parties des armées rivales. L'empire ildetien y vainc et différentes campagnes permettent d'annexer la péninsule de la Goutte. La résistance sivetienne est farouche, mais insuffisante.

C'en est trop pour Zcotar, qui décide, comme le firent Dar I et IV avant lui, de stimuler lui-même ses soldats en participant aux batailles. Grâce à cet acte, l'empire sivetien parviendra finalement à reprendre la péninsule. Il aura néanmoins perdu des territoires, dont Lazcalka.

Son armée n'aura pas le temps de reprendre cette région et de riposter, car l'empire ildetien attaque de nouveau, mais par le nord. Il essaie encore une fois d'élargir son territoire, mais cette fois son but est clairement de vaincre l'armée adverse, et non de prendre Rèke, ou encore la côte nord de l'empire sivien.

Celui-ci réagit vite – et très bien – et parvient même à annexer une bonne partie du Tlasol ildetien.

Stagnation puis fin de la guerre

La guerre continuera ainsi pendant encore vingt ans. Les frontières n'évolueront pas de façon importante, et les populations se lassèrent de cette guerre qui monopolisait les soldats depuis des années. En 4, Zcotar et Mazar signent le traité de Lazcalka (alors zone que l'on pourrait dire neutre) pour arrêter – momentanément – les hostilités. Entre ce traité et la reprise de la guerre, les deux belligérants auront le temps d'évoluer, durant la conquête du pays de la source.

Guerre de Capitale.JPG

La deuxième guerre

La période entre qui dura de 4 à 62 ne fut qu'une longue trève de la guerre de Capitale, qui ne s'était jamais réellement terminée. Cette trève, donnée par le traité de Lazcalka, fut annulée en 62.

Reprise de la guerre

En 60, Lloz Ier meurt, et son fils aîné Lexāndro Ier prend sa place. Élevé dans les idées démocratiques de son père, mais aussi dans la gloire militaire de sa dynastie, il souhaite vite prendre les colonies conquises par la Sivetie et leur faire rejoindre la Confédération rouge. De plus, la côte nord du Zive, déjà très indépendantiste, serait une terre facile à annexer. Pour se faire, il attendra la mort de Zcotar IV, qu'il sait redoutable stratège. Celui-ci meurt en 62. Prend sa succession Sayef Ier<ref>Dont le prénom provient de Sivy.</ref>.

Deux mois plus tard, l'empereur ildetien rassemble les chefs de la Confédération rouge et propose un vote pour délivrer les colonies modos ou non – excellente excuse. La décision sera oui à l'unanimité. La Sivetie ne se doute pas de ce qui se trame, mais pendant un an se lève une grande armée en Condéfération rouge. Cette armée sera par la suite appelée ou Kkose posor (la Grande force). Néanmoins, l'armée est très bien entretenue du côté ennemi (rappelons que Zcotar IV fut un empereur très attaché à la guerre), et sûrement aussi capable que celle de la Confédération.

En mars 63 (mois resté très cher aux Ildetiens) les colonies modos sont envahies par la Kkose posor. Son effet est immédiat : en un mois de campagne, l'ensemble des colonies est annexée à la Confédération. Aux mains omnipotentes du grand stratège qu'est l'empereur ildetien, cette force invincible défait tout sur son passage. En mi-avril, les colonies sont placées sous « protection ildetienne et influence confédérée ».

Sayef Ier, ni bon ni mauvais dans l'art de la guerre, peinera d'abord à refouler les confédérés hors de Sivetie. Son armée recrute en masse, de tous les côtés du royaume, mais surtout en Zive – acte décisif pour la suite des événements. D'avril à juin 63, il enverra les civils aussi bien que les militaires se suicider en protectorat ildetien. Pourtant, à partir de fin mai, les forces sivetiennes commencent à gagner du terrain sur la Kkose posor. La nouvelle, diffusée dans tout l'empire, redonne du courage aux soldats, dont l'avancée s'accélère. En juin, la bataille d'Osky met en scène la victoire humiliante de l'armée sivetienne sur l'invincible armée confédérée. La moitié des anciennes colonies est récupérée.

Retournements de situation

Cette défaite, du côté ildetien, désempare les soldats, ayant cru leur armée imbattable. Il aurait pu continuer ainsi, les forces sivetiennes toujours plus puissantes devant la terrible armée confédérée dont les derniers espoirs s'effondrent. Il faut dire que, pour les ildetiens, la conquête des colonies modos n'apportait que de la fierté. L'influence et le commerce avec les membres de la confédération leur suffisait. S'ils perdaient, c'en était fini de la crédibilité de l'empire rouge.

Du côté des sivetiens, la victoire est grandement célébrée. Néanmoins, après l'invasion des colonies modos par les confédérés, une conspiration dans les hautes sphères de l'empire s'était organisée, et même la victoire sivetienne de juin ne l'arrêta pas : en juillet, un haut général, Povoz Arroz, est proclamé empereur de la Sivetie. S'entraîne un chaos politique puis civil indescriptible dont il reste très peu de trace. Ce que l'on sait, c'est que la Confédération en profita pour réannexer les colonies avec peu de pertes. Mais le pire pour la Sivetie, ce sera ceci : en août, le Zive se proclame indépendant.

Le Zive, aussitôt indépendant, se renomme « nouvel empire de la nation du Scozag ». Gavor Gezozcē en devient le chef suprême et, aussitôt, rassemble une armée afin de pouvoir prendre sa part dans les colonies modos.

Dès le début, les « pentadrariens », qui représentent quand même un neuvième de la population, sont persécutés partout. Une grande partie est envoyée sur le front clandestinement, afin de contrer la Kkose posor en colonies. Bien que Gavor l'aimerait, son armée n'est pas encore prête à attaquer de front le grand ennemi de la nation du Scozag : la pourriture ildetienne qui défit ses ancêtres.

Pendant ce temps, en Sivetie menace d'éclater une guerre civile sans pareille, alors que l'empereur Povoz Ier continue d'envoyer des soldats pour garder ne serait-ce qu'un peu de crédibilité – notion très importante même à l'époque – devant les autres nations, même plus pour récupérer ses anciens territoires.

Dénouement et fin de la guerre

La Confédération, dont l'armée est de nouveau confiante et hardie, sera la grande gagnante de cette course aux colonies. Elle s'empare en août de la moitié des anciennes colonies modos ainsi que d'une partie de la Sivetie du nord. En septembre, de nombreuses batailles font s'affronter les à présent plus citoyens que sujets du Scozag et la Kkose posor. On a donc d'un côté une armée nouvelle, d'anciens paysans libérés, et de l'autre des troupes certes bien entraînées, mais épuisées par sept mois de batailles sans interruption et dans des conditions épouvantables. Ce sera néanmoins les confédérés qui vaincront dans la plupart des batailles, bien que les Scozaguiens fussent munis des meilleurs stratèges militaires de l'époque.

En décembre 63, toutes les anciennes colonies modos sont sous contrôle confédéré. Mais à quel prix ? L'armée du Scozag, à peine créée, et déjà réduite à néant. Sur le trône chancelant sivetien siège à présent un empereur à la langue bien pendue, sans réel talent, d'une nouvelle et bien éphémère dynastie, dont l'empire s'effritera petit à petit par les tensions civiles et la Confédération qui ne cessera de s'étendre.

On considère que la guerre de Capitale s'est terminée durant ce mois. Pourtant aucun traité ne fut signé à la suite de cette paix imposée sans ordre.



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