Gäko

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  Gäko
Gäko
 
Année de création 2002
Auteur Ziecken Azuris
Régulé par Académie elkanne (Elkoa Zamda)
Nombre de locuteurs inconnu
Parlé en
Idéomonde associé Losda
Catégorie système de cryptage
Typologie
Alphabet latin, gäko
Lexique
Version
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia

Le Gäko est un système de cryptage créé en 2002 par Ziecken Azuris. Il se fonde sur la philosophie chinoise du Yin et du Yang. Ce code se base sur la polarité phonétique de chaque lettre.

Historique

Le Gäko est officiellement né en avril 2002. Son nom vient des premiers caractères de son alphabet : Gä et Ko.

Phonologie

La prononciation du Gäko ne pose pas de problèmes majeurs pour un francophone :

A se prononce comme le "a" de table Ä se prononce comme le "è" de problème AU se prononce comme le "aw" de nawak B se prononce comme le "b" de balle D se prononce comme le "d" de doigt E se prononce comme le "é" de Ë se prononce comme le "eu" de peu EI se prononce comme le "eil" de réveil G se prononce comme le "g" de gare H se prononce comme le "ch" de chemin I se prononce comme le "i" de hibou IA se prononce comme le "ia" de cianure IÄ se prononce comme le "ie" de hier K se prononce comme le "k" de koala L se prononce comme le "l" de lune M se prononce comme le "m" de mer N se prononce comme le "n" de noix O se prononce comme le "o" de loterie Ö se prononce comme le "oeu" de soeur P se prononce comme le "p" de petit R se prononce comme le ""r de racine S se prononce comme le "s" de soleil T se prononce comme le "t" de table U se prononce comme le "ou" de tour Z se prononce comme le "z" de zeste

Morphologie

Ce système de cryptage se caractérise par la substitution des lettres en fonction de leur prononciation.

Les consonnes

En Gäko il existe treize consonnes. Elles traduisent parfois plusieurs sons on parle alors de consonnes polysémiques. Elles ne sont pas nombreuse mais recquierent une certaine vigilance.

B : cette consonne transcrit le son [p] de parchemin.

D : cette consonne transcrit le son [t] de table.

G : cette consonne transcrit le son [k] de calme, de képi ou de quille.

H : cette consonne joue le rôle d’ensemble vide consonantique. On la distingue de son homologue vocalique « AU ».

K : cette consonne transcrit le son [g] de gare .

L : cette consonne transcrit le son [r] de barre.

M : cette consonne transcrit le son [n] de nage .

N : cette consonne transcrit le son fermé [m]de marée.

P : cette consonne transcrit le son [ b] de barre.

R : cette consonne transcrit le son [l] de lard.

S : cette consonne transcrit le son [z] de zeste et le son [j] de jardin.

T : cette consonne transcrit le son [d] de damier.

Z : cette consonne transcrit le son [s] de salle et le son [ch] de chaque.

Les voyelles

En Gäko il existe huit consonnes. Cinq d’entre elles sont appelées voyelles simples, les trois restantes sont appelées voyelles complexes. Les voyelles complexes sont en fait celles qui sont surmontées de trémats.

A : cette voyelle transcrit le son fermé [eu] de peu et le son ouvert [oeu] de soeur.

Ä : cette voyelle transcrit le son [an] de banc.

E : cette voyelle transcrit le son [o] fermé de pot et ouvert de pomme.

Ë : cette voyelle transcrit le son [on] de bon.

I : cette voyelle transcrit le son [ou] de clou et le son [ u] de tulipe.

O : cette voyelle transcrit le son [é] de pétard et le son [è] de pelle.

Ö : Cette voyelle transcrit le son [in] de pain, de pin, de brun.

U : cette voyelle transcrit le son [i] de pile.

Les digrammes vocaliques

EI : ce digramme vocalique transcrit le son [a] de patte et de pâte.

AU : ce digramme vocalique joue le rôle d’ensemble vide. On la distingue de son homologue consonantique « H ».

IA : ce digramme vocalique transcrit le son [oi] de boïte.

IÄ : ce digramme vocalique transcrit le son [oin] de pointe.

Les voyelles autonomes

A : Cette voyelle est utilisée pour traduire tous les pronoms indéfinis ( un, une, des ).

E : Cette voyelle est utilisée pour traduire tous les pronoms définis ( le, la, l’, les ).

I : Cette voyelle est utilisée pour traduire la conjonction « ou ».

O : Cette voyelle est utilisée pour traduire la conjonction « et ».

U : Cette voyelle est utilisée pour traduire les pronom démonstratifs ( ce, cet, c’, cette, ces )

Grammaire

Le gäko ne possède pas de grammaire propre puisqu'il s'agit d'une transcription du français.

Lexique

Puisqu'il s'agit d'un système de cryptage et non d'une langue, on comprend que le vocabulaire est le même en français qu'en Gäko.

Textes

Exemple de texte

Zukeir o bilnu (Jean de la Fontaine)

Zukeir ouä zädo di rodo, za daulipei bel tobilpi Gä pus bi pami Beissö zar nelze Ta niz i ta polnuze Or eirei gluo beinum Zo pilnu zei piasum, Rei bluä ta riu blodo Gorga klö bil zipsuzdo Sizgei zosë mipor. « Sappi boualo, riu tuddor, Eipä ri, bia teimuneir, Ödolo o blözubeir. » Bilnu mobbei blodas : Zorrei zë niätaul tobe. « Ga bosuoppi e dä ze ? Tuddor hei zod häblödas. Miuddo sil heiddi pomä Sa zädo, mappi tobros. Pi zäduo ? Sä ziu pelddos : O puö täzo nödamä. »

La cigale et la fourmi (Jean de la fontaine)

"La Cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister

"Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal. " La Fourmi n'est pas prêteuse :

Que faisiez-vous au temps chaud ?


Je chantais, ne vous déplaise. - Vous chantiez ? j'en suis fort aise. Eh bien! dansez maintenant."

Idéomonde associé : Le Losda

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