Ambigramme : Différence entre versions

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*[[Curiosit%C3%A9s_lexicales#Les_mots-reflets|mots-toupies]], dont les lettres peuvent pivoter sur un centre de symétrie, comme N, S, Z.
 
*[[Curiosit%C3%A9s_lexicales#Les_mots-reflets|mots-toupies]], dont les lettres peuvent pivoter sur un centre de symétrie, comme N, S, Z.
 
*Tous ces mots pouvant également contenir ces lettres, symétriques dans tous les sens: H, I, O, X.
 
*Tous ces mots pouvant également contenir ces lettres, symétriques dans tous les sens: H, I, O, X.
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On peut toutefois tolérer quelques approximations, comme le W comme symétrique du M, ou bien une [http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2a/YeahAmbigram.gif <font color=black>rotation</font>] de lettres comme e/a ou bien h/y (celui-ci étant retranscrit ɥ)
  
 
==Idéolangues et idéoscripts==
 
==Idéolangues et idéoscripts==

Version du 25 juillet 2011 à 10:04

L'ambigramme, contrairement au palindrome ou bien à l'anacyclique fait référence à la forme des lettres pour sa lecture, dans un sens ou dans l'autre.

Méthodes

Il y a deux approches pour obtenir des ambigrammes:

L'utilisation des polices courantes est la plus contraignante, car dans un alphabet ou système d'écriture donné, les lettres ou symboles symétriques soit par rapport à un axe, soit à un centre de rotation, sont tout de même assez rares, les diacritiques et casses viennent encore compliquer tout ça. Cependant, on peut trouver, ça et là, des possibilités, dans chaque alphabet, des symétries dans les mots<ref>Appelés également "ambigrammes naturels".</ref>, et que les résultats aient un sens:
MUTAT (subjonctif imparfait, au diacritique près) ↔ TATUM
La calligraphie donne infiniment plus de liberté, comme on le voit dans ces exemples proposés par Wikipédia; mais l'exercice est surtout figuratif et ne permet guère d'autres exploitations qu'artistiques, dans la mesure où ces caractères transformés ont peu de probabilité de se trouver dans une police exploitable dans un traitement de texte.

Types

Les ambigrammes sont, constitués<ref>Exemples de lettres pris de l'alphabet latin, en polices courantes (sans empattement).</ref>de

  • mots-reflets, constitués de lettres symétriques par rapport à un axe vertical: A, M, W etc...
  • mots-bascules, dont les lettres sont symétriques par rapport à un axe horizontal, comme C, D, E...
  • mots-toupies, dont les lettres peuvent pivoter sur un centre de symétrie, comme N, S, Z.
  • Tous ces mots pouvant également contenir ces lettres, symétriques dans tous les sens: H, I, O, X.

On peut toutefois tolérer quelques approximations, comme le W comme symétrique du M, ou bien une rotation de lettres comme e/a ou bien h/y (celui-ci étant retranscrit ɥ)

Idéolangues et idéoscripts

Le domaine de l'imaginaire offre infiniment de libertés, dans la mesure où on peut toujours trouver une définition à un mot obtenu par symétrie, quelqu'en soit la méthode. Pour l'écriture (et avec les restrictions énoncées plus haut), la liberté est encore plus grande, dans la mesure où on peut toujours créer un alphabet un syllabaire, un abjad ou autres, entièrement composé de lettres symétriques, soit à elle mêmes, soit à d'autres lettres, afin de fabriquer d'autres mots.

Akrig

L'akrig est un alphabet dont un grand nombre de lettres sont symétriques.


Aneuvien

L'aneuvien se sert des possibilitées, certes limitées, de l'alphabet latin (plus le Ψ) afin d'obtenir des ambigrammes qui servent le plus souvent d'antonymes, comme:

xop ↔ dox = pile & face
doxop = lier ("face" est "lié" à pile par la même pièce)
dos ↔ sop = acide & base (pour la base, penser à l'anglais soap)
soqb ↔ qbos = sage & "tête brulée"
loψol = reflet
qob = tourniquet.

Le système vadora est appelé à étendre les possibilités.



<references/>